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Politique Publié le mardi 6 août 2013 | AFP

Côte d’Ivoire: vers une "justice équitable" après la libération de 14 pro-Gbagbo (Onu)

© AFP Par SIA KAMBOU
Le Président Alassane Ouattara reçoit la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire Aïchatou Mindaoudou Souleymane
Jeudi 11 juillet 2013. Abidjan. la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire Aïchatou Mindaoudou Souleymane est reçue par par le président de la république Alassane Ouattara
ABIDJAN (Région des Lagunes) - La mise en liberté
provisoire de 14 personnalités proches de l’ex-président ivoirien Laurent
Gbagbo, détenues depuis la crise postélectorale de 2010-2011, va faciliter la
poursuite d’un "processus judiciaire plus équitable" en Côte d’Ivoire, a
estimé mardi l’Onu.
Cette décision "contribue à la poursuite d’un processus judiciaire plus
équitable" en Côte d’Ivoire, a déclaré la représentante de l’opération des
Nations unies dans le pays (Onuci), Aïchatou Mindaoudou, dans un communiqué.
Pour la patronne de l’Onuci, cette mesure qui constitue un facteur
d’"apaisement entre tous les acteurs politiques ivoiriens", devrait "favoriser
la reprise d’un dialogue national (...) en vue d’une réconciliation durable",
après la grave crise postélectorale 2010-2011 née du refus de M. Gbagbo de
céder le pouvoir au président élu Alassane Ouattara.
Lundi, la justice a accordé la liberté provisoire au Franco-Ivoirien Michel
Gbagbo, le fils du président déchu, à Pascal Affi N’Guessan, ex-patron de
l’ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI) et à Justin Koua,
responsable de la jeunesse du FPI, ainsi qu’à une dizaine de cadres de ce
parti.
Mis en place au lendemain de la grave crise postélectorale 2010-2011 qui a
fait 3.000 morts, le régime du président Alassane Ouattara est régulièrement
accusé de favoriser une "justice des vainqueurs", aucune figure du camp
Ouattara n’ayant été inquiétée pour les graves crimes commis durant cette
période.
La crise a pris fin le 11 avril 2011 avec l’arrestation de l’ancien
président, détenu actuellement à la Haye par la Cour pénale internationale
(CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.
eak/ck/de
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