Le dialogue entre le gouvernement Alassane Ouattara et le Front populaire ivoirien devrait reprendre le jeudi 27 juin selon l’invitation adressée au parti de Laurent Gbagbo par le Premier ministre Kablan Duncan il y a quelque temps.
La perspective de la reprise d’un dialogue entamé l’année dernière et qui piétine faute de volonté réelle du régime Ouattara, est au centre d’un débat au sein du Fpi.
Sylvain Miaka Ouretto, président par intérim du parti et ses camarades accepteront-ils de s’asseoir autour de la même table qu’un gouvernement qui ne se gêne pas le moins du monde pour les tourner en bourrique ? La question est sur toutes les lèvres et les militants du Fpi attendent fiévreusement la réponse de leurs dirigeants.
Car, ils sont nombreux ceux qui estiment que le gouvernement actuel se moque du Fpi. Puisque c’est bien après l’annonce de ce dialogue que le responsable de la jeunesse du Fpi, Justin Koua, a été arrêté en toute illégalité par une escouade d’hommes armés appartenant à la police politique du régime sans le moindre égard pour le principal parti de l’opposition ivoirienne. Qui plus est, l’arrestation de Justin Koua a eu lieu au siège provisoire du parti après plusieurs jours d’une traque qui a commencé à Daloa.
Par ailleurs, certains se demandent encore quels sont les résultats du premier round des négociations au moment où le gouvernement convoque encore le parti de Laurent Gbagbo. Qu’est-ce que le gouvernement a fait des points d’accord obtenus ? Et plus particulièrement, pourquoi le gouvernement rechigne-t-il à verser au Fpi les arriérés qui lui sont dus au titre du financement public des partis politiques ?
Les questions sont nombreuses, mais les réponses rares. Ce qui laisse penser que le parti de Laurent Gbagbo pourrait bien demander quelques garanties avant de revenir à la table de négociation. Pour ne pas continuer d’apparaître comme les dindons de la farce. Puisqu’il reste désormais acquis que le régime Ouattara excelle dans l’art d’instrumentaliser le dialogue avec l’opposition. Comme le disait un homme politique de la place, on appelle les opposants à la veille de certaines échéances critiques avec les bailleurs de fonds ou autres partenaires internationaux juste pour dire : ‘’Voyez, nous discutons avec l’opposition comme vous nous le demandez’’.
Le Fpi va-t-il continuer à se prêter à cette comédie ? Réponse certainement dans 48h.
Augustin Kouyo
La perspective de la reprise d’un dialogue entamé l’année dernière et qui piétine faute de volonté réelle du régime Ouattara, est au centre d’un débat au sein du Fpi.
Sylvain Miaka Ouretto, président par intérim du parti et ses camarades accepteront-ils de s’asseoir autour de la même table qu’un gouvernement qui ne se gêne pas le moins du monde pour les tourner en bourrique ? La question est sur toutes les lèvres et les militants du Fpi attendent fiévreusement la réponse de leurs dirigeants.
Car, ils sont nombreux ceux qui estiment que le gouvernement actuel se moque du Fpi. Puisque c’est bien après l’annonce de ce dialogue que le responsable de la jeunesse du Fpi, Justin Koua, a été arrêté en toute illégalité par une escouade d’hommes armés appartenant à la police politique du régime sans le moindre égard pour le principal parti de l’opposition ivoirienne. Qui plus est, l’arrestation de Justin Koua a eu lieu au siège provisoire du parti après plusieurs jours d’une traque qui a commencé à Daloa.
Par ailleurs, certains se demandent encore quels sont les résultats du premier round des négociations au moment où le gouvernement convoque encore le parti de Laurent Gbagbo. Qu’est-ce que le gouvernement a fait des points d’accord obtenus ? Et plus particulièrement, pourquoi le gouvernement rechigne-t-il à verser au Fpi les arriérés qui lui sont dus au titre du financement public des partis politiques ?
Les questions sont nombreuses, mais les réponses rares. Ce qui laisse penser que le parti de Laurent Gbagbo pourrait bien demander quelques garanties avant de revenir à la table de négociation. Pour ne pas continuer d’apparaître comme les dindons de la farce. Puisqu’il reste désormais acquis que le régime Ouattara excelle dans l’art d’instrumentaliser le dialogue avec l’opposition. Comme le disait un homme politique de la place, on appelle les opposants à la veille de certaines échéances critiques avec les bailleurs de fonds ou autres partenaires internationaux juste pour dire : ‘’Voyez, nous discutons avec l’opposition comme vous nous le demandez’’.
Le Fpi va-t-il continuer à se prêter à cette comédie ? Réponse certainement dans 48h.
Augustin Kouyo