Dans la quête d’une amnistie générale pour les prisonniers politiques, une délégation du COJEP conduite par le président par intérim, Joël Poté, a rencontré la direction du parti au pouvoir le RDR, pour des échanges ’’fraternels et humains’’ en vue de la reprise du dialogue ‘’républicain’’.
C’était le mardi 30 juillet 2013 au siège du RDR à la rue Lepic de Cocody. Précisant que le Cojep a fait sa mue et que cette organisation autrefois, groupe de pression, se veut aujourd’hui un parti politique. Joël Poté, a exprimé au secrétaire général du RDR, son souhait de voir le président de la république accorder une amnistie générale aux prisonniers politiques. Gage selon lui d’une réconciliation sincère entre filles et fils de la Côte d’Ivoire. « Le président de la république Alassane Ouattara a le devoir historique de réconcilier les ivoiriens. Son appel à l’opposition est à saluer. Mais son appel doit être accompagné par un acte fort : La libération des prisonniers politiques. Car le choix de l’amnistie pour la réconciliation s’impose à tous les Ivoiriens », a soutenu Joël Poté. Rappelant la vive volonté du président de la République à réconcilier les ivoiriens, le secrétaire général du RDR, Amadou Soumahoro, a pour sa part, salué la nouvelle démarche du Cojep et accepté la main tendue du Cojep. « Parce que nous sommes des Houphouetistes, et que nous cherchons les solutions dans la fraternité, nous voyons en vous quelque part des partenaires avec lesquels nous allons continuer les discussions. Le pôle ne sera plus rompu entre le RDR et le Cojep. Et nous nous ferons fort de transmettre votre clémence au chef de l’Etat ».
‘’Nous n’avons pas honte de reconnaître qu’on a fauté’’
Poursuivant, Amadou Soumahoro a relevé le fait que les responsabilités de la crise postélectorale sont partagées entre tous les acteurs politiques ivoiriens. « Nous, au RDR, on n’a pas honte de reconnaitre qu’on a fauté. Nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire. Le RDR reconnait cela et le chef de l’Etat a fait sa part. C’est pour cela que nous souhaitons que nos frères du FPI reconnaissent qu’à un moment donné que chacun s’est trompé. Tout le monde a eu raison, mais tout le monde a eu tort à la fois, car personne n’a pu s’arrêter pour dire ça suffit. Nous devons tous nous inscrire dans le processus de réconciliation avec honnêteté et avec sincérité » a-t-il conclu.
S.M
C’était le mardi 30 juillet 2013 au siège du RDR à la rue Lepic de Cocody. Précisant que le Cojep a fait sa mue et que cette organisation autrefois, groupe de pression, se veut aujourd’hui un parti politique. Joël Poté, a exprimé au secrétaire général du RDR, son souhait de voir le président de la république accorder une amnistie générale aux prisonniers politiques. Gage selon lui d’une réconciliation sincère entre filles et fils de la Côte d’Ivoire. « Le président de la république Alassane Ouattara a le devoir historique de réconcilier les ivoiriens. Son appel à l’opposition est à saluer. Mais son appel doit être accompagné par un acte fort : La libération des prisonniers politiques. Car le choix de l’amnistie pour la réconciliation s’impose à tous les Ivoiriens », a soutenu Joël Poté. Rappelant la vive volonté du président de la République à réconcilier les ivoiriens, le secrétaire général du RDR, Amadou Soumahoro, a pour sa part, salué la nouvelle démarche du Cojep et accepté la main tendue du Cojep. « Parce que nous sommes des Houphouetistes, et que nous cherchons les solutions dans la fraternité, nous voyons en vous quelque part des partenaires avec lesquels nous allons continuer les discussions. Le pôle ne sera plus rompu entre le RDR et le Cojep. Et nous nous ferons fort de transmettre votre clémence au chef de l’Etat ».
‘’Nous n’avons pas honte de reconnaître qu’on a fauté’’
Poursuivant, Amadou Soumahoro a relevé le fait que les responsabilités de la crise postélectorale sont partagées entre tous les acteurs politiques ivoiriens. « Nous, au RDR, on n’a pas honte de reconnaitre qu’on a fauté. Nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire. Le RDR reconnait cela et le chef de l’Etat a fait sa part. C’est pour cela que nous souhaitons que nos frères du FPI reconnaissent qu’à un moment donné que chacun s’est trompé. Tout le monde a eu raison, mais tout le monde a eu tort à la fois, car personne n’a pu s’arrêter pour dire ça suffit. Nous devons tous nous inscrire dans le processus de réconciliation avec honnêteté et avec sincérité » a-t-il conclu.
S.M