Abidjan – L'Union européenne et l'Etat ivoirien ont signé, mardi, une convention de financement d'un montant de 30 milliards de Fcfa pour la relancer des filières sucre et banane.
Il s'agit de 25 milliards de Fcfa pour la filière banane et de cinq milliards de fcfa pour la filière sucre.
Ces appuis, explique-t-on, visent à améliorer leur compétitivité, leur bonne gestion environnementale, apporter un appui aux plantations villageoises et améliorer les conditions de vie des travailleurs et des habitants.
« Il ne s'agit plus de parler du développement de base de ces filières mais de défendre leurs places respectives dans le contexte globalisé des échanges nationaux et internationaux des produits de base » a fait savoir le chef de coopération de la délégation de l'EU, Geza Strammer évoquant la concurrence en provenance d'Amérique du sud et la baisse des barrières tarifaires.
Dans ce contexte, l'UE s'est engagée en 2011 à financer un dernier round d'aide aux pays producteurs de banane ACP (Afrique caraïbes pacifique) dénommé « Mesure d'accompagnement de la filière banane » doté un montant de 190 millions d'euros pour l'ensemble des dix pays ACP dont les trois exportateurs africains que sont le Cameroun, le Ghana et la Côte d'Ivoire, a expliqué M. Strammer.
La Côte d'Ivoire détient une part correspondant à 23,5% du montant global, a-t-il fait remarquer.
La filière banane bénéficie depuis 20 ans de l'appui de l'UE estimé à près de 46 milliards de F Cfa. Ce sont près de 225.000 tonnes exportées annuellement vers l'Europe, mais aussi dans la sous-région. Elle génère plus de 8.000 emplois directs permanents et indirects, soit 15.000 familles dépendantes de cette spéculation.
La convention sucre signée constitue la dernière d'une série de six conventions de financement d'un montant cumulé de 19,7 milliards de Fcfa.
« Plus de la moitié de ces ressources ont été affectées au développement des plantations villageoises et à l'amélioration des conditions de vie des populations vivant sur les complexes sucriers » a révélé M. Strammer précisant que « le reste des moyens doit contribuer à l'amélioration des conditions de production en tant en terme quantitatif que qualitatif ».
Il a toutefois rappelé à l'Etat, de parachever la révision du partenariat public/privé et l'adoption d'un cadre institutionnel du secteur afin de la doter la filière d'institutions fortes et pérennes.
« Ces appuis de l'UE viennent à point nommé pour aider ces filières à survivre dans ce contexte mondial très concurrentiel » a affirmé le ministre auprès du Premier ministre chargé de l'économie et des finances, Mme Kaba Nialé qui a ajoutant que « ces deux filières revêt une importance stratégique pour la Côte d'Ivoire dans sa politique de diversification agricole des cultures d'exportation et de la sécurité alimentaire ».
Mme Nialé a soutenu que ces deux filières devraient s'adapter pour pouvoir résister à la concurrence internationale et s'intégrer à l'économie mondiale.
La Côte d'Ivoire a reçu en 2013, une enveloppe supplémentaire du 10è FED de 118 milliards de Fcfa et d'un appui budgétaire de 75 milliards de Fcfa.
L'UE a doublé son aide à la Côte d'Ivoire sur la période 2008-2013, qui s'élève à 395 milliards de Fcfa.
Il s'agit de 25 milliards de Fcfa pour la filière banane et de cinq milliards de fcfa pour la filière sucre.
Ces appuis, explique-t-on, visent à améliorer leur compétitivité, leur bonne gestion environnementale, apporter un appui aux plantations villageoises et améliorer les conditions de vie des travailleurs et des habitants.
« Il ne s'agit plus de parler du développement de base de ces filières mais de défendre leurs places respectives dans le contexte globalisé des échanges nationaux et internationaux des produits de base » a fait savoir le chef de coopération de la délégation de l'EU, Geza Strammer évoquant la concurrence en provenance d'Amérique du sud et la baisse des barrières tarifaires.
Dans ce contexte, l'UE s'est engagée en 2011 à financer un dernier round d'aide aux pays producteurs de banane ACP (Afrique caraïbes pacifique) dénommé « Mesure d'accompagnement de la filière banane » doté un montant de 190 millions d'euros pour l'ensemble des dix pays ACP dont les trois exportateurs africains que sont le Cameroun, le Ghana et la Côte d'Ivoire, a expliqué M. Strammer.
La Côte d'Ivoire détient une part correspondant à 23,5% du montant global, a-t-il fait remarquer.
La filière banane bénéficie depuis 20 ans de l'appui de l'UE estimé à près de 46 milliards de F Cfa. Ce sont près de 225.000 tonnes exportées annuellement vers l'Europe, mais aussi dans la sous-région. Elle génère plus de 8.000 emplois directs permanents et indirects, soit 15.000 familles dépendantes de cette spéculation.
La convention sucre signée constitue la dernière d'une série de six conventions de financement d'un montant cumulé de 19,7 milliards de Fcfa.
« Plus de la moitié de ces ressources ont été affectées au développement des plantations villageoises et à l'amélioration des conditions de vie des populations vivant sur les complexes sucriers » a révélé M. Strammer précisant que « le reste des moyens doit contribuer à l'amélioration des conditions de production en tant en terme quantitatif que qualitatif ».
Il a toutefois rappelé à l'Etat, de parachever la révision du partenariat public/privé et l'adoption d'un cadre institutionnel du secteur afin de la doter la filière d'institutions fortes et pérennes.
« Ces appuis de l'UE viennent à point nommé pour aider ces filières à survivre dans ce contexte mondial très concurrentiel » a affirmé le ministre auprès du Premier ministre chargé de l'économie et des finances, Mme Kaba Nialé qui a ajoutant que « ces deux filières revêt une importance stratégique pour la Côte d'Ivoire dans sa politique de diversification agricole des cultures d'exportation et de la sécurité alimentaire ».
Mme Nialé a soutenu que ces deux filières devraient s'adapter pour pouvoir résister à la concurrence internationale et s'intégrer à l'économie mondiale.
La Côte d'Ivoire a reçu en 2013, une enveloppe supplémentaire du 10è FED de 118 milliards de Fcfa et d'un appui budgétaire de 75 milliards de Fcfa.
L'UE a doublé son aide à la Côte d'Ivoire sur la période 2008-2013, qui s'élève à 395 milliards de Fcfa.