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Économie Publié le mardi 30 juillet 2013 | Le Patriote

Procès café-cacao / Me Essis Georgette, représentant l’Etat “Nous sommes dans une arène juridique et non politique”

Le procès des ex-dirigeants de la filière café-cacao se poursuit et n'a pas encore fini de livrer ses secrets. Hier au Tribunal de première instance du Plateau, Me Essis Georgette, représentant l'Etat, a demandé que les débats soient recentrés. « Il est temps qu'on arrête de politiser les débats. Nous sommes dans une arène juridique et non politique. Les avocats de la défense devaient chercher à prouver l'innocence de leur client plutôt que de glisser sur le terrain politique», regrette-elle. Pour Me Essis, les avocats de la défense devraient jouer véritablement leur rôle en défendant leurs clients. « Ce n'est pas en indexant des ministres de l'ancien régime où l'ex-président de la République qu'ils réussiront à tirer leur client d'affaire. Il s'agit d'argumenter ou bien de reconnaître les faits et demander pardon en toute humilité », a-t-elle ajouté. Mais pour la partie civile, les choses ne se perçoivent pas de cette façon. Les avocats ont demandé réparation pour les infractions reprochées aux prévenus. Selon Me Koffi Obeng, représentant le Conseil café-cacao, cette structure est en droit d'exiger réparation, dans la mesure où les structures en charge de la gestion de la filière café-cacao ont été dissoutes par l'Etat qui les avait mandatés. Par ailleurs, il estime que la partie civile est bel et bien fondée contrairement à ce que dit l'autre partie. « Lorsqu'on dit que la prescription est caduque sans démonstration, sans précision, nous répondons que la défense n'est pas à mesure de le prouver », indique-t-il. Les débats reprennent, ce matin.

Sogona Sidibé
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