Le spectacle était triste hier à la casse d'Anoumabo. Un incendie dont l'origine est à ce jour, inconnu, s'est déclaré dans la nuit du 6 au 7 Juillet dernier à la casse d'Anoumabo-Marcory, située non loin de l'Agence des Télécommunications de Côte d'Ivoire (Atci). Selon les témoins rencontrés hier, sur le site, c'est aux environs de 21 heures que le feu a commencé. « Nous avons été surpris quand le feu a commencé a ravagé tous les magasins. Moi je suis arrivé à 22 heures et il était impossible de s'approcher pour essayer de sauver quoi que ce soit », relate Senou Ibrahim, propriétaire d'un magasin calciné. Il explique que les sapeurs pompiers arrivés après, ont pu circonscrire le feu aux environs de 5 heures du matin. Ce, après plusieurs une rude bataille. Tant il était difficile pour eux, avec l'ampleur de l'incendie et les actes de vandalisme qui étaient perpétrés par des individus malveillants. Senou Ibrahim ajoute que son magasin de matériels informatique a brulé l'an dernier à cause d'une panne électrique.
Quelques mois après plusieurs efforts pour le réhabiliter, il se retrouve une fois de plus dans la même situation. « C'est écœurant. Tout mon matériel que j'ai renouvelé est partie en fumée », dit-il presqu'en larmes. Aboulaye Konaté lui, a vu son magasin de vente de réfrigérateurs et climatiseurs, bruler en un laps de temps. Il estime la valeur du matériel endommagé à 3 millions de FCFA. « On m'a informé aux environs de 21 heures qu'il y avait un incendie ici. Je suis arrivé sans perdre de temps. Depuis hier nuit, j'attendais que les pompiers éteignent le feu. Là, je vois qu'il ne reste plus rien de mon magasin», regrette Aboulaye Konaté. Zakaria Konaté, une autre victime, s'active tant bien que mal à rassembler les débris restant des 35 climatiseurs qu'il vendait dans son magasin. Après ces flammes, il compte revendre les "fers morts" à des ferrailleurs. Les artisans désemparés, disent avoir le regard tourné vers l'Association des Ferrailleurs des casses modernes de Côte d'Ivoire (AFECAMCI) et les autorités à l'effet de trouver une solution à leur problème.
Soumba.O
Quelques mois après plusieurs efforts pour le réhabiliter, il se retrouve une fois de plus dans la même situation. « C'est écœurant. Tout mon matériel que j'ai renouvelé est partie en fumée », dit-il presqu'en larmes. Aboulaye Konaté lui, a vu son magasin de vente de réfrigérateurs et climatiseurs, bruler en un laps de temps. Il estime la valeur du matériel endommagé à 3 millions de FCFA. « On m'a informé aux environs de 21 heures qu'il y avait un incendie ici. Je suis arrivé sans perdre de temps. Depuis hier nuit, j'attendais que les pompiers éteignent le feu. Là, je vois qu'il ne reste plus rien de mon magasin», regrette Aboulaye Konaté. Zakaria Konaté, une autre victime, s'active tant bien que mal à rassembler les débris restant des 35 climatiseurs qu'il vendait dans son magasin. Après ces flammes, il compte revendre les "fers morts" à des ferrailleurs. Les artisans désemparés, disent avoir le regard tourné vers l'Association des Ferrailleurs des casses modernes de Côte d'Ivoire (AFECAMCI) et les autorités à l'effet de trouver une solution à leur problème.
Soumba.O
