Yamoussoukro – Dans l'attente de la tenue de la troisième conférence du Traité d'amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d'Ivoire et le Burkina-Faso, mardi, les premiers ministres des deux pays ont inauguré, lundi, à Yamoussoukro, le centre d'hémodialyse et celui de la transfusion sanguine dont le gouvernement burkinabé a exprimé sa volonté de s'en inspirer.
Le Premier ministre du Burkina, Beyon Luc Adolphe Tiao, révélant que son pays ne dispose que d'un seul centre d'hémodialyse, a exprimé son intérêt de s'inspirer de l'expérience de la Côte d'Ivoire qui en compte désormais quatre avec des spécialistes en œuvre depuis 20 ans pour sauver la vie des patients.
"Vous savez, l'hémodialyse est un système très complexe qui permet de prolonger de beaucoup la vie des malades qui ont un problème d'insuffisance rénale. Tout à l'heure, le professeur nous disait qu'ils ont des patients ivoiriens qui font l'hémodialyse depuis 20 ans. En tout cas, nous espérons renforcer notre coopération dans le domaine de la santé, particulièrement dans l'hémodialyse, afin que cela puisse nous aider au Burkina Faso à faire des progrès", a déclaré le chef du gouvernement burkinabé.
Il a souligné qu'il faut continuer à former davantage les jeunes médecins qui voudraient s'engager dans ce domaine qui est très important pour la santé.
Quant au Premier ministre ivoirien, après avoir souligné l'importance de ce centre, il a souhaité que l'un des éléments forts qu'il faudrait peut-être travailler, c'est l'aspect prévention, afin qu'il y ait "de moins en moins de malades, parce que c'est quand même assez lourd".
Les deux premiers ministres ont salué, à sa juste valeur, le CTS de Yamoussoukro, le sang devenant une denrée de plus en plus rare dans les hôpitaux. Ils ont invité les populations à avoir la culture de don de sang pour sauver des vies humaines.
Dans le souci de contribuer à la politique nationale de décentralisation des soins publics, la Fondation MTN a décidé d'assister le Service d'aide médicale d'urgence (SAMU) de Côte d'Ivoire en construisant et en équipant l'unité d'hémodialyse de Yamoussoukro, d'un coût de 97 millions de F CFA. Elle compte huit postes de dialyse.
Le Centre de transfusion sanguine, lui, a été financé par les USA à travers le PEPFAR, à hauteur de 360 millions deF CFA.
Le centre d'hémodialyse de Yamoussoukro est le quatrième en dehors des trois autres concentrés à Abidjan.Jusqu'ici, seuls 2% de la population atteints de l'insuffisance rénale sont pris en charge dans ces trois centres, d'où l'importance de celui de Yamoussoukro, rappelle-t-on.
Les deux chefs de gouvernement ont visité également le Centre de commandement des opérations (CCDO) en phase d'installation à la préfecture de région.
(Aip)
Zgrp/kp
Le Premier ministre du Burkina, Beyon Luc Adolphe Tiao, révélant que son pays ne dispose que d'un seul centre d'hémodialyse, a exprimé son intérêt de s'inspirer de l'expérience de la Côte d'Ivoire qui en compte désormais quatre avec des spécialistes en œuvre depuis 20 ans pour sauver la vie des patients.
"Vous savez, l'hémodialyse est un système très complexe qui permet de prolonger de beaucoup la vie des malades qui ont un problème d'insuffisance rénale. Tout à l'heure, le professeur nous disait qu'ils ont des patients ivoiriens qui font l'hémodialyse depuis 20 ans. En tout cas, nous espérons renforcer notre coopération dans le domaine de la santé, particulièrement dans l'hémodialyse, afin que cela puisse nous aider au Burkina Faso à faire des progrès", a déclaré le chef du gouvernement burkinabé.
Il a souligné qu'il faut continuer à former davantage les jeunes médecins qui voudraient s'engager dans ce domaine qui est très important pour la santé.
Quant au Premier ministre ivoirien, après avoir souligné l'importance de ce centre, il a souhaité que l'un des éléments forts qu'il faudrait peut-être travailler, c'est l'aspect prévention, afin qu'il y ait "de moins en moins de malades, parce que c'est quand même assez lourd".
Les deux premiers ministres ont salué, à sa juste valeur, le CTS de Yamoussoukro, le sang devenant une denrée de plus en plus rare dans les hôpitaux. Ils ont invité les populations à avoir la culture de don de sang pour sauver des vies humaines.
Dans le souci de contribuer à la politique nationale de décentralisation des soins publics, la Fondation MTN a décidé d'assister le Service d'aide médicale d'urgence (SAMU) de Côte d'Ivoire en construisant et en équipant l'unité d'hémodialyse de Yamoussoukro, d'un coût de 97 millions de F CFA. Elle compte huit postes de dialyse.
Le Centre de transfusion sanguine, lui, a été financé par les USA à travers le PEPFAR, à hauteur de 360 millions deF CFA.
Le centre d'hémodialyse de Yamoussoukro est le quatrième en dehors des trois autres concentrés à Abidjan.Jusqu'ici, seuls 2% de la population atteints de l'insuffisance rénale sont pris en charge dans ces trois centres, d'où l'importance de celui de Yamoussoukro, rappelle-t-on.
Les deux chefs de gouvernement ont visité également le Centre de commandement des opérations (CCDO) en phase d'installation à la préfecture de région.
(Aip)
Zgrp/kp
