ABIDJAN (Région des Lagunes) - Le patron du groupe Randgold Resources, qui exploite la plus importante mine d’or de Côte d’Ivoire, a appelé dimanche les autorités à avancer sur la réforme du code minier, après que ce portefeuille a changé de titulaire au gouvernement.
Pour Dennis Marc Bristow, Pdg de Randgold Resources, la crise "que traverse l’industrie aurifère mondiale, occasionnée par la baisse des cours de l’or, a été aggravée en Côte d’Ivoire par l’incertitude persistante sur la révision en cours du code minier du pays", a indiqué la compagnie dans un communiqué.
"En conséquence de quoi, des sociétés minières sont en train de se retirer de la Côte d’Ivoire, de retarder ou de réduire leurs projets dans le pays", ajoute le texte publié à l’issue d’une visite de M. Bristow.
Les discussions autour du nouveau code minier "devraient aboutir à un résultat +gagnant-gagnant+ entre les compagnies minières et le gouvernement", a toutefois affirmé à l’AFP M. Bristow, dont la compagnie exploite depuis 2011 la mine de Tongon (nord).
"Ce qui est important, c’est de réussir à mettre en place la stabilité fiscale dans ce code pour rassurer les investisseurs. La participation de la Banque mondiale à la préparation de ce code est un bon présage pour élaborer un code minier consensuel et très compétitif et attractif", a-t-il estimé.
Adama Toungara, ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, s’est vu retirer jeudi le portefeuille des mines, désormais confié au ministre de l’Industrie Jean Claude Brou. Il était critiqué notamment pour le retard pris dans la réforme du code minier.
Publiquement mais surtout en coulisses, des industriels étrangers avaient vivement critiqué les projets du gouvernement, arguant en particulier qu’un alourdissement des taxes pesant sur leurs groupes entraverait le développement du secteur.
Le président Alassane Ouattara a exprimé son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays minier, alors que seuls l’or et le manganèse y sont pour l’heure extraits de manière industrielle. L’activité minière ne représente pas plus de 5% du produit intérieur brut, selon les données officielles.
Pour Dennis Marc Bristow, Pdg de Randgold Resources, la crise "que traverse l’industrie aurifère mondiale, occasionnée par la baisse des cours de l’or, a été aggravée en Côte d’Ivoire par l’incertitude persistante sur la révision en cours du code minier du pays", a indiqué la compagnie dans un communiqué.
"En conséquence de quoi, des sociétés minières sont en train de se retirer de la Côte d’Ivoire, de retarder ou de réduire leurs projets dans le pays", ajoute le texte publié à l’issue d’une visite de M. Bristow.
Les discussions autour du nouveau code minier "devraient aboutir à un résultat +gagnant-gagnant+ entre les compagnies minières et le gouvernement", a toutefois affirmé à l’AFP M. Bristow, dont la compagnie exploite depuis 2011 la mine de Tongon (nord).
"Ce qui est important, c’est de réussir à mettre en place la stabilité fiscale dans ce code pour rassurer les investisseurs. La participation de la Banque mondiale à la préparation de ce code est un bon présage pour élaborer un code minier consensuel et très compétitif et attractif", a-t-il estimé.
Adama Toungara, ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, s’est vu retirer jeudi le portefeuille des mines, désormais confié au ministre de l’Industrie Jean Claude Brou. Il était critiqué notamment pour le retard pris dans la réforme du code minier.
Publiquement mais surtout en coulisses, des industriels étrangers avaient vivement critiqué les projets du gouvernement, arguant en particulier qu’un alourdissement des taxes pesant sur leurs groupes entraverait le développement du secteur.
Le président Alassane Ouattara a exprimé son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays minier, alors que seuls l’or et le manganèse y sont pour l’heure extraits de manière industrielle. L’activité minière ne représente pas plus de 5% du produit intérieur brut, selon les données officielles.