Abidjan - L’expert indépendant de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Doudou Diène, appelle la Côte d’Ivoire à une "justice équitable" pour la reconstruction démocratique et la réconciliation nationale du pays, indique un communiqué de la Commission des droits de l’homme de l’ONU.
« La justice est au cœur à la fois de la reconstruction démocratique et de la réconciliation nationale. Elle constitue un élément essentiel pour le retour de l’Etat de droit et pour le retour de la confiance de la population ivoirienne », a déclaré M. Diène, lors de la présentation de son rapport à la 20e session du conseil des droits de l’homme à Genève (Suisse).
L’Expert indépendant a signifié que la situation des détenus proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, emprisonné à l’issue de la crise postélectorale, demeure, selon lui, "une question critique".
Toutefois, il reconnait les efforts réalisés par les autorités ivoiriennes pour le renforcement du système judiciaire. « La décision récente de transférer à Abidjan des détenus emblématiques, dont Madame Simone Gbagbo, en vue de recevoir des soins est un signal d’apaisement important dont il convient de tenir compte », a-t-il souligné.
Ce rapport fait suite à la conférence internationale sur l’impunité et la justice équitable en Côte d’Ivoire, qui s’est tenue à l’initiative de l’expert, en février à Yamoussoukro et à sa récente visite dans le pays du 28 avril au 4 mai.
C’est également résultat des nombreuses rencontres et consultations que Doudou Diene a eu avec les acteurs gouvernementaux, les différentes structures politiques, la société civile, le corps diplomatique et les partenaires de coopération de la Côte d’Ivoire, y compris l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire.
La Côte d'Ivoire sort progressivement d'une décennie de crise militaro-politique (2202-2011), accentuée par une grave crise postélectorale (décembre 2010-2011), due à refus de Laurent Gbagbo de reconnaitre la victoire de son adversaire Alassane Ouattara au second tour de l'élection présidentielle de novembre 2010. Cette crise, ponctuée par des affrontements armés, a fait officiellement quelque 3000 morts.
(AIP)
en/tm
« La justice est au cœur à la fois de la reconstruction démocratique et de la réconciliation nationale. Elle constitue un élément essentiel pour le retour de l’Etat de droit et pour le retour de la confiance de la population ivoirienne », a déclaré M. Diène, lors de la présentation de son rapport à la 20e session du conseil des droits de l’homme à Genève (Suisse).
L’Expert indépendant a signifié que la situation des détenus proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, emprisonné à l’issue de la crise postélectorale, demeure, selon lui, "une question critique".
Toutefois, il reconnait les efforts réalisés par les autorités ivoiriennes pour le renforcement du système judiciaire. « La décision récente de transférer à Abidjan des détenus emblématiques, dont Madame Simone Gbagbo, en vue de recevoir des soins est un signal d’apaisement important dont il convient de tenir compte », a-t-il souligné.
Ce rapport fait suite à la conférence internationale sur l’impunité et la justice équitable en Côte d’Ivoire, qui s’est tenue à l’initiative de l’expert, en février à Yamoussoukro et à sa récente visite dans le pays du 28 avril au 4 mai.
C’est également résultat des nombreuses rencontres et consultations que Doudou Diene a eu avec les acteurs gouvernementaux, les différentes structures politiques, la société civile, le corps diplomatique et les partenaires de coopération de la Côte d’Ivoire, y compris l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire.
La Côte d'Ivoire sort progressivement d'une décennie de crise militaro-politique (2202-2011), accentuée par une grave crise postélectorale (décembre 2010-2011), due à refus de Laurent Gbagbo de reconnaitre la victoire de son adversaire Alassane Ouattara au second tour de l'élection présidentielle de novembre 2010. Cette crise, ponctuée par des affrontements armés, a fait officiellement quelque 3000 morts.
(AIP)
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