Abidjan – Le ministre du Commerce, de l´Artisanat et de la Promotion des PME, Jean-Louis Billon a procédé, vendredi à Abidjan, avec l’appui de la Société financière internationale (IFC), au lancement officiel du 1er programme de crédit-bail en Côte d’Ivoire.
A cette occasion, M. Billon s’est réjoui du soutien de l’IFC qui fédère les initiatives des secteurs privé et public, et souligné que le Gouvernement ivoirien fait de la restructuration et de l’appui au développement des petites et moyennes entreprises (PME), un objectif central pour atteindre l’émergence en 2020.
Rappelant que les PME représentent 18% du PIB et 20% de l’emploi moderne, le premier responsable de la promotion des PME a toutefois regretté que leur développement soit entravé par diverses contraintes.
Celles-ci sont liées, entre autres, aux difficultés d’accès aux financements, aux marchés publics et extérieurs; au manque d’équipement; aux coûts de production élévés; à la faible diversification du tissu industriel; au déficit en capacité managériale; à la faible promotion du management privé.
Le ministre s’est donc félicité de l’opportunité qu’offre le crédit-bail pour l’équipement des PME en Côte d’Ivoire qui, à cause du pillage de leurs outils de production -dont la proportion est difficile à établir- du fait de la décennie de crise, ont vu leur vulnérabilité s’accroître et leur nompbre baisser.
Tout en précisant que son ministère a identifié six actes stratégiques dont l’un consacré aux PME, en termes de stratégies de développement, de renforcement du cadre institutionnel et de soutiens multiformes, il a réaffirmé l’engagement de l’Etat à initier ou accompagner toutes les actions visant la réduction de la pauvreté et le renforcement de la visibilité des entreprises.
Auparavant, la représentante permanente d’IFC en Côte d’Ivoire, Cassandra Colbert s’est appesantie sur l’importance du pays dans le programme de crédit-bail (leasing, en anglais). “Economie la plus importante de l’Afrique de l’Ouest francophone, la Côte d’Ivoire peut devenir dans la région un exemple de premier plan des possibilités infinies qu’offre le crédit-bail en matière de contribution à la croissance économique”, indique-t-elle.
La Côte d’Ivoire est l’un des huit pays soutenus par l’Initiative d’IFC en faveur des Etats touchés par des conflits en Afrique qui aide les pays à reconstruire leur économie après un conflit. Ce qui justifie le lancement du crédit-bail, en vue de promouvoir le rôle de ce mécanisme de financement alternatif en faveur des PME.
Le crédit-bail est un produit financier alternatif permettant aux PME de financer leurs équipements, sans un recours systématique aux garanties traditionnelles hypothécaires. Afin de l’introduire en Côte d’Ivoire, l’IFC travaillera avec le Gouvernement et les bailleurs de fonds à renforcer l’environnement législatif, réglémentaire, fiscal et comptable applicable au crédit-bail, a souligné Mme Colbert.
Quant à l’expert international en crédit-bail à IFC, le Tunisien Riadh Naouar, il a présenté son rôle dans le financement des PME-PMI. Tout en s’appesantissant sur les avantages du crédit-bail, il a noté qu’il couvre une large gamme de PME, constitue un contrat tripartite (client – fournisseur d’équipement – crédit bailleur), a un financement à moyen terme (3-7 ans) avec des conditions d’octroi plus souples que le crédit classique, une approche commerciale plus agressive ciblant la PME, un financement plus souple, flexible, rapide pour la PME.
Introduit en 1979 en Côte d’Ivoire, le crédit-bail connaît encore un taux de marché trop faible, à l’instar de la situation dans les autres pays du continent, a indiqué Riadh Naouar. Il a toutefois expliqué qu’avec ses 35 milliards FCFA financés dans le pays, la Côte d’Ivoire reste le marché le plus important du crédit-bail dans l’espace UEMOA.
Ce pays faisait partie du 1er programme approuvé en 2008, mais n’a pu en bénéficier en raison de la crise. IFC vient donc d’approuver, le 28 mai, la continuité de cette initiative qui concerne, en plus de la Côte d’Ivoire, neuf autres Etats. Membre du Groupe de la Banque mondiale, IFC est la principale institution de développement au service du secteur privé.
A cette occasion, M. Billon s’est réjoui du soutien de l’IFC qui fédère les initiatives des secteurs privé et public, et souligné que le Gouvernement ivoirien fait de la restructuration et de l’appui au développement des petites et moyennes entreprises (PME), un objectif central pour atteindre l’émergence en 2020.
Rappelant que les PME représentent 18% du PIB et 20% de l’emploi moderne, le premier responsable de la promotion des PME a toutefois regretté que leur développement soit entravé par diverses contraintes.
Celles-ci sont liées, entre autres, aux difficultés d’accès aux financements, aux marchés publics et extérieurs; au manque d’équipement; aux coûts de production élévés; à la faible diversification du tissu industriel; au déficit en capacité managériale; à la faible promotion du management privé.
Le ministre s’est donc félicité de l’opportunité qu’offre le crédit-bail pour l’équipement des PME en Côte d’Ivoire qui, à cause du pillage de leurs outils de production -dont la proportion est difficile à établir- du fait de la décennie de crise, ont vu leur vulnérabilité s’accroître et leur nompbre baisser.
Tout en précisant que son ministère a identifié six actes stratégiques dont l’un consacré aux PME, en termes de stratégies de développement, de renforcement du cadre institutionnel et de soutiens multiformes, il a réaffirmé l’engagement de l’Etat à initier ou accompagner toutes les actions visant la réduction de la pauvreté et le renforcement de la visibilité des entreprises.
Auparavant, la représentante permanente d’IFC en Côte d’Ivoire, Cassandra Colbert s’est appesantie sur l’importance du pays dans le programme de crédit-bail (leasing, en anglais). “Economie la plus importante de l’Afrique de l’Ouest francophone, la Côte d’Ivoire peut devenir dans la région un exemple de premier plan des possibilités infinies qu’offre le crédit-bail en matière de contribution à la croissance économique”, indique-t-elle.
La Côte d’Ivoire est l’un des huit pays soutenus par l’Initiative d’IFC en faveur des Etats touchés par des conflits en Afrique qui aide les pays à reconstruire leur économie après un conflit. Ce qui justifie le lancement du crédit-bail, en vue de promouvoir le rôle de ce mécanisme de financement alternatif en faveur des PME.
Le crédit-bail est un produit financier alternatif permettant aux PME de financer leurs équipements, sans un recours systématique aux garanties traditionnelles hypothécaires. Afin de l’introduire en Côte d’Ivoire, l’IFC travaillera avec le Gouvernement et les bailleurs de fonds à renforcer l’environnement législatif, réglémentaire, fiscal et comptable applicable au crédit-bail, a souligné Mme Colbert.
Quant à l’expert international en crédit-bail à IFC, le Tunisien Riadh Naouar, il a présenté son rôle dans le financement des PME-PMI. Tout en s’appesantissant sur les avantages du crédit-bail, il a noté qu’il couvre une large gamme de PME, constitue un contrat tripartite (client – fournisseur d’équipement – crédit bailleur), a un financement à moyen terme (3-7 ans) avec des conditions d’octroi plus souples que le crédit classique, une approche commerciale plus agressive ciblant la PME, un financement plus souple, flexible, rapide pour la PME.
Introduit en 1979 en Côte d’Ivoire, le crédit-bail connaît encore un taux de marché trop faible, à l’instar de la situation dans les autres pays du continent, a indiqué Riadh Naouar. Il a toutefois expliqué qu’avec ses 35 milliards FCFA financés dans le pays, la Côte d’Ivoire reste le marché le plus important du crédit-bail dans l’espace UEMOA.
Ce pays faisait partie du 1er programme approuvé en 2008, mais n’a pu en bénéficier en raison de la crise. IFC vient donc d’approuver, le 28 mai, la continuité de cette initiative qui concerne, en plus de la Côte d’Ivoire, neuf autres Etats. Membre du Groupe de la Banque mondiale, IFC est la principale institution de développement au service du secteur privé.