Il faut également noter que pendant les crises militaro politiques de 2002 et 2010, certaines infrastructures économiques ont été détruites, tandis que d’autres ont été dégradées. Pis, il n’y a pas eu d’investissements sérieux parce que l’Etat avait des priorités parmi lesquelles le défi de la sécurité et la réunification du pays. C’est dire que les pouvoirs publics doivent s’atteler à refaire ou réhabiliter les installations, les voiries, et autres dispositifs urbains. S’attaquer à de tels chantiers amènera les conseils municipaux à restaurer l’autorité de l’Etat qui n’a pas ou presque pas existé en période de crise. Certes les maires n’avaient pas croisé les bras, mais c’était tout comme, impuissants qu’ils étaient, au regard de l’insuffisance de moyens financiers et coercitifs. «Dans le brouhaha, l’on a construit sur des caniveaux, d’autres sont bouchés, des feux tricolores ont été détruits, la voirie dégradée… Il faut relancer l’assainissement, la voirie et la réhabilitation des infrastructures éducatifs », égrène le directeur de cabinet de N’Dohi Raymond. De manière traditionnelle, les populations attendent le maire sur l’insertion des jeunes, l’appui aux projets de femmes et à l’éducation, la voirie, l’assainissent et l’électrification publique. Il reste que les nouveaux élus en tiennent compte pour espérer satisfaire les attentes de leurs administrés.
Bidi Ignace
Bidi Ignace