Le Parquet d’Abidjan a déclaré, lundi, coupable d’abus de biens sociaux, l’ex-président du Conseil de gestion du Fonds de Développement et de Promotion des activités des producteurs de Café-Cacao (Fdpcc), Henri Kassi Amouzou, dans le cadre du procès des anciens barons de la filière café-cacao.
Dans un réquisitoire qui a duré plus de trois heures, le procureur Fernand Oulaye a indiqué que d’une manière générale ‘’ Henri Amouzou utilise les biens de la société Fdpcc à des biens personnels’’. Pour cela, a poursuivi le magistrat, il est ‘’ déclaré coupable d’abus de biens sociaux’’.
Le parquet reproche à M. Amouzou d’avoir perçu ‘’ en espèce la somme de 3, 1 milliards de francs CFA au titre d’un budget de souveraineté’’, en observant, par ailleurs que l’ex-patron du Fdpcc s’est fait octroyé des ‘’ primes de fin d’année à hauteur de 2,443 millions de francs CFA’’. Ce qui est contraire, selon le procureur, aux textes de la structure.
S’appuyant sur un rapport de l’Inspection générale de l’Etat, le Parquet a dénoncé une subvention de 35,2 milliards faite à l’Association nationale des producteurs de Côte d’Ivoire (Anaproci, une faitière de la filière dirigée, également, par M. Amouzou). ‘’Il y avait une unicité de caisse entre le Fdpcc et l’Anaproci ‘’, a révélé le procureur Fernand Oulaye.
En précisant que les structures de la filière café-cacao ‘’ existent par la seule volonté de l’Etat’’, le parquet a fait mention de plusieurs cas de financements ‘’ occultes’’ dans ‘’un contexte de corruption et de surfacture prémédité’’.
Arrêtés en juin 2008 sous le régime de Laurent Gbagbo, Henri Amouzou et une trentaine de prévenus (dirigeants des structures de la filière café-cacao et certains de leurs collaborateurs) sont poursuivis pour détournement de fonds, escroquerie, abus de biens sociaux, abus de confiance, faux et usage de faux. Après vingt-six mois de détention préventive, leur procès a débuté en janvier 2012.
HS/ls/APA
Dans un réquisitoire qui a duré plus de trois heures, le procureur Fernand Oulaye a indiqué que d’une manière générale ‘’ Henri Amouzou utilise les biens de la société Fdpcc à des biens personnels’’. Pour cela, a poursuivi le magistrat, il est ‘’ déclaré coupable d’abus de biens sociaux’’.
Le parquet reproche à M. Amouzou d’avoir perçu ‘’ en espèce la somme de 3, 1 milliards de francs CFA au titre d’un budget de souveraineté’’, en observant, par ailleurs que l’ex-patron du Fdpcc s’est fait octroyé des ‘’ primes de fin d’année à hauteur de 2,443 millions de francs CFA’’. Ce qui est contraire, selon le procureur, aux textes de la structure.
S’appuyant sur un rapport de l’Inspection générale de l’Etat, le Parquet a dénoncé une subvention de 35,2 milliards faite à l’Association nationale des producteurs de Côte d’Ivoire (Anaproci, une faitière de la filière dirigée, également, par M. Amouzou). ‘’Il y avait une unicité de caisse entre le Fdpcc et l’Anaproci ‘’, a révélé le procureur Fernand Oulaye.
En précisant que les structures de la filière café-cacao ‘’ existent par la seule volonté de l’Etat’’, le parquet a fait mention de plusieurs cas de financements ‘’ occultes’’ dans ‘’un contexte de corruption et de surfacture prémédité’’.
Arrêtés en juin 2008 sous le régime de Laurent Gbagbo, Henri Amouzou et une trentaine de prévenus (dirigeants des structures de la filière café-cacao et certains de leurs collaborateurs) sont poursuivis pour détournement de fonds, escroquerie, abus de biens sociaux, abus de confiance, faux et usage de faux. Après vingt-six mois de détention préventive, leur procès a débuté en janvier 2012.
HS/ls/APA