Les électeurs maliens, sortis en grand nombre, ce dimanche, pour élire leur président, attendent du futur élu ‘’ le retour définitif’’ de la paix dans un Mali ‘’ reconcilié’’ après dix-huit mois de crise.
Mobilisés, les électeurs maliens qui ont pris d'assaut les différents bureaux de vote de la capitale économique ivoirienne, Abidjan, veulent voir leur pays retrouver l'ordre constitutionnel après la'' parenthèse'' militaire du 22 mars 2012 qui a éjecté du pouvoir Amadou Toumani (ATT) et installé une transition de 18 mois.
‘' Aujourd'hui, notre pays a besoin de se relever des 18 mois de crise. Nous sommes en retard. Le président élu doit réconcilier tous les Maliens du Nord au Sud. Il faut que sa politique ramène la paix définitivement au Nord du pays. Car, il n'y a pas deux Mali. Le pays est un et indivisible'', déclare Mme Aminata Traoré, heureuse d'avoir accompli son devoir civique.
Pour Moaz Sangaré, président de la jeunesse malienne de Yopougon (commune à l'ouest d'Abidjan), c'est un tournant décisif qu'aborde le Mali. ‘' Le pays est à la croisée des chemins. Les deux candidats ont, chacun, des atouts à faire prévaloir pour sortir le Mali de l'ornière. Mais quelque soit l'élu, le premier défi à relever doit être celui de la réconciliation des filles et des fils du pays'', recommande-t-il.
Boubacar Koné, abonde dans le même sens en ajoutant que le nouveau locataire du palais de Koulouba de Bamako ( palais de la présidence de la république) doit ‘' impérativement ramener la paix dans un pays défiguré par la crise''. ‘'Et cela sans exclusion car tous, nous sommes des Maliens'', indique-t-il.
Le futur président malien a des ‘' obligations de résultats'' assure, pour sa part, Dramane Cissé qui explique que ‘' eu égard à l'état de dégradation de l'économie malienne, l'élu doit retrousser les manches pour remettre sur les rails une économie en déliquescence, dans la paix et la réconciliation''.
Quelque soit le verdict des urnes, des tâches herculéennes attendent le futur chef de l'état malien.
Le second tour de la présidentielle malienne a débuté, dimanche, dans la discipline à Abidjan. Les 130.000 électeurs maliens recensés en Côte d'Ivoire sont répartis dans 190 bureaux de vote sur l'étendu du territoire ivoirien dont la moitié à Abidjan, la capitale économique. Au premier tour en Côte d'Ivoire, Ibrahim Boubacar Keïta avait récolté 36,57% des suffrages contre 32,56 % pour Soumaïla Cissé.
HS/ls/APA
Mobilisés, les électeurs maliens qui ont pris d'assaut les différents bureaux de vote de la capitale économique ivoirienne, Abidjan, veulent voir leur pays retrouver l'ordre constitutionnel après la'' parenthèse'' militaire du 22 mars 2012 qui a éjecté du pouvoir Amadou Toumani (ATT) et installé une transition de 18 mois.
‘' Aujourd'hui, notre pays a besoin de se relever des 18 mois de crise. Nous sommes en retard. Le président élu doit réconcilier tous les Maliens du Nord au Sud. Il faut que sa politique ramène la paix définitivement au Nord du pays. Car, il n'y a pas deux Mali. Le pays est un et indivisible'', déclare Mme Aminata Traoré, heureuse d'avoir accompli son devoir civique.
Pour Moaz Sangaré, président de la jeunesse malienne de Yopougon (commune à l'ouest d'Abidjan), c'est un tournant décisif qu'aborde le Mali. ‘' Le pays est à la croisée des chemins. Les deux candidats ont, chacun, des atouts à faire prévaloir pour sortir le Mali de l'ornière. Mais quelque soit l'élu, le premier défi à relever doit être celui de la réconciliation des filles et des fils du pays'', recommande-t-il.
Boubacar Koné, abonde dans le même sens en ajoutant que le nouveau locataire du palais de Koulouba de Bamako ( palais de la présidence de la république) doit ‘' impérativement ramener la paix dans un pays défiguré par la crise''. ‘'Et cela sans exclusion car tous, nous sommes des Maliens'', indique-t-il.
Le futur président malien a des ‘' obligations de résultats'' assure, pour sa part, Dramane Cissé qui explique que ‘' eu égard à l'état de dégradation de l'économie malienne, l'élu doit retrousser les manches pour remettre sur les rails une économie en déliquescence, dans la paix et la réconciliation''.
Quelque soit le verdict des urnes, des tâches herculéennes attendent le futur chef de l'état malien.
Le second tour de la présidentielle malienne a débuté, dimanche, dans la discipline à Abidjan. Les 130.000 électeurs maliens recensés en Côte d'Ivoire sont répartis dans 190 bureaux de vote sur l'étendu du territoire ivoirien dont la moitié à Abidjan, la capitale économique. Au premier tour en Côte d'Ivoire, Ibrahim Boubacar Keïta avait récolté 36,57% des suffrages contre 32,56 % pour Soumaïla Cissé.
HS/ls/APA