Un autre palier vient d’être franchi dans le domaine de la lutte contre le travail des enfants. Après le corps préfectoral et les responsables de la communication des différents ministères, le Comité National de Surveillance (CNS) a initié, le mardi 13 Août 2013 au cabinet de la Première Dame à Cocody, un atelier de formation à l’endroit de 30 agents de l’ordre, sur l’épineuse question du travail des enfants. Ainsi, durant toute une journée, 15 policiers issus de la sous-direction de la Police criminelle chargée de la lutte contre la traite et la délinquance juvénile et 15 Gendarmesvenus des différentes zones sensibles de l’intérieur du pays, ont pu bénéficier d’une formation dans différents modules sur le problème.
Moussa Dosso, Président du Comité Interministériel de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants, par ailleurs, Ministre d’Etat, Ministre de l’emploi, des Affaires Sociales et de la Formation professionnelle a salué cette initiative. Il s’est réjoui de l’opportunité de cette formation. Car, a-t-il soutenu, elle permettra d’outiller définitivement les forces de sécurité pour mieux aborder le problème. Pour le Ministre Dosso Moussa, en dépit de la pénalisation de la traite des enfants, le phénomène existe et met en péril la vie et l’épanouissement de nombreux enfants.
Mme Sylvie Yao Patricia, Secrétaire Exécutive du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants, a, quant à elle, levé un coin de voile sur les objectifs et les enjeux de cet atelier. Pour Mme Sylvie Yao Patricia, les actions de sensibilisations et de prise en charge des enfants victimes ne peuvent à elles seules, permettre de mettre fin au phénomène de travail des enfants. Pour la collaboratrice de la First Lady, Mme Dominique Ouattara, il est important d’entamer des actions rigoureuses visant à démanteler et mettre hors d’état de nuire les réseaux de trafiquants d’enfants et leurs complices.
« A cet égard, les rôles des forces de la police et de la gendarmerie s’avèrent d’une importance capitale. Toutefois, les actions comme l’identification des enfants victimes, le démantèlement des réseaux organisés de traites transfrontalières d’enfants, l’écoute active des enfants victimes et leurs prises en charge que nécessitent leur état physique ou mental, exigent une expertise technique de la part des services spécialisés la police et de la gendarmerie », a déclaré Mme Patricia Sylvie Yao.
Au terme du conclave, l’honneur est revenu au Lieutenant Serge Dodora de donner les recommandations des forces de l’ordre. Ainsi, les hommes en treillis préconisent le renforcement des moyens de mobilité des forces de l’ordre pour accroître leur niveau d’opérationnalité sur le terrain. Ils mettent, aussi, en avant, la nécessité de construire des centres d’accueil et de transit pour les enfants victimes afin d’améliorer l’offre de service de prise en charge. En outre, ils ont formulé la nécessité d’affecter des travailleurs sociaux dans toutes les localités du pays afin d’assurer un bon maillage territorial de la prise en charge et la nécessité d’établir une collaboration entre les forces de l’ordre et les structures sociales pour une meilleure prise en charge des enfants victimes. Enfin, les forces de l’ordre préconisent la nécessité d’établir la cartographie nationale des structures sociales en vue d’une meilleure référence des victimes.
Les séminaristes ont été formés au cadre conceptuel et institutionnel national de la lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants ; aux techniques d’identification des enfants victimes de traite et d’exploitation ; la procédure judiciaire en matière de prise en charge des enfants victimes de traite et d’exploitation et la procédure judiciaire en matière de prise en charge des enfants victimes de traite et d’exploitation.
Service de Communication du CNS
Moussa Dosso, Président du Comité Interministériel de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants, par ailleurs, Ministre d’Etat, Ministre de l’emploi, des Affaires Sociales et de la Formation professionnelle a salué cette initiative. Il s’est réjoui de l’opportunité de cette formation. Car, a-t-il soutenu, elle permettra d’outiller définitivement les forces de sécurité pour mieux aborder le problème. Pour le Ministre Dosso Moussa, en dépit de la pénalisation de la traite des enfants, le phénomène existe et met en péril la vie et l’épanouissement de nombreux enfants.
Mme Sylvie Yao Patricia, Secrétaire Exécutive du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants, a, quant à elle, levé un coin de voile sur les objectifs et les enjeux de cet atelier. Pour Mme Sylvie Yao Patricia, les actions de sensibilisations et de prise en charge des enfants victimes ne peuvent à elles seules, permettre de mettre fin au phénomène de travail des enfants. Pour la collaboratrice de la First Lady, Mme Dominique Ouattara, il est important d’entamer des actions rigoureuses visant à démanteler et mettre hors d’état de nuire les réseaux de trafiquants d’enfants et leurs complices.
« A cet égard, les rôles des forces de la police et de la gendarmerie s’avèrent d’une importance capitale. Toutefois, les actions comme l’identification des enfants victimes, le démantèlement des réseaux organisés de traites transfrontalières d’enfants, l’écoute active des enfants victimes et leurs prises en charge que nécessitent leur état physique ou mental, exigent une expertise technique de la part des services spécialisés la police et de la gendarmerie », a déclaré Mme Patricia Sylvie Yao.
Au terme du conclave, l’honneur est revenu au Lieutenant Serge Dodora de donner les recommandations des forces de l’ordre. Ainsi, les hommes en treillis préconisent le renforcement des moyens de mobilité des forces de l’ordre pour accroître leur niveau d’opérationnalité sur le terrain. Ils mettent, aussi, en avant, la nécessité de construire des centres d’accueil et de transit pour les enfants victimes afin d’améliorer l’offre de service de prise en charge. En outre, ils ont formulé la nécessité d’affecter des travailleurs sociaux dans toutes les localités du pays afin d’assurer un bon maillage territorial de la prise en charge et la nécessité d’établir une collaboration entre les forces de l’ordre et les structures sociales pour une meilleure prise en charge des enfants victimes. Enfin, les forces de l’ordre préconisent la nécessité d’établir la cartographie nationale des structures sociales en vue d’une meilleure référence des victimes.
Les séminaristes ont été formés au cadre conceptuel et institutionnel national de la lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants ; aux techniques d’identification des enfants victimes de traite et d’exploitation ; la procédure judiciaire en matière de prise en charge des enfants victimes de traite et d’exploitation et la procédure judiciaire en matière de prise en charge des enfants victimes de traite et d’exploitation.
Service de Communication du CNS