Dans l’effort de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire, dont le chef de l’Etat est le fer de lance, lui qui n’a jamais cessé de tendre la main à l’opposition – laquelle du reste a accepté de rouvrir, depuis hier, les discussions avec le gouvernement – un homme ne rechigne pas à jouer sa petite partition, et cela avant même l’accession effective d’Alassane Ouattara au pouvoir Etat. Il s’agit d’Al Moustapha. Récemment, l ex-membre de la galaxie patriotique, qui s’était cependant très tôt déterminé en faveur du vainqueur de l’élection présidentielle de 2010, dénonçant en cela la tentative de confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo, est allé à la rencontre de l’ancien secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, pour lui demander d’user de son influence pour faire entendre raison aux opposants du régime en place, notamment le FPI.
L’influent membre du groupe des Elders, qui en occupe depuis début mai dernier, la présidence, en remplacement de l’évêque Desmond Tutu, a-t-il été sensible à la démarche du bouillant leader ? On peut le dire, puisque, lors d’une récente visite dans notre pays, Alan Doss, ancien représentant spécial adjoint pour l’ONUCI, a annoncé pour très bientôt, une visite du prix Nobel de la paix en Côte d’Ivoire. Visite dont l’objectif est, précisément, outre l’évaluation du processus de réconciliation, de tenter de rapprocher d’éventuelles positions divergentes entre protagonistes de notre scène politique.
Mais on se souvient également que lors d’une tournée qu’il avait entreprise, dès les premiers mois de la sortie de la crise postélectorale, il avait rencontré la socialiste Martine Aubry et l’ancien chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré, ATT. Objectif : parler de la Côte d’Ivoire et de ses premiers pas vers la normalisation. Dans la même veine, Al Moustapha s’était également lancé à travers le district d’Abidjan et à l’intérieur du pays, dans une série de tournées pour appeler au rassemblement autour du nouveau président de la République, dont il avait relevé à l’occasion, les efforts pour repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des nations.
Mais pourquoi cette débauche d’énergie pour soutenir un processus dont on n’était pas à priori partant, en tant qu’ancien leader du mouvement « J’aime Gbagbo », du nom de l’ancien chef de l’Etat aujourd’hui déchu et qui a aujourd’hui maille à partir avec la justice internationale ? Eh bien, Al Moustapha y a toujours répondu : « je préfère dire la vérité pour sauver mon pays que de dire des mensonges au risque de le plonger dans un chaos total ». Celui qui a décidé de mettre un point d’honneur à parvenir, à son humble niveau, à faire revenir la Côte d’Ivoire à l’une de ses premières valeurs, la fraternité entre ses fils, malgré le lourd tribut payé à la guerre – avec en prime un exil et la perte d’importants biens matériels – n’entend pas pour autant baisser les bras. A preuve, ayant à c?ur de participer à l’émergence d’une Côte d’Ivoire nouvelle prônée par le chef de l’Etat pour l’horizon 2020, il met sur pied une entreprise d’import et export et annonce la mise sur pied le marché d’un magazine.
EK
L’influent membre du groupe des Elders, qui en occupe depuis début mai dernier, la présidence, en remplacement de l’évêque Desmond Tutu, a-t-il été sensible à la démarche du bouillant leader ? On peut le dire, puisque, lors d’une récente visite dans notre pays, Alan Doss, ancien représentant spécial adjoint pour l’ONUCI, a annoncé pour très bientôt, une visite du prix Nobel de la paix en Côte d’Ivoire. Visite dont l’objectif est, précisément, outre l’évaluation du processus de réconciliation, de tenter de rapprocher d’éventuelles positions divergentes entre protagonistes de notre scène politique.
Mais on se souvient également que lors d’une tournée qu’il avait entreprise, dès les premiers mois de la sortie de la crise postélectorale, il avait rencontré la socialiste Martine Aubry et l’ancien chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré, ATT. Objectif : parler de la Côte d’Ivoire et de ses premiers pas vers la normalisation. Dans la même veine, Al Moustapha s’était également lancé à travers le district d’Abidjan et à l’intérieur du pays, dans une série de tournées pour appeler au rassemblement autour du nouveau président de la République, dont il avait relevé à l’occasion, les efforts pour repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des nations.
Mais pourquoi cette débauche d’énergie pour soutenir un processus dont on n’était pas à priori partant, en tant qu’ancien leader du mouvement « J’aime Gbagbo », du nom de l’ancien chef de l’Etat aujourd’hui déchu et qui a aujourd’hui maille à partir avec la justice internationale ? Eh bien, Al Moustapha y a toujours répondu : « je préfère dire la vérité pour sauver mon pays que de dire des mensonges au risque de le plonger dans un chaos total ». Celui qui a décidé de mettre un point d’honneur à parvenir, à son humble niveau, à faire revenir la Côte d’Ivoire à l’une de ses premières valeurs, la fraternité entre ses fils, malgré le lourd tribut payé à la guerre – avec en prime un exil et la perte d’importants biens matériels – n’entend pas pour autant baisser les bras. A preuve, ayant à c?ur de participer à l’émergence d’une Côte d’Ivoire nouvelle prônée par le chef de l’Etat pour l’horizon 2020, il met sur pied une entreprise d’import et export et annonce la mise sur pied le marché d’un magazine.
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