"La réconciliation en Côte d’Ivoire sera un processus long" a estimé mercredi à Abidjan, Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, au lendemain de sa
libération, se disant prêt à jouer sa "partition".
"Je voudrais qu’on revienne à une situation de plus en plus apaisée en Côte d’Ivoire" a affirmé à l’AFP, Michel Gbagbo, faisant partie des 14 personnalités pro-Gbagbo, détenues depuis la crise postélectorale de 2010-2011, libérées mardi.
"Je veux retrouver un pays de plus en plus réconcilié où on fait de la politique sans violence. Je veux jouer ma partition" a-t-il ajouté.
Pour lui, cette mesure de liberté provisoire est "un pas positif" le cadre du processus de réconciliation.
"Notre libération montre que le gouvernement s’inscrit dans le cadre de la réconciliation, un processus long qui ne se fera pas du jour au lendemain " a-t-il salué.
"Mon souhait est que ce processus continue pour qu’on puisse, un jour faire dans ce pays de la politique sans violence avec un esprit de tolérance", a poursuivi le fils de l’ex-président ivoirien.
Michel Gbagbo s’est dit "heureux de parler en homme libre" surtout un jour, de la célébration du 53e anniversaire de "l’indépendance" de la Côte d’Ivoire de la tutelle française.
Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est réjoui mercredi de la libération provisoire accordée à 14 personnalités pro-Gbagbo, y voyant un "acte d’apaisement
Michel Gbagbo, 42 ans, qui possède aussi la nationalité française, avait
été arrêté avec son père le 11 avril 2011 à Abidjan, au moment de sa chute. Il est accusé d’infractions économiques, dont le détournement de deniers publics.
Selon ses proches, Michel Gbagbo était jusqu’à la chute de son père enseignant et consultant pour un comité gouvernemental chargé d’organiser le retour des personnels de l’Etat dans les zones abandonnées pendant le conflit inter-ivoirien en 2002.
Née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara après sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise a fait quelque 3.000 morts et a été l’aboutissement d’une décennie de tourmente.
M. Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.
ck/jmc"
libération, se disant prêt à jouer sa "partition".
"Je voudrais qu’on revienne à une situation de plus en plus apaisée en Côte d’Ivoire" a affirmé à l’AFP, Michel Gbagbo, faisant partie des 14 personnalités pro-Gbagbo, détenues depuis la crise postélectorale de 2010-2011, libérées mardi.
"Je veux retrouver un pays de plus en plus réconcilié où on fait de la politique sans violence. Je veux jouer ma partition" a-t-il ajouté.
Pour lui, cette mesure de liberté provisoire est "un pas positif" le cadre du processus de réconciliation.
"Notre libération montre que le gouvernement s’inscrit dans le cadre de la réconciliation, un processus long qui ne se fera pas du jour au lendemain " a-t-il salué.
"Mon souhait est que ce processus continue pour qu’on puisse, un jour faire dans ce pays de la politique sans violence avec un esprit de tolérance", a poursuivi le fils de l’ex-président ivoirien.
Michel Gbagbo s’est dit "heureux de parler en homme libre" surtout un jour, de la célébration du 53e anniversaire de "l’indépendance" de la Côte d’Ivoire de la tutelle française.
Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est réjoui mercredi de la libération provisoire accordée à 14 personnalités pro-Gbagbo, y voyant un "acte d’apaisement
Michel Gbagbo, 42 ans, qui possède aussi la nationalité française, avait
été arrêté avec son père le 11 avril 2011 à Abidjan, au moment de sa chute. Il est accusé d’infractions économiques, dont le détournement de deniers publics.
Selon ses proches, Michel Gbagbo était jusqu’à la chute de son père enseignant et consultant pour un comité gouvernemental chargé d’organiser le retour des personnels de l’Etat dans les zones abandonnées pendant le conflit inter-ivoirien en 2002.
Née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara après sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise a fait quelque 3.000 morts et a été l’aboutissement d’une décennie de tourmente.
M. Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.
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