Le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de l’organisation régionale ouest-africaine, s’est déclaré hier confiant que tous les candidats à l’élection présidentielle au Mali accepteraient les résultats des urnes.
"Evidemment, nous attendons tous la décision du peuple malien. Félicitations au peuple malien, et je pense que tous les candidats accepteront les résultats des urnes", a déclaré M. Ouattara, qui préside actuellement la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Il a salué le déroulement du vote de dimanche, jugeant "remarquable qu’après le coup d’Etat de mars 2012, donc 16 mois après, en juillet 2013, on puisse organiser des élections démocratiques, apaisées, dans un environnement de campagne civilisée".
Le président Ouattara s’exprimait lors d’une conférence de presse dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro, après un Conseil des ministres conjoint Côte d’Ivoire-Burkina Faso en compagnie de son homologue burkinabè Blaise Compaoré.
"Ce qui se passe aujourd’hui au Mali est un acte politique majeur", a affirmé pour sa part M. Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne.
"Notre souhait, c’est bien sûr que les résultats désignent un président légitimement choisi par les Maliens afin que nous puissions continuer les négociations pour permettre d’aller vers une paix définitive dans ce pays", a-t-il ajouté.
Le Mali attendait toujours hier les résultats officiels pour savoir si un second tour aurait lieu le 11 août.
Lundi dernier, un des favoris, l’ex-ministre Soumaïla Cissé, 63 ans, avait jugé qu’un second tour était "indispensable et inévitable", tandis que des médias maliens estimaient que son principal rival, l’ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, 68 ans, l’avait emporté dès le premier tour.
Près de 6,9 millions d’électeurs étaient appelés à choisir leur président, qui aura pour mission de redresser leur pays, traumatisé par 18 mois de crise politique et militaire.
"Evidemment, nous attendons tous la décision du peuple malien. Félicitations au peuple malien, et je pense que tous les candidats accepteront les résultats des urnes", a déclaré M. Ouattara, qui préside actuellement la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Il a salué le déroulement du vote de dimanche, jugeant "remarquable qu’après le coup d’Etat de mars 2012, donc 16 mois après, en juillet 2013, on puisse organiser des élections démocratiques, apaisées, dans un environnement de campagne civilisée".
Le président Ouattara s’exprimait lors d’une conférence de presse dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro, après un Conseil des ministres conjoint Côte d’Ivoire-Burkina Faso en compagnie de son homologue burkinabè Blaise Compaoré.
"Ce qui se passe aujourd’hui au Mali est un acte politique majeur", a affirmé pour sa part M. Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne.
"Notre souhait, c’est bien sûr que les résultats désignent un président légitimement choisi par les Maliens afin que nous puissions continuer les négociations pour permettre d’aller vers une paix définitive dans ce pays", a-t-il ajouté.
Le Mali attendait toujours hier les résultats officiels pour savoir si un second tour aurait lieu le 11 août.
Lundi dernier, un des favoris, l’ex-ministre Soumaïla Cissé, 63 ans, avait jugé qu’un second tour était "indispensable et inévitable", tandis que des médias maliens estimaient que son principal rival, l’ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, 68 ans, l’avait emporté dès le premier tour.
Près de 6,9 millions d’électeurs étaient appelés à choisir leur président, qui aura pour mission de redresser leur pays, traumatisé par 18 mois de crise politique et militaire.