Plus de temps à perdre. Malgré un délai accordé aux retardataires, notamment ceux qui n’ont pu déposer leurs fiches à temps, le ministère de la Construction, de l’Urbanisme, de l’Assainissement et du Logement a entamé la deuxième phase du processus de traitement des dossiers concernant les logements sociaux. Cette seconde étape est relative au traitement des données, notamment leur numérisation. Elle consiste également à scanner tous les documents fournis par les pré-souscripteurs. A cet effet, plus de 144 agents ont été mobilisés par le ministère de la Construction. Hier, ces agents ont reçu la visite du chef de projet pré-souscription aux logements sociaux, Doumbia Brahima. Il a expliqué qu’il est venu informer la population de ce que le travail avance et que bientôt, elle aura les résultats. « Cette seconde phase durera jusqu’à la mi-juillet. Après le traitement, les fichiers seront remis au ministre de la Construction qui se chargera de les dispatcher aux différents opérateurs immobiliers. Ces opérateurs appelleront les pré-souscripteurs individuellement pour leur demander des compléments de dossier », a-t-il expliqué. Pour le moment, ce sont 46 opérateurs immobiliers, a-t-il ajouté, qui ont déposé leurs dossiers. La SICOGI, a déclaré M. Doumbia, fait partie des opérateurs candidats à la construction des logements. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, son travail s’est arrêté à la phase de pré-souscription. « Le travail de la SICOGI est arrivé à terme. Elle a remis le dossier au ministère. La SICOGI est un promoteur qui doit être traité au même titre que les autres opérateurs », a-t-il tranché. L’Etat, a laissé entendre Doumbia, pourrait accompagner les personnes dont les dossiers auront des difficultés. Au pire des cas, ceux qui verront leurs dossiers rejetés, a-t-il promis, seront remboursés. Indiquant par ailleurs que les retardataires ont encore 72 heures pour déposer leurs dossiers.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna