Elle n’aime pas se livrer dans la presse ! Donc, quand qu’elle décide de parler, c’est un événement. Demain, mercredi, Mme Irène Assa Vieira, Directeur général du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur, sera face la presse nationale, à la salle Abissa 2 de l’hôtel Pullman, au Plateau. Trois raisons essentielles motivent cette sortie attendue du Burida. Primo, il s’agira, pour Mme Vieira, de faire le bilan de la première phase de la campagne de communication que le Burida a initiée lors des récentes élections législatives, municipales et régionales. On se rappelle qu’avant ces scrutins, il avait invité les candidats à solliciter une autorisation préalable avant toute utilisation publique des œuvres de l’esprit. Face aux journalistes, Mme Vieira dira donc qui a payé et qui refuse de payer. Secundo, cette société de gestion collective de droits de propriété littéraire et artistique fera le point sur sa réforme et sa restructuration en cours depuis février 2012. Des actions ont été menées, des projets initiés, avec en toile de fond, la révision des textes, l’élaboration de plusieurs outils de gouvernance, une réorganisation interne profonde de la gestion… Au cours de cette rencontre, le Burida fera une revue du chemin parcouru, en évoquant les acquis et les défis à venir. Tertio, Mme Vieira et son équipe solliciteront avec la presse un « partenariat vrai », fondé sur le respect des valeurs cardinales qui régissent aussi bien le mandat de gestion des droits qu’exerce le Burida, que le devoir d’informer juste qui incombe aux organes de presse. L’objectif de ce « contrat spécial » sera d’inciter ces deux parties à remplir au mieux leurs missions respectives. Et surtout d’ouvrir une nouvelle page de la collaboration entre le Burida et les médias, qui, on l’espère, sera fructueux.
Y. Sangaré
Y. Sangaré
