Devoir de mémoire, pourrait-on dire, à l’entrée de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), en hommage au grand maître du Ziglibity, Ernesto Djédjé, arraché à l’affection des férus de la musique, le 9 juin 1983. 30 ans après, l’icône de la musique ivoirienne demeure vivant à travers le concept générique «Contre l’oubli, la culture de la mémoire», initié par Tiburce Koffi, directeur général de l’Insaac. Pour cette première édition du concept, images souvenirs, articles de presse, affichés sur les murs de l’établissement, retracent prestement la vie de l’artiste, disparu très tôt, à l’âge de 36 ans. La musique du grand musicien est présente dans tous les compartiments de l’école. «Ce sera ainsi jusqu’au 30 novembre», nous apprend le directeur général de l’Insaac. A l’en croire, à partir de la première édition, chaque année, une grande figure de la musique ivoirienne sera célébrée.
A savoir, François Lougah en 2014, N’goran Jimmy Hyacinthe en 2015, Mamadou Doumbia en 2016, Gnaoré Djimi en 2017, Fax Clark en 2018, Georges Diby en 2019, etc. «Ernesto Djédjé, N’goran Jimmy Hyacinthe, François Lougah, Yves Beugré et autres génies musicaux ivoiriens des années 1960 à 1990 appartiennent bel et bien au siècle passé ! Cet ancrage temporal fait donc d’eux nos « classiques de la musique moderne ou urbaine » ; et s’ils ne l’étaient pas, il nous revient, à nous Insaac, d’en faire nos classiques, au même titre que les grands compositeurs européens, asiatiques, américains», s’est résolu l’initiateur du concept. Pour lui, une seule issue est possible notamment amener les œuvres de ces génies musicaux du pays à la postérité, en les interprétant et en les fixant sur des supports durables.
Comme cela est le cas dans la conception et la réalisation d’un hommage au créateur du Ziglibity moderne. Après l’album discographique «…autour de Gniazé», réalisé par les maîtres de l’Ecole nationale de musique (Enm), composé de 16 adaptions (en zouk, reggae, a cappella, slam, jazz, ensemble vocal, ziglibity, etc.) d’un seul titre «Gniazé» de l’artiste célébré, Tiburce Koffi promet également des photos inédites de l’icône au public, la semaine prochaine, de la part de la famille, en provenance de la France. Le clou de cet hommage sera marqué en novembre par un spectacle musico-chorégraphique autour de la carrière du créateur, intitulée «Une fresque pour Ernesto Djédjé», composée de 14 titres, interprétés par trois écoles de l’Insaac.
MORGAN EKRA
A savoir, François Lougah en 2014, N’goran Jimmy Hyacinthe en 2015, Mamadou Doumbia en 2016, Gnaoré Djimi en 2017, Fax Clark en 2018, Georges Diby en 2019, etc. «Ernesto Djédjé, N’goran Jimmy Hyacinthe, François Lougah, Yves Beugré et autres génies musicaux ivoiriens des années 1960 à 1990 appartiennent bel et bien au siècle passé ! Cet ancrage temporal fait donc d’eux nos « classiques de la musique moderne ou urbaine » ; et s’ils ne l’étaient pas, il nous revient, à nous Insaac, d’en faire nos classiques, au même titre que les grands compositeurs européens, asiatiques, américains», s’est résolu l’initiateur du concept. Pour lui, une seule issue est possible notamment amener les œuvres de ces génies musicaux du pays à la postérité, en les interprétant et en les fixant sur des supports durables.
Comme cela est le cas dans la conception et la réalisation d’un hommage au créateur du Ziglibity moderne. Après l’album discographique «…autour de Gniazé», réalisé par les maîtres de l’Ecole nationale de musique (Enm), composé de 16 adaptions (en zouk, reggae, a cappella, slam, jazz, ensemble vocal, ziglibity, etc.) d’un seul titre «Gniazé» de l’artiste célébré, Tiburce Koffi promet également des photos inédites de l’icône au public, la semaine prochaine, de la part de la famille, en provenance de la France. Le clou de cet hommage sera marqué en novembre par un spectacle musico-chorégraphique autour de la carrière du créateur, intitulée «Une fresque pour Ernesto Djédjé», composée de 14 titres, interprétés par trois écoles de l’Insaac.
MORGAN EKRA