La Côte d’Ivoire pourrait se tourner vers la Chine pour obtenir de nouveaux prêts visant à financer la reconstruction du premier exportateur mondial de cacao dévasté par la guerre civile de 2010-2011, déclare la ministre de l’Economie et des Finances, Niale Kaba, dans un entretien à l’agence Reuters.
Elle annonce aussi que son pays compte relancer un plan de privatisations pour liquider les participations de l’Etat ivoirien dans plusieurs secteurs, à commencer par des banques où il est majoritaire au capital.
Après avoir remporté l’élection controversée de 2010 qui a été suivie d’une brève guerre, le président Alassane Ouattara met l’accent sur l’investissement dans les infrastructures négligées tout au long de la crise politique qui a duré une dizaine d’années dans l’ancienne colonie-phare de la France en Afrique de l’Ouest.
"Nous avons un gros potentiel et beaucoup d’ambition. Et cette ambition nécessite des financements", explique la ministre, nommée en novembre au poste jusque-là occupé par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.
Un programme de développement national prévoit des investissements d’environ 20 milliards de dollars dans les cinq années à venir, et la Côte d’Ivoire cherche auprès de bailleurs de fonds traditionnels et de partenariats public-privé des financements pour plusieurs grands projets d’infrastructure.
Mais, à en croire Niale Kaba, les conditions mises par l’Exim Bank chinoise rendent ses prêts particulièrement attractifs.
"Je crois que les prêts de l’Exim Bank sont des prêts qui peuvent financer certains secteurs de manière pertinente (...) C’est une bonne occasion pour la Côte d’Ivoire de réaliser les investissements structurels nécessaires pour une croissance durable", explique-t-elle.
"Les taux sont bas, l’échéancier est long et nous disposons de délais de grâce de sept à neuf ans. Ce qui permet de faire les investissements et d’attendre un peu que cet investissement porte ses fruits avant de commencer à rembourser."
Elle annonce aussi que son pays compte relancer un plan de privatisations pour liquider les participations de l’Etat ivoirien dans plusieurs secteurs, à commencer par des banques où il est majoritaire au capital.
Après avoir remporté l’élection controversée de 2010 qui a été suivie d’une brève guerre, le président Alassane Ouattara met l’accent sur l’investissement dans les infrastructures négligées tout au long de la crise politique qui a duré une dizaine d’années dans l’ancienne colonie-phare de la France en Afrique de l’Ouest.
"Nous avons un gros potentiel et beaucoup d’ambition. Et cette ambition nécessite des financements", explique la ministre, nommée en novembre au poste jusque-là occupé par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.
Un programme de développement national prévoit des investissements d’environ 20 milliards de dollars dans les cinq années à venir, et la Côte d’Ivoire cherche auprès de bailleurs de fonds traditionnels et de partenariats public-privé des financements pour plusieurs grands projets d’infrastructure.
Mais, à en croire Niale Kaba, les conditions mises par l’Exim Bank chinoise rendent ses prêts particulièrement attractifs.
"Je crois que les prêts de l’Exim Bank sont des prêts qui peuvent financer certains secteurs de manière pertinente (...) C’est une bonne occasion pour la Côte d’Ivoire de réaliser les investissements structurels nécessaires pour une croissance durable", explique-t-elle.
"Les taux sont bas, l’échéancier est long et nous disposons de délais de grâce de sept à neuf ans. Ce qui permet de faire les investissements et d’attendre un peu que cet investissement porte ses fruits avant de commencer à rembourser."