ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien a décidé lundi de suspendre temporairement la pêche sur la lagune dans deux départements proches d'Abidjan, dans le sud du pays, après une mortalité brusque et massive de poissons.
Le gouvernement a décidé "la suspension temporaire" des activités de la pêche sur la lagune dans les départements de Dabou et Jacqueville, à une trentaine de kilomètres d'Abidjan, "en attendant les résultats des analyses au laboratoire", a déclaré à la presse, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, en marge d'un séminaire lundi à Abidjan.
Selon le ministre, une "cellule de crise" a été mise en place dans chaque département et le contrôle et la surveillance ainsi que les moyens d'intervention des services de pêche ont été renforcés.
Outre la saisie et la destruction de plusieurs centaines de kilogrammes de poissons, le gouvernement a engagé une campagne de sensibilisation des populations sur les dangers de la consommation de poissons morts.
Kobenan Kouassi Adjoumani a également annoncé la mise en place d'un "dispositif d'alerte et d'intervention" en vue de réagir "promptement et efficacement" à la survenue de ce phénomène.
Une mission des services du ministère des Ressources animales et halieutiques, au cours des 3 et 4 juin dans les départements concernés, a pu constater la "putréfaction rapide" des espèces mortes dans un fond de la lagune de "couleur noirâtre".
Selon les premières hypothèses, ce phénomène serait dû au déversement dans la lagune d'un courant d'eau chaude et trouble en provenance du continent (fleuves et rivières) qui pénètre en lagune en profondeur, créant un déficit en oxygène au fond de l'eau avec une augmentation de la température, un dégagement de gaz divers venant de l'oxydation de certaines matières dont les eaux sont chargées.
Pourrait être également en cause, le déversement dans la lagune de résidus de produits phytosanitaires utilisés dans les grandes plantations riveraines du fait du lessivage des sols desdites plantations par les eaux de ruissellement.
Les prélèvements d'échantillons d'eaux, de poissons morts et de sédiments ont été transmis aux laboratoires spécialisés du pays pour faire l'analyse.
Le gouvernement a décidé "la suspension temporaire" des activités de la pêche sur la lagune dans les départements de Dabou et Jacqueville, à une trentaine de kilomètres d'Abidjan, "en attendant les résultats des analyses au laboratoire", a déclaré à la presse, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, en marge d'un séminaire lundi à Abidjan.
Selon le ministre, une "cellule de crise" a été mise en place dans chaque département et le contrôle et la surveillance ainsi que les moyens d'intervention des services de pêche ont été renforcés.
Outre la saisie et la destruction de plusieurs centaines de kilogrammes de poissons, le gouvernement a engagé une campagne de sensibilisation des populations sur les dangers de la consommation de poissons morts.
Kobenan Kouassi Adjoumani a également annoncé la mise en place d'un "dispositif d'alerte et d'intervention" en vue de réagir "promptement et efficacement" à la survenue de ce phénomène.
Une mission des services du ministère des Ressources animales et halieutiques, au cours des 3 et 4 juin dans les départements concernés, a pu constater la "putréfaction rapide" des espèces mortes dans un fond de la lagune de "couleur noirâtre".
Selon les premières hypothèses, ce phénomène serait dû au déversement dans la lagune d'un courant d'eau chaude et trouble en provenance du continent (fleuves et rivières) qui pénètre en lagune en profondeur, créant un déficit en oxygène au fond de l'eau avec une augmentation de la température, un dégagement de gaz divers venant de l'oxydation de certaines matières dont les eaux sont chargées.
Pourrait être également en cause, le déversement dans la lagune de résidus de produits phytosanitaires utilisés dans les grandes plantations riveraines du fait du lessivage des sols desdites plantations par les eaux de ruissellement.
Les prélèvements d'échantillons d'eaux, de poissons morts et de sédiments ont été transmis aux laboratoires spécialisés du pays pour faire l'analyse.