«Au sortir de cette rencontre, la conviction que j’ai eue, c’est que le Fpi est disposé à aller vers la réconciliation et la stabilité sociale». Mme Aïchatou Mindaoudou, nouvelle représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, a souligné, hier, la bonne disposition d’esprit du Front populaire ivoirien à s’engager dans la voie de la réconciliation, au sortir d’une «rencontre de prise de contact» qu’elle a eue avec la direction du parti, à l’ex-Qg de campagne du candidat Laurent Gbagbo, à Cocody-Attoban.
Mme Aïchatou Mindaoudou a dit être là pour accompagner les Ivoiriens, les aider à renouer avec la paix et la stabilité qui a longtemps caractérisé ce pays. «Je rencontre les différentes parties prenantes de la société politique ivoirienne pour me présenter, pour formellement m’introduire et surtout leur indiquer que je suis arrivée ici en Côte d’Ivoire avec un mandat très précis donné au secrétaire général par le Conseil de sécurité. Mandat qui se rapporte, entre autres choses, à l’accompagnement de la Côte d’Ivoire sur le chemin de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale. Je voudrais, à cet effet, réitérer toute la disposition qui est la mienne à accompagner la Côte d’Ivoire sur ce chemin», dira-t-elle.
La représentante spéciale de Ban Ki-moon en Côte d’Ivoire a tenu à préciser qu’elle est là pour l’ensemble des acteurs politiques. «Je suis ici pour tous les Ivoiriens. Je n’ai pas d’agenda caché. Je suis venue pour l’ensemble des Ivoiriens pour apporter la petite pierre qui est mienne à la construction de cet édifice qui est la paix et la réconciliation. C’est de cela que j’ai parlé avec le président Fologo. C’est de cela que j’ai parlé avec le Fpi», a-t-elle révélé.
Interrogée sur la déclaration du Front populaire ivoirien au lendemain de son arrivée, la représentante spéciale a dit que le sujet n’a pas été évoqué. «On n’en a pas parlé. Et moi, je ne veux pas en parler. C’est comme ça. Comme on le dit en français, c’est à l’ouvrage qu’on reconnaît l’artisan», affirmera-t-elle.
Sylvain Miaka Ouretto, le président intérimaire du Front populaire ivoirien, a, pour sa part, relevé la disponibilité de la représentante spéciale à aider la Côte d’Ivoire à renouer avec la normalité. «Nous avons accueilli une sœur à qui nous renouvelons nos félicitations. Parce que occuper un tel rang dans l’échelle des Nations unies, pour une Africaine, c’est quelque chose qui mérite d’être félicitée. Nous la saluons avec beaucoup de déférence. Ensuite, nous avons salué la disponibilité de la représentante spéciale à nous aider, à aider ce pays qui est son pays à retrouver le chemin de la paix et de la réconciliation. Il y a des problèmes et notre souhait a été que, dans ce bourbier-là, Dieu fasse en sorte qu’avec l’arrivée de cette sœur-là, elle ait une intuition géniale qui puisse nous conduire sur le chemin de la paix et de la réconciliation», a déclaré le président Miaka.
La rencontre a duré de 14h 23 min à 15h27min. Miaka Ouretto était entouré de Richard Kodjo, le secrétaire général, ainsi que les ministres Michel Amani N’Guessan, Ettien Amoikon, Sébastien Dano Djédjé, la députée Bamba Massani, Séry Gouagnon et Franck Bamba Mamadou.
Dans une récente déclaration, le Fpi avait fort justement rappelé les positions que Mme Aïchatou Mindaoudou avait prises en faveur du camp Ouattara depuis le déclenchement de la rébellion jusqu’à la crise postélectorale. Estimant de ce fait qu’elle n’était ni impartiale ni crédible. Hier, les deux parties ont soigneusement évité d’évoquer cet épisode. Ce qui voudrait dire que l’incident est clos et que tous ont désormais le regard tourné vers l’avenir.
César Ebrokié
Mme Aïchatou Mindaoudou a dit être là pour accompagner les Ivoiriens, les aider à renouer avec la paix et la stabilité qui a longtemps caractérisé ce pays. «Je rencontre les différentes parties prenantes de la société politique ivoirienne pour me présenter, pour formellement m’introduire et surtout leur indiquer que je suis arrivée ici en Côte d’Ivoire avec un mandat très précis donné au secrétaire général par le Conseil de sécurité. Mandat qui se rapporte, entre autres choses, à l’accompagnement de la Côte d’Ivoire sur le chemin de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale. Je voudrais, à cet effet, réitérer toute la disposition qui est la mienne à accompagner la Côte d’Ivoire sur ce chemin», dira-t-elle.
La représentante spéciale de Ban Ki-moon en Côte d’Ivoire a tenu à préciser qu’elle est là pour l’ensemble des acteurs politiques. «Je suis ici pour tous les Ivoiriens. Je n’ai pas d’agenda caché. Je suis venue pour l’ensemble des Ivoiriens pour apporter la petite pierre qui est mienne à la construction de cet édifice qui est la paix et la réconciliation. C’est de cela que j’ai parlé avec le président Fologo. C’est de cela que j’ai parlé avec le Fpi», a-t-elle révélé.
Interrogée sur la déclaration du Front populaire ivoirien au lendemain de son arrivée, la représentante spéciale a dit que le sujet n’a pas été évoqué. «On n’en a pas parlé. Et moi, je ne veux pas en parler. C’est comme ça. Comme on le dit en français, c’est à l’ouvrage qu’on reconnaît l’artisan», affirmera-t-elle.
Sylvain Miaka Ouretto, le président intérimaire du Front populaire ivoirien, a, pour sa part, relevé la disponibilité de la représentante spéciale à aider la Côte d’Ivoire à renouer avec la normalité. «Nous avons accueilli une sœur à qui nous renouvelons nos félicitations. Parce que occuper un tel rang dans l’échelle des Nations unies, pour une Africaine, c’est quelque chose qui mérite d’être félicitée. Nous la saluons avec beaucoup de déférence. Ensuite, nous avons salué la disponibilité de la représentante spéciale à nous aider, à aider ce pays qui est son pays à retrouver le chemin de la paix et de la réconciliation. Il y a des problèmes et notre souhait a été que, dans ce bourbier-là, Dieu fasse en sorte qu’avec l’arrivée de cette sœur-là, elle ait une intuition géniale qui puisse nous conduire sur le chemin de la paix et de la réconciliation», a déclaré le président Miaka.
La rencontre a duré de 14h 23 min à 15h27min. Miaka Ouretto était entouré de Richard Kodjo, le secrétaire général, ainsi que les ministres Michel Amani N’Guessan, Ettien Amoikon, Sébastien Dano Djédjé, la députée Bamba Massani, Séry Gouagnon et Franck Bamba Mamadou.
Dans une récente déclaration, le Fpi avait fort justement rappelé les positions que Mme Aïchatou Mindaoudou avait prises en faveur du camp Ouattara depuis le déclenchement de la rébellion jusqu’à la crise postélectorale. Estimant de ce fait qu’elle n’était ni impartiale ni crédible. Hier, les deux parties ont soigneusement évité d’évoquer cet épisode. Ce qui voudrait dire que l’incident est clos et que tous ont désormais le regard tourné vers l’avenir.
César Ebrokié