Abidjan (Côte d’Ivoire) - Innocent Anaky Kobenan, Président du Mouvement des Forces de l’Avenir (MFA), parti allié au Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir), a exprimé, jeudi, dans une déclaration parvenue à APA, son désaccord avec le verdict de la chambre d’accusation qui a renvoyé, mercredi, 84 proches de l’ex-Chef d’Etat, Laurent Gbagbo, devant la Cour d’Assises.
Dans cette déclaration, le Président du MFA, parti de la mouvance présidentielle, dénonce que ‘'prendre la décision d'organiser des assises, ce qui peut supposer de nombreux mois avant le procès, n'est pas le grand big bang politique et social auquel le peuple aspire en silence''.
‘'La réconciliation est un tout, ou l'on estime qu'elle s'impose pour la paix, l'harmonie et le développement du pays, et on y adhère alors totalement, en prenant les décisions politiques d'exception qui vont y conduire, ou alors, l'on estime que la Côte d'Ivoire est retombée dans un stade normal où la grave crise postélectorale n'est plus qu'un simple épisode, presque un fait divers du passé, qui ne relève que du droit commun et de la justice ordinaire'' estime le Président du MFA.
Rappelant, également, que la réconciliation est ‘'un impératif'' comme ‘'le redressement de l'économie'', elle devient ‘'un enjeu national''. Il a dans la foulée invité le Chef de l'Etat à ‘'se décider, à s'informer largement et à prendre en compte ce qui est la vox populi en Côte d'Ivoire, 30 mois après la prise du pouvoir''.
Car, estime-t-il, les ivoiriens ne ‘'cherchent plus palabre'' ou des poux dans les cheveux de leurs voisins.
Ils ont tous eu des enfants, parents et amis massacrés ou morts d'une manière atroce depuis que notre pays est tombé en zone de turbulence, en 2002, jusqu'au point final de cette crise, au premier semestre 2011''.
M. Anaky précise que ‘' les ivoiriens ont déjà décidé de tracer un trait sur ce passé douloureux, pour aller de l'avant et revivre ensemble''.
.La Chambre d'accusation avait confirmé, mercredi, les charges retenues contre 84 pro-Gbagbo dont son épouse Simone Ehivet Gbagbo et son fils Michel Gbagbo, ainsi que le Président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'guessan et l'ex-Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
Poursuivis pour "atteinte à la sûreté de l'Etat, complot contre la défense nationale, atteinte à l'autorité de l'Etat, constitution et direction de bande armée, attentat à l'ordre public'', ils ont été renvoyés devant la Cour d'assises pour un procès dont la date n'est pas encore fixée.
Ces partisans de l'ancien parti au pouvoir, ont été, pour la plus part, arrêtés le 11 avril 2011, à la fin de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011, alors qu'ils étaient avec Laurent Gbagbo, retranché dans son bunker de la résidence présidentielle à Cocody.
Dans cette déclaration, le Président du MFA, parti de la mouvance présidentielle, dénonce que ‘'prendre la décision d'organiser des assises, ce qui peut supposer de nombreux mois avant le procès, n'est pas le grand big bang politique et social auquel le peuple aspire en silence''.
‘'La réconciliation est un tout, ou l'on estime qu'elle s'impose pour la paix, l'harmonie et le développement du pays, et on y adhère alors totalement, en prenant les décisions politiques d'exception qui vont y conduire, ou alors, l'on estime que la Côte d'Ivoire est retombée dans un stade normal où la grave crise postélectorale n'est plus qu'un simple épisode, presque un fait divers du passé, qui ne relève que du droit commun et de la justice ordinaire'' estime le Président du MFA.
Rappelant, également, que la réconciliation est ‘'un impératif'' comme ‘'le redressement de l'économie'', elle devient ‘'un enjeu national''. Il a dans la foulée invité le Chef de l'Etat à ‘'se décider, à s'informer largement et à prendre en compte ce qui est la vox populi en Côte d'Ivoire, 30 mois après la prise du pouvoir''.
Car, estime-t-il, les ivoiriens ne ‘'cherchent plus palabre'' ou des poux dans les cheveux de leurs voisins.
Ils ont tous eu des enfants, parents et amis massacrés ou morts d'une manière atroce depuis que notre pays est tombé en zone de turbulence, en 2002, jusqu'au point final de cette crise, au premier semestre 2011''.
M. Anaky précise que ‘' les ivoiriens ont déjà décidé de tracer un trait sur ce passé douloureux, pour aller de l'avant et revivre ensemble''.
.La Chambre d'accusation avait confirmé, mercredi, les charges retenues contre 84 pro-Gbagbo dont son épouse Simone Ehivet Gbagbo et son fils Michel Gbagbo, ainsi que le Président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'guessan et l'ex-Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
Poursuivis pour "atteinte à la sûreté de l'Etat, complot contre la défense nationale, atteinte à l'autorité de l'Etat, constitution et direction de bande armée, attentat à l'ordre public'', ils ont été renvoyés devant la Cour d'assises pour un procès dont la date n'est pas encore fixée.
Ces partisans de l'ancien parti au pouvoir, ont été, pour la plus part, arrêtés le 11 avril 2011, à la fin de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011, alors qu'ils étaient avec Laurent Gbagbo, retranché dans son bunker de la résidence présidentielle à Cocody.