Depuis que se murmure l’effectivité de ce grand rendez-vous, la vie a pris un autre cours dans la cité du Poro, la capitale du district des savanes. Il est devenu difficile de circuler dans les rues de Korhogo. Il faut chercher sa route au milieu des nombreuses rues qui sont barrée çà et là. « Tout Korhogo est en chantier », s’est-on habitué à entendre ici. Et ceux qui empruntent cette phrase ne pouvaient pas trouver mieux pour caricaturer ce qui a cours à Korhogo et dans l’ensemble des trois régions du district des Savanes. Cinq grands chapitres sont concernés par ces travaux d’envergure. Les infrastructures routières, les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’électricité.
Korhogo a fière allure. Tous ceux qui foulent le sol de la capitale du district des Savanes en sont émerveillés. Les ronronnements de gros engins qui se font entendre à longueur de journée, est la parfaite illustration de ce qui se fait à Korhogo. Selon le Préfet de Région, Daouda Ouattara, les travaux sont de deux ordres. Les travaux en cours d’exécution bien avant le Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) et ceux qui s’inscrivent dans le cadre du PPU 2012. Ainsi, dans la ville de Korhogo se sont au total 8 km de route qui ont été bitumés dans le cadre des projets REC-CNO, grâce à un financement de la Banque Islamique de Développement. Et dans le cadre du PPU, ce sont 10 autres km de bitume qui seront bientôt terminés. Soit un total de 18 km de bitume. La fameuse rue Tolbert est déjà impressionnante avec son double sens à deux voies de chaque côté. Autre voie à double sens, celle qui part du grand marché au quartier Kassirimé. Si le bitumage de la voie qui part de la préfecture jusqu’à la route de Boundiali, en passant par le lycée moderne est une satisfaction pour les populations, que dire de la grande voie triomphale qui est annoncée depuis le carrefour de l’entrée de Ferké, le carrefour Biato jusqu’au corridor de Boundiali ? La plus large des voies de la ville passera par le grand marché, la grande mosquée de Koko et longera le barrage du même quartier pour pendre fin au corridor de Boundiali. Toutes les autres voie du centre ville ont déjà reçu sinon sont en train de recevoir leur part de bitume. Donnant plus de précisions sur l’ensemble des travaux du district, le directeur régional du Ministère des Infrastructures Economiques, Silué Yardjouman, explique que, outre les axes bitumés à Korhogo, ce sont 10 autres km de rues qui vont recevoir un remplissage léger pour fermer les rigoles et autres nids de poule qui rendent certaines voies difficilement accessibles, même aux motos et 10 autres km de rechargement à exécuter sur la route de l’aéroport. Hors de Korhogo, il n’y a plus de nids de poule sur les axes Kanawolo-Korhogo, en venant d’Abidjan ; Korhogo-Ferké, NIakara-Ferké en passant par Tafiré, Korhogo Boundiali et enfin, l’enfer d’une époque pour les usagers : l’axe Ferké-Ouangolo. Aujourd’hui, en voiture, il suffit d’une vingtaine de minutes pour rallier Korhogo à Ferké, alors qu’au plus fort de la dégradation de la voie, il fallait plus d’une heure pour parcourir cette voie de 55 km. Dans les chefs-lieux de département, il est prévu un ré-profilage léger.
La santé
Dans ce chapitre, si plusieurs hôpitaux du district vont avoir le sourire, la part belle revient au plus grand centre hospitalier du district, le CHR de Korhogo. Dans l’optique de transformer ce Centre Hospitalier Régional (CHR) en CHU, des travaux d’envergure sont en cours sous la supervision directe de la direction centrale du BNEDT, Mlle Gouzouo Sabine, qui est chargée de la supervision des travaux de transformation de l’hôpital construit en 1977 en un centre hospitalier moderne. La tâche est d’autant plus difficile qu’en 32 ans d’existence, le CHR n’a connu aucune réhabilitation. Au moment où les vieilles couleurs jaune et marron feront place aux couleurs bleu et blanc des hôpitaux, ce sont tous les 42 bâtiments construits sur 4 ha qui auront reçu la visite de l’une des six entreprises chargées des travaux. Toutes les installations électriques et la plomberie sont à reprendre. Déjà l’habituelle pénombre de l’hôpital a fait place à des lampadaires qui éclairent l’enceinte de l’établissement. Selon Mlle Gouzouo Sabine qui a conduit la visite guidée entreprise par le préfet de région, les malades auront droit à des chambres climatisées ou tout au moins munies de brasseurs pour chaque lit. Chaque bâtiment aura son groupe électrogène pour pallier les éventuelles coupures d’électricité. Il y aura aussi des travaux d’extension. Notamment au niveau des urgences de pédiatrie, le bâtiment de radiologie qui aura par ailleurs des bureaux pour les médecins et enfin le bloc technique de la chirurgie. En somme, c’est tout l’hôpital qui faire l’objet de changement, jusqu’à la pelouse au bout des quatre mois de la durée des travaux.
L’Education
Dans ce chapitre, plusieurs classes sont construites ou en cours d’achèvement pour apporter une réponse au déficit en infrastructures scolaires. À Korhogo, les bâtiments d’un collège de base quatre (quatre classes) poussent dans le quartier Natiokobadara. Cet établissement devrait ouvrir ses portes dès la rentrée prochaine. Dans le primaire, ce sont six bâtiments de trois classes qui seront bientôt livrés et trois autres de quatre classes dont une classe pour la maternelle. Dans les sous-préfectures, Sirasso bénéficie de quatre bâtiments de trois classes, Kanoroba, trois bâtiments de trois classes, Nafoun deux bâtiments de trois classes, un bâtiment à Napié, tout comme Karakoro où s’ajoute un logement de maitre et enfin, à Sinematiali, un bâtiment de trois classes sera livré.
L’hydraulique
La recherche de l’eau pour tous, repose essentiellement sur l’extension du réseau existant et de nouveaux forages
Selon M. Fofana Vatiécoumba, le directeur régional de l’ONEP (Office National de l’Eau Potable), après le raccordement de la ville de Korhogo au fleuve Bandaman, les travaux d’extension de la station de traitement d’eau de Korhogo permettent de fournir 120 m3 par heure. Soit 12000 m3 par jour. Alors que le besoin de la ville est de 8000 m3/ jour. Avec l’extension des constructions, aujourd’hui ce sont 9 villages autour de Korhogo qui se sont rattachés à la ville. Donnant du coup 9 nouveaux quartiers. pour étendre donc le réseau d’adduction d’eau potable à ces différents quartiers il est prévu 150 km d’extension du réseau. Une première tranche de 23 km a été déjà exécutée dans des quartiers comme Cocody, Wassakara, etc. D’une façon générale, les travaux en cours prévoient dans chaque département une extension de 20 km réseau hydraulique et 05 km de la région. 20 forages sont réalisés dans les 20 sous-préfectures et 80 pompes à motricité humaine dans les villages. Pour le compte des autorités préfectorales, en vue d’une sécurisation de leurs domaines, il est prévu pour chaque préfet, un groupe suppresseur, une bâchée à eau. Une vingtaine d’artisans réparateurs formés et encadrés par la SODECI sont commis à la réparation de 500 pompes villageoise. De même, il est prévu un forage pour renforcer la production d’eau à Napié.
L’électricité
On ne reconnait plus la rue Tolbert de Korhogo la nuit. Les vieux poteaux électriques en bois ont été remplacés par des poteaux en béton à double lampadaires. En outre, aucun village de la commune de Korhogo n’est privé d’électricité. Des câbles de hautes tensions qui présentent quelques défaillances sont remplacées. Les postes transformateurs sont remplacés par des postes plus performants. Ces travaux ainsi lancés dans la capitale du district s’étendent à toutes es localités qui, selon les critères, doivent recevoir l’électricité.
Korhogo s’embellit et sera certainement une belle ville au moment d’accueillir le chef de l’Etat. Mais. il ne faut pas perdre de vue toutes ces commodités doit s’accompagner d’autres dispositions pour éviter que ne s’aggravent d’autres problèmes. En effet, avec l’arrivée du bitume, les motos roulent à tombeau ouvert. Sans feu tricolores et sans une grande campagne de sensibilisation sur les mesures de sécurité routière, le nombre d’accidents dont certains mortels risque certainement de s’accroitre.
Mack Dakota, Correspondant
Korhogo a fière allure. Tous ceux qui foulent le sol de la capitale du district des Savanes en sont émerveillés. Les ronronnements de gros engins qui se font entendre à longueur de journée, est la parfaite illustration de ce qui se fait à Korhogo. Selon le Préfet de Région, Daouda Ouattara, les travaux sont de deux ordres. Les travaux en cours d’exécution bien avant le Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) et ceux qui s’inscrivent dans le cadre du PPU 2012. Ainsi, dans la ville de Korhogo se sont au total 8 km de route qui ont été bitumés dans le cadre des projets REC-CNO, grâce à un financement de la Banque Islamique de Développement. Et dans le cadre du PPU, ce sont 10 autres km de bitume qui seront bientôt terminés. Soit un total de 18 km de bitume. La fameuse rue Tolbert est déjà impressionnante avec son double sens à deux voies de chaque côté. Autre voie à double sens, celle qui part du grand marché au quartier Kassirimé. Si le bitumage de la voie qui part de la préfecture jusqu’à la route de Boundiali, en passant par le lycée moderne est une satisfaction pour les populations, que dire de la grande voie triomphale qui est annoncée depuis le carrefour de l’entrée de Ferké, le carrefour Biato jusqu’au corridor de Boundiali ? La plus large des voies de la ville passera par le grand marché, la grande mosquée de Koko et longera le barrage du même quartier pour pendre fin au corridor de Boundiali. Toutes les autres voie du centre ville ont déjà reçu sinon sont en train de recevoir leur part de bitume. Donnant plus de précisions sur l’ensemble des travaux du district, le directeur régional du Ministère des Infrastructures Economiques, Silué Yardjouman, explique que, outre les axes bitumés à Korhogo, ce sont 10 autres km de rues qui vont recevoir un remplissage léger pour fermer les rigoles et autres nids de poule qui rendent certaines voies difficilement accessibles, même aux motos et 10 autres km de rechargement à exécuter sur la route de l’aéroport. Hors de Korhogo, il n’y a plus de nids de poule sur les axes Kanawolo-Korhogo, en venant d’Abidjan ; Korhogo-Ferké, NIakara-Ferké en passant par Tafiré, Korhogo Boundiali et enfin, l’enfer d’une époque pour les usagers : l’axe Ferké-Ouangolo. Aujourd’hui, en voiture, il suffit d’une vingtaine de minutes pour rallier Korhogo à Ferké, alors qu’au plus fort de la dégradation de la voie, il fallait plus d’une heure pour parcourir cette voie de 55 km. Dans les chefs-lieux de département, il est prévu un ré-profilage léger.
La santé
Dans ce chapitre, si plusieurs hôpitaux du district vont avoir le sourire, la part belle revient au plus grand centre hospitalier du district, le CHR de Korhogo. Dans l’optique de transformer ce Centre Hospitalier Régional (CHR) en CHU, des travaux d’envergure sont en cours sous la supervision directe de la direction centrale du BNEDT, Mlle Gouzouo Sabine, qui est chargée de la supervision des travaux de transformation de l’hôpital construit en 1977 en un centre hospitalier moderne. La tâche est d’autant plus difficile qu’en 32 ans d’existence, le CHR n’a connu aucune réhabilitation. Au moment où les vieilles couleurs jaune et marron feront place aux couleurs bleu et blanc des hôpitaux, ce sont tous les 42 bâtiments construits sur 4 ha qui auront reçu la visite de l’une des six entreprises chargées des travaux. Toutes les installations électriques et la plomberie sont à reprendre. Déjà l’habituelle pénombre de l’hôpital a fait place à des lampadaires qui éclairent l’enceinte de l’établissement. Selon Mlle Gouzouo Sabine qui a conduit la visite guidée entreprise par le préfet de région, les malades auront droit à des chambres climatisées ou tout au moins munies de brasseurs pour chaque lit. Chaque bâtiment aura son groupe électrogène pour pallier les éventuelles coupures d’électricité. Il y aura aussi des travaux d’extension. Notamment au niveau des urgences de pédiatrie, le bâtiment de radiologie qui aura par ailleurs des bureaux pour les médecins et enfin le bloc technique de la chirurgie. En somme, c’est tout l’hôpital qui faire l’objet de changement, jusqu’à la pelouse au bout des quatre mois de la durée des travaux.
L’Education
Dans ce chapitre, plusieurs classes sont construites ou en cours d’achèvement pour apporter une réponse au déficit en infrastructures scolaires. À Korhogo, les bâtiments d’un collège de base quatre (quatre classes) poussent dans le quartier Natiokobadara. Cet établissement devrait ouvrir ses portes dès la rentrée prochaine. Dans le primaire, ce sont six bâtiments de trois classes qui seront bientôt livrés et trois autres de quatre classes dont une classe pour la maternelle. Dans les sous-préfectures, Sirasso bénéficie de quatre bâtiments de trois classes, Kanoroba, trois bâtiments de trois classes, Nafoun deux bâtiments de trois classes, un bâtiment à Napié, tout comme Karakoro où s’ajoute un logement de maitre et enfin, à Sinematiali, un bâtiment de trois classes sera livré.
L’hydraulique
La recherche de l’eau pour tous, repose essentiellement sur l’extension du réseau existant et de nouveaux forages
Selon M. Fofana Vatiécoumba, le directeur régional de l’ONEP (Office National de l’Eau Potable), après le raccordement de la ville de Korhogo au fleuve Bandaman, les travaux d’extension de la station de traitement d’eau de Korhogo permettent de fournir 120 m3 par heure. Soit 12000 m3 par jour. Alors que le besoin de la ville est de 8000 m3/ jour. Avec l’extension des constructions, aujourd’hui ce sont 9 villages autour de Korhogo qui se sont rattachés à la ville. Donnant du coup 9 nouveaux quartiers. pour étendre donc le réseau d’adduction d’eau potable à ces différents quartiers il est prévu 150 km d’extension du réseau. Une première tranche de 23 km a été déjà exécutée dans des quartiers comme Cocody, Wassakara, etc. D’une façon générale, les travaux en cours prévoient dans chaque département une extension de 20 km réseau hydraulique et 05 km de la région. 20 forages sont réalisés dans les 20 sous-préfectures et 80 pompes à motricité humaine dans les villages. Pour le compte des autorités préfectorales, en vue d’une sécurisation de leurs domaines, il est prévu pour chaque préfet, un groupe suppresseur, une bâchée à eau. Une vingtaine d’artisans réparateurs formés et encadrés par la SODECI sont commis à la réparation de 500 pompes villageoise. De même, il est prévu un forage pour renforcer la production d’eau à Napié.
L’électricité
On ne reconnait plus la rue Tolbert de Korhogo la nuit. Les vieux poteaux électriques en bois ont été remplacés par des poteaux en béton à double lampadaires. En outre, aucun village de la commune de Korhogo n’est privé d’électricité. Des câbles de hautes tensions qui présentent quelques défaillances sont remplacées. Les postes transformateurs sont remplacés par des postes plus performants. Ces travaux ainsi lancés dans la capitale du district s’étendent à toutes es localités qui, selon les critères, doivent recevoir l’électricité.
Korhogo s’embellit et sera certainement une belle ville au moment d’accueillir le chef de l’Etat. Mais. il ne faut pas perdre de vue toutes ces commodités doit s’accompagner d’autres dispositions pour éviter que ne s’aggravent d’autres problèmes. En effet, avec l’arrivée du bitume, les motos roulent à tombeau ouvert. Sans feu tricolores et sans une grande campagne de sensibilisation sur les mesures de sécurité routière, le nombre d’accidents dont certains mortels risque certainement de s’accroitre.
Mack Dakota, Correspondant