Les responsables du Fonds international pour le développement de la retraite active (Fidra), ont organisé un atelier de formation à l’intention de plusieurs journalistes le vendredi 5 juin dernier, pour présenter leur structure.
La rencontre, qui s’est tenue au Cerap à Cocody, visait essentiellement à mieux faire connaître le Fonds international pour le développement de la retraite active (Fidra), à remettre la question de la retraite au cœur des débats, mais aussi et surtout à présenter M. Eugène Kadet comme le point focal, chargé de la communication extérieure de cette structure. Vendredi dernier, à l’occasion de cet atelier, Mme Nadège Djatty, Directrice générale adjointe du Fidra n’a pas manqué de situer les raisons qui motivent les activités du Fidra. Selon elle, « pour nombre des retraités, ce temps de repos, qui devait être source de quiétude et d’épanouissement véritable, est vécu avec stress et amertume. En dépit de l’amenuisement de leurs revenus de remplacement, ils continuent de jouer un rôle financier important dans leurs familles et communautés. Bien souvent, ils sont même les seuls à avoir exercé une fonction rémunératrice. Et comme si ces difficultés financières ne suffisaient pas, ce sont les maladies qui viennent en rajouter au sentiment de solitude, d’inutilité, et d’abandon des retraités », a-elle expliqué. Face à ce drame social, les responsables du Fidra pensent que « nous avons tous le devoir de nous arrêter sur cette frange vulnérable de notre société, de ne point les oublier parce qu’ils sont les bâtisseurs de ce pays dont nous profitons tous ». On peut le dire, c’est un appel à un regard valorisant en direction des retraités et une façon de leur témoigner de la reconnaissance que le Fidra invite toute la société. Car, « le retraité n’est pas une personne finie, [il] il mérite que l’on s’intéresse à sa cause », a affirmé Madame Djatty. Il faut savoir que le Fidra existe depuis le mois de mai 2007 et compte à ce jour 26 000 clients. Qui sont les retraités de la Cgrae et de la Cnps. C’est un système financier décentralisé qui met à la disposition des retraités des produits financiers et non financiers. Le Fidra dispose de 5 agences à Abidjan et de plusieurs autres à l’intérieur du pays. En vue de donner une seconde vie socioprofessionnelle aux retraités, cette structure leur offre des prêts ordinaires (disponibles 72h après la demande), des prêts scolaires, prêts de financement de projet, d’aménagement logement (pour terminer notamment une maison inachevée), des avances sur pension et plusieurs autres avantages que le retraité n’est pas censé avoir ailleurs. Le retraité client du Fidra, (qui perçoit sa pension dans cette structure), peut même bénéficier d’une assurance-vie, d’une assurance santé et de divers conseils et assistances. Ces explications ont été fournies par M. Charles Mélèdje, Conseiller du Pdg du Fidra. Celui-ci a aussi souligné que même les personnes, encore en activité, peuvent ouvrir un compte dans cette micro-finance et bénéficier des mêmes produits financiers et non financiers. Au total, il est bon de retenir qu’avec le Fidra, c’est la fin de la marginalisation du retraité. Faut-il le souligner, M. Charles Mélèdje a annoncé un prix Fidra sur la retraite à l’intention des journalistes. D’une valeur d’un million francs Cfa, ce prix va récompenser d’ici à décembre 2013, le journaliste qui aura fait le meilleur article dans l’un des quatre grands genres du journalisme. L’article devra tenir sur une page entière et faire l’état des lieux, les difficultés et les initiatives privées ou publiques sur la vie des retraités
Bertin N’Guessan
La rencontre, qui s’est tenue au Cerap à Cocody, visait essentiellement à mieux faire connaître le Fonds international pour le développement de la retraite active (Fidra), à remettre la question de la retraite au cœur des débats, mais aussi et surtout à présenter M. Eugène Kadet comme le point focal, chargé de la communication extérieure de cette structure. Vendredi dernier, à l’occasion de cet atelier, Mme Nadège Djatty, Directrice générale adjointe du Fidra n’a pas manqué de situer les raisons qui motivent les activités du Fidra. Selon elle, « pour nombre des retraités, ce temps de repos, qui devait être source de quiétude et d’épanouissement véritable, est vécu avec stress et amertume. En dépit de l’amenuisement de leurs revenus de remplacement, ils continuent de jouer un rôle financier important dans leurs familles et communautés. Bien souvent, ils sont même les seuls à avoir exercé une fonction rémunératrice. Et comme si ces difficultés financières ne suffisaient pas, ce sont les maladies qui viennent en rajouter au sentiment de solitude, d’inutilité, et d’abandon des retraités », a-elle expliqué. Face à ce drame social, les responsables du Fidra pensent que « nous avons tous le devoir de nous arrêter sur cette frange vulnérable de notre société, de ne point les oublier parce qu’ils sont les bâtisseurs de ce pays dont nous profitons tous ». On peut le dire, c’est un appel à un regard valorisant en direction des retraités et une façon de leur témoigner de la reconnaissance que le Fidra invite toute la société. Car, « le retraité n’est pas une personne finie, [il] il mérite que l’on s’intéresse à sa cause », a affirmé Madame Djatty. Il faut savoir que le Fidra existe depuis le mois de mai 2007 et compte à ce jour 26 000 clients. Qui sont les retraités de la Cgrae et de la Cnps. C’est un système financier décentralisé qui met à la disposition des retraités des produits financiers et non financiers. Le Fidra dispose de 5 agences à Abidjan et de plusieurs autres à l’intérieur du pays. En vue de donner une seconde vie socioprofessionnelle aux retraités, cette structure leur offre des prêts ordinaires (disponibles 72h après la demande), des prêts scolaires, prêts de financement de projet, d’aménagement logement (pour terminer notamment une maison inachevée), des avances sur pension et plusieurs autres avantages que le retraité n’est pas censé avoir ailleurs. Le retraité client du Fidra, (qui perçoit sa pension dans cette structure), peut même bénéficier d’une assurance-vie, d’une assurance santé et de divers conseils et assistances. Ces explications ont été fournies par M. Charles Mélèdje, Conseiller du Pdg du Fidra. Celui-ci a aussi souligné que même les personnes, encore en activité, peuvent ouvrir un compte dans cette micro-finance et bénéficier des mêmes produits financiers et non financiers. Au total, il est bon de retenir qu’avec le Fidra, c’est la fin de la marginalisation du retraité. Faut-il le souligner, M. Charles Mélèdje a annoncé un prix Fidra sur la retraite à l’intention des journalistes. D’une valeur d’un million francs Cfa, ce prix va récompenser d’ici à décembre 2013, le journaliste qui aura fait le meilleur article dans l’un des quatre grands genres du journalisme. L’article devra tenir sur une page entière et faire l’état des lieux, les difficultés et les initiatives privées ou publiques sur la vie des retraités
Bertin N’Guessan