ABIDJAN (Région des Lagunes) - La mise en liberté
provisoire de 14 personnalités proches de l’ex-président ivoirien Laurent
Gbagbo, détenues depuis la crise postélectorale de 2010-2011, va faciliter la
poursuite d’un "processus judiciaire plus équitable" en Côte d’Ivoire, a
estimé mardi l’Onu.
Cette décision "contribue à la poursuite d’un processus judiciaire plus
équitable" en Côte d’Ivoire, a déclaré la représentante de l’opération des
Nations unies dans le pays (Onuci), Aïchatou Mindaoudou, dans un communiqué.
Pour la patronne de l’Onuci, cette mesure qui constitue un facteur
d’"apaisement entre tous les acteurs politiques ivoiriens", devrait "favoriser
la reprise d’un dialogue national (...) en vue d’une réconciliation durable",
après la grave crise postélectorale 2010-2011 née du refus de M. Gbagbo de
céder le pouvoir au président élu Alassane Ouattara.
Lundi, la justice a accordé la liberté provisoire au Franco-Ivoirien Michel
Gbagbo, le fils du président déchu, à Pascal Affi N’Guessan, ex-patron de
l’ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI) et à Justin Koua,
responsable de la jeunesse du FPI, ainsi qu’à une dizaine de cadres de ce
parti.
Mis en place au lendemain de la grave crise postélectorale 2010-2011 qui a
fait 3.000 morts, le régime du président Alassane Ouattara est régulièrement
accusé de favoriser une "justice des vainqueurs", aucune figure du camp
Ouattara n’ayant été inquiétée pour les graves crimes commis durant cette
période.
La crise a pris fin le 11 avril 2011 avec l’arrestation de l’ancien
président, détenu actuellement à la Haye par la Cour pénale internationale
(CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.
eak/ck/de
provisoire de 14 personnalités proches de l’ex-président ivoirien Laurent
Gbagbo, détenues depuis la crise postélectorale de 2010-2011, va faciliter la
poursuite d’un "processus judiciaire plus équitable" en Côte d’Ivoire, a
estimé mardi l’Onu.
Cette décision "contribue à la poursuite d’un processus judiciaire plus
équitable" en Côte d’Ivoire, a déclaré la représentante de l’opération des
Nations unies dans le pays (Onuci), Aïchatou Mindaoudou, dans un communiqué.
Pour la patronne de l’Onuci, cette mesure qui constitue un facteur
d’"apaisement entre tous les acteurs politiques ivoiriens", devrait "favoriser
la reprise d’un dialogue national (...) en vue d’une réconciliation durable",
après la grave crise postélectorale 2010-2011 née du refus de M. Gbagbo de
céder le pouvoir au président élu Alassane Ouattara.
Lundi, la justice a accordé la liberté provisoire au Franco-Ivoirien Michel
Gbagbo, le fils du président déchu, à Pascal Affi N’Guessan, ex-patron de
l’ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI) et à Justin Koua,
responsable de la jeunesse du FPI, ainsi qu’à une dizaine de cadres de ce
parti.
Mis en place au lendemain de la grave crise postélectorale 2010-2011 qui a
fait 3.000 morts, le régime du président Alassane Ouattara est régulièrement
accusé de favoriser une "justice des vainqueurs", aucune figure du camp
Ouattara n’ayant été inquiétée pour les graves crimes commis durant cette
période.
La crise a pris fin le 11 avril 2011 avec l’arrestation de l’ancien
président, détenu actuellement à la Haye par la Cour pénale internationale
(CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.
eak/ck/de