L’information émane de sources judiciaires concordantes, le mardi 6 août 2013, un nouveau prisonnier politique a été incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Il s’agit de Madou Landeaux Thierry accusé par le régime Ouattara d’«atteinte à la sûreté nationale». Le sempiternel chef d’accusation accolé à tous les prisonniers politiques. Arrivé à la Maca à 22h, Madou Landeaux Thierry a porté à 420 personnes, le nombre de prisonniers politiques détenus à la Maca hormis Abou Drahamane Sangaré, Alphonse Douaty et Justin Koua ayant bénéficié d’une liberté provisoire, le lundi 5 août dernier.
Au plan national, en tenant compte des 12 pro-Gbagbo libérés, lundi dernier, ce sont maintenant au total 704 prisonniers politiques (civils et militaires) qui croupissent encore dans les geôles du nouveau pouvoir ivoirien installé, le 11 avril 2011, suite au renversement du Président Laurent Gbagbo par la coalition franco-onusienne et la rébellion armée pro-Ouattara. Nombreux parmi ces prisonniers politiques n’ont jamais été entendus par un juge alors qu’ils sont en prison depuis environ deux ans. Torture, conditions de détention inhumaines etc., ces prisonniers vivent l’enfer. L’un d’entre eux, l’ex-ministre Charles Blé Goudé, lutte contre la mort à la Dst où il est détenu. Ses avocats ont animé, lundi dernier, une conférence de presse à ce propos pour dénoncer les conditions de détention exécrables de leur client.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr
Au plan national, en tenant compte des 12 pro-Gbagbo libérés, lundi dernier, ce sont maintenant au total 704 prisonniers politiques (civils et militaires) qui croupissent encore dans les geôles du nouveau pouvoir ivoirien installé, le 11 avril 2011, suite au renversement du Président Laurent Gbagbo par la coalition franco-onusienne et la rébellion armée pro-Ouattara. Nombreux parmi ces prisonniers politiques n’ont jamais été entendus par un juge alors qu’ils sont en prison depuis environ deux ans. Torture, conditions de détention inhumaines etc., ces prisonniers vivent l’enfer. L’un d’entre eux, l’ex-ministre Charles Blé Goudé, lutte contre la mort à la Dst où il est détenu. Ses avocats ont animé, lundi dernier, une conférence de presse à ce propos pour dénoncer les conditions de détention exécrables de leur client.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr