Abidjan (Côte d’Ivoire) - La problématique de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire est d’autant plus délicate que toutes les contributions pouvant la faciliter sont à encourager, notamment celle des alliances interethniques.
Les alliances interethniques en Côte d’Ivoire ou "Toukpè" sont des pactes de non-agression signés entre les ancêtres des différentes ethnies du pays. Elles mettent un accent particulier sur les railleries et permettent de maintenir la paix et la cohésion sociale.
Elles évitaient aux communautés de sombrer dans les violences de grande envergure et surtout préconisaient des règlements pacifiques à tous les différends et transformaient les malentendus en historiettes.
Ces alliances interethniques sont entre autres celles des Sénoufo avec les Yacouba, Koyaka, Lobi, Gouro, Mahouka, Koulango, celles des Attié avec les Dida, M’Batto, Kroumen, Bakwé ; les Baoulé avec les Ando et Agni, et les Gouro avec les Peulh, Yacouba, Sénoufo, Tagwana, Djamala, Djimini.
Cependant, force est constater que ces valeurs culturelles tendent à disparaître. Et les conflits intercommunautaires ne font que se multiplier à travers le pays pour connaître leur paroxysme à la faveur de la guerre survenue en septembre 2002 avant de s’intensifier avec la crise postélectorale de novembre 2010 - avril 2011.
En 2007, des études réalisées ont soutenu que "l’effondrement de cette valeur socioculturelle pourrait expliquer, en partie, la crise que nous vivons", avant d’encourager que "sa réhabilitation pourrait pacifier les relations intra et inter- communautaires".
Les peuples continuent de se regarder en chiens de faïence en dépit des appels à la réconciliation lancés par la Commission dialogue - vérité et réconciliation (Cdvr). Ce processus, enclenché en 2011, connaît un cheminement lent et tortueux qui amène certains à s’interroger sur son avenir. Les lignes n’ayant, véritablement, pas bougé.
Les conflits fonciers et les affrontements violents entre éleveurs et cultivateurs persistent dans beaucoup de régions du pays.
Des intellectuels se prononçant sur la question, ont affirmé que les alliances interethniques peuvent jouer un rôle capital dans le processus de réconciliation en cours. Car "la tradition et les pratiques d’un peuple peuvent l’aider à trouver un équilibre harmonieux pour son développement".
Aujourd’hui, de nombreuses initiatives sont prises, çà et là, dans le sens de la "réactivation" de ces "habitudes nobles" à partir d’émissions radios sur les ondes des stations nationales et locales.
En tout état de cause, l’efficacité de cette pratique n’est plus à démontrer, car elle a déjà fait ses preuves.
Il appartient aux autorités de soutenir une politique de vulgarisation de ces alliances interethniques en Côte d’Ivoire à travers les structures dont elles disposent déjà, notamment la Commission dialogue-vérité et réconciliation (Cdvr) et le Programme national de cohésion sociale (PNCS).
Les alliances interethniques en Côte d’Ivoire ou "Toukpè" sont des pactes de non-agression signés entre les ancêtres des différentes ethnies du pays. Elles mettent un accent particulier sur les railleries et permettent de maintenir la paix et la cohésion sociale.
Elles évitaient aux communautés de sombrer dans les violences de grande envergure et surtout préconisaient des règlements pacifiques à tous les différends et transformaient les malentendus en historiettes.
Ces alliances interethniques sont entre autres celles des Sénoufo avec les Yacouba, Koyaka, Lobi, Gouro, Mahouka, Koulango, celles des Attié avec les Dida, M’Batto, Kroumen, Bakwé ; les Baoulé avec les Ando et Agni, et les Gouro avec les Peulh, Yacouba, Sénoufo, Tagwana, Djamala, Djimini.
Cependant, force est constater que ces valeurs culturelles tendent à disparaître. Et les conflits intercommunautaires ne font que se multiplier à travers le pays pour connaître leur paroxysme à la faveur de la guerre survenue en septembre 2002 avant de s’intensifier avec la crise postélectorale de novembre 2010 - avril 2011.
En 2007, des études réalisées ont soutenu que "l’effondrement de cette valeur socioculturelle pourrait expliquer, en partie, la crise que nous vivons", avant d’encourager que "sa réhabilitation pourrait pacifier les relations intra et inter- communautaires".
Les peuples continuent de se regarder en chiens de faïence en dépit des appels à la réconciliation lancés par la Commission dialogue - vérité et réconciliation (Cdvr). Ce processus, enclenché en 2011, connaît un cheminement lent et tortueux qui amène certains à s’interroger sur son avenir. Les lignes n’ayant, véritablement, pas bougé.
Les conflits fonciers et les affrontements violents entre éleveurs et cultivateurs persistent dans beaucoup de régions du pays.
Des intellectuels se prononçant sur la question, ont affirmé que les alliances interethniques peuvent jouer un rôle capital dans le processus de réconciliation en cours. Car "la tradition et les pratiques d’un peuple peuvent l’aider à trouver un équilibre harmonieux pour son développement".
Aujourd’hui, de nombreuses initiatives sont prises, çà et là, dans le sens de la "réactivation" de ces "habitudes nobles" à partir d’émissions radios sur les ondes des stations nationales et locales.
En tout état de cause, l’efficacité de cette pratique n’est plus à démontrer, car elle a déjà fait ses preuves.
Il appartient aux autorités de soutenir une politique de vulgarisation de ces alliances interethniques en Côte d’Ivoire à travers les structures dont elles disposent déjà, notamment la Commission dialogue-vérité et réconciliation (Cdvr) et le Programme national de cohésion sociale (PNCS).