Yamoussoukro - le président du PDCI-RDA, Aimé Henri Konan Bédié qui rencontrait les chefs traditionnels baoulé, vendredi à Yamoussoukro dans la cour de feu Félix Houhpouët-Boigny, a demandé pardon pour le retard avec lequel il vient leur exprimer sa gratitude et celle de son "frère" Alassane Ouattara.
Le président Bédié et toutes les délégations (PDCI, RDR) se sont rendus directement au caveau des Boigny où ils ont déposé une couronne de fleurs blanches, se sont recueillis et ont dit des prières sur la tombe du père fondateur du PDCI-RDA, Félix Houphouët-Boigny.
Après les civilités d’usage comme la coutume l’exige en pays Akan, c’est le ministre Allah Kouadio Rémi, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), qui a livré le message de pardon du président Bédié.
"Le 15 novembre 2010, nous vous avions sollicités et avez accepté de soutenir le frère Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) face à Laurent Gbagbo au 2ème tour de la présidentielle. Il a gagné. Mais après les élections, il y a eu une grave crise postélectorale", entame le ministre.
"Votre fils Alassane Ouattara que vous avez affectueusement baptisé Allah N’Guessan devait régler de nombreux problèmes à l’issue de cette crise. Bédié a donc d’abord décidé d’aider son frère à tout remettre en ordre. Ce sont tous ces problèmes qui ont contribué à ce retard pour venir vous voir et vous exprimer, au nom de son frère et en son nom propre, sa reconnaissance", a dit Allah Kouadio Rémi, au de M. Bédié.
"En Afrique et particulièrement en pays baoulé, un grand ne demande jamais pardon à un enfant. Avec le rang du président Bédié, il est un grand", a répondu le porte-parole des 500 chefs Baoulé, Nanan Yao N’Guessan, chef du village de Gorominankro (sous-préfecture de Yamoussoukro).
Le secrétaire général du PDCI-RDA, Alphonse Djédjé Mady et le président de la Jeunesse du Parti, Kouadio Konan Bertin dit KKB ne sont pas de la délégation du PDCI-RDA à Yamoussoukro, a-t-on constaté.
zgrp/cmas
Le président Bédié et toutes les délégations (PDCI, RDR) se sont rendus directement au caveau des Boigny où ils ont déposé une couronne de fleurs blanches, se sont recueillis et ont dit des prières sur la tombe du père fondateur du PDCI-RDA, Félix Houphouët-Boigny.
Après les civilités d’usage comme la coutume l’exige en pays Akan, c’est le ministre Allah Kouadio Rémi, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), qui a livré le message de pardon du président Bédié.
"Le 15 novembre 2010, nous vous avions sollicités et avez accepté de soutenir le frère Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) face à Laurent Gbagbo au 2ème tour de la présidentielle. Il a gagné. Mais après les élections, il y a eu une grave crise postélectorale", entame le ministre.
"Votre fils Alassane Ouattara que vous avez affectueusement baptisé Allah N’Guessan devait régler de nombreux problèmes à l’issue de cette crise. Bédié a donc d’abord décidé d’aider son frère à tout remettre en ordre. Ce sont tous ces problèmes qui ont contribué à ce retard pour venir vous voir et vous exprimer, au nom de son frère et en son nom propre, sa reconnaissance", a dit Allah Kouadio Rémi, au de M. Bédié.
"En Afrique et particulièrement en pays baoulé, un grand ne demande jamais pardon à un enfant. Avec le rang du président Bédié, il est un grand", a répondu le porte-parole des 500 chefs Baoulé, Nanan Yao N’Guessan, chef du village de Gorominankro (sous-préfecture de Yamoussoukro).
Le secrétaire général du PDCI-RDA, Alphonse Djédjé Mady et le président de la Jeunesse du Parti, Kouadio Konan Bertin dit KKB ne sont pas de la délégation du PDCI-RDA à Yamoussoukro, a-t-on constaté.
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