Malgré les violences du mercredi 14 août qui ont opposé les manifestants pro-Morsi aux forces de l’ordre -le dernier bilan fait état de 525 morts et plus de 3 500 blessés à travers le pays-, les Frères musulmans ne désarment pas et annoncent de nouvelles manifestations. Plusieurs rassemblements ont déjà eu lieu comme à Alexandrie, Fayoum ou encore Le Caire.
Les manifestations annoncées par les Frères musulmans ont déjà commencé. A Alexandrie c’est un cortège de Frères musulmans qui a défilé pour décrier ce que les manifestants qualifient de « génocide ». Mais des manifestations plus violentes ont eu lieu en Moyenne et Haute-Egypte. A Fayoum, Miniah et Sohag, des provinces dominées par la Jamaa Islamiya, un mouvement extrémiste allié aux Frères musulmans, les manifestations ont vite tourné aux attaques contre les édifices publics comme les tribunaux et les administrations.
Mais la cible privilégiée était les chrétiens dont le pourcentage est élevé dans ces provinces. Des églises, des commerces et des maisons de coptes ont été saccagés ou incendiés. Des chrétiens estimés à dix millions en Egypte et qui sont devenus le bouc émissaire des islamistes. Ces derniers reprochent au pape copte Tawodros d’avoir soutenu la destitution du président Morsi par l’armée. Ils veulent aussi embarrasser le gouvernement face à la majorité musulmane en l’obligeant à défendre ceux qu’ils appellent « les adorateurs de la croix ».
Les manifestations annoncées par les Frères musulmans ont déjà commencé. A Alexandrie c’est un cortège de Frères musulmans qui a défilé pour décrier ce que les manifestants qualifient de « génocide ». Mais des manifestations plus violentes ont eu lieu en Moyenne et Haute-Egypte. A Fayoum, Miniah et Sohag, des provinces dominées par la Jamaa Islamiya, un mouvement extrémiste allié aux Frères musulmans, les manifestations ont vite tourné aux attaques contre les édifices publics comme les tribunaux et les administrations.
Mais la cible privilégiée était les chrétiens dont le pourcentage est élevé dans ces provinces. Des églises, des commerces et des maisons de coptes ont été saccagés ou incendiés. Des chrétiens estimés à dix millions en Egypte et qui sont devenus le bouc émissaire des islamistes. Ces derniers reprochent au pape copte Tawodros d’avoir soutenu la destitution du président Morsi par l’armée. Ils veulent aussi embarrasser le gouvernement face à la majorité musulmane en l’obligeant à défendre ceux qu’ils appellent « les adorateurs de la croix ».