Au terme de la visite de trois jours qu’il a effectuée dans le Gôh, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, a animé, samedi dernier, à la place Laurent Gbagbo à Gagnoa, un meeting géant. Il a invité les populations de faire sienne la réconciliation et à tourner le dos aux ennemis de la paix. Guillaume Soro s’est d’abord offusqué de ce que certains cadres, dont Dano Djédjé, lui aient demandé de sursoir à certaines étapes de son parcours lors de cette visite. « Il n’y a pas de principauté en Côte d’Ivoire et Gagnoa appartient à tous les partis politiques », a-t-il tancé. Dans cette perspective, il a invité l’ancien ministre de la Réconciliation sous Laurent Gbagbo à se rendre chez lui à Ferkéssedougou et il comprendra, avec l’accueil qui lui sera réservé, que la Côte d’Ivoire est une et indivisible.
Il a déploré le fait que certaines personnes s’attaquent aux chefs traditionnels qui ont reçu sa délégation à bras ouvert. Avant de les exhorter à poursuivre leurs actions dans le sens de la paix et de la réconciliation, seule alternative au développement. Le président de la l’Assemblée nationale a, à nouveau, situé les populations relativement au résultat du scrutin présidentiel. « Les élections présidentielles se sont bien passées. Et celui qui a gagné, s’appelle Alassane Ouattara », a-t-il confirmé. Avant de battre en brèche l’idée tendant à faire croire qu’il a trahi Laurent Gbagbo. « J’ai été loyal à Laurent Gbagbo. Je suis allé trois fois en prison à cause de lui », a clarifié Guillaume Soro, qui dit lui avoir demandé de quitter le pouvoir parce qu’il avait perdu l’élection. Et d’affirmer que ce sont les personnes qui lui faisaient croire à l’époque qu’ils le soutiennent dans la forfaiture qui l’ont trompé. Dans l’optique de la réconciliation, il a invité la chefferie à aller demander pardon à la famille Dacoury pour son fils qui a été abattu parce que son frère avait rallié la cause de la démocratie. « Le moment de demander pardon est arrivé. « Moi, je demande pardon aux Ivoiriens, à la Côte d’Ivoire. Le président Ouattara a demandé pardon», a lancé l’hôte de Gagnoa. Il a rappelé au passage que le peuple Yacouba dont l’illustre fils Guéi Robert a été tué a pardonné, ajoutant que lui-même dont le beau père a été tué a pardonné. Il a demandé aux autres d’imiter cet acte. Car ne pas le faire, c’est selon lui, défier Dieu. Ce qui importe selon Guillaume Soro, c’est le développement. Pour cela, il a déploré que pendant la décennie du pouvoir de Laurent Gbagbo, les infrastructures n’ont pas été réalisées dans le Gôh. « On n’a pas fait de routes, l’aérodrome de Gagnoa n’est pas digne, les écoles n’ont pas été construites », a-t-il déploré.
Dans cette situation, il a présenté l’arrivée au pouvoir du président Ouattara comme un espoir pour le peuple. Après six mois, Alassane Ouattara a commencé à bâtir ce pays », a-t-il affirmé. Dans ce sens, il a expliqué aux populations de la Région qu’elles ont intérêt à ce que le chef de l’Etat s’y rende pour leur apporter le développement. Relativement à la crise qui a secoué le pays, Guillaume Soro a réalisé que tous ont une part de responsabilité dans ce qui est arrivé au pays. C’est pourquoi, il a exhorté les uns et les autres à accepter d’avancer. « Sortons des préalables à la réconciliation, à la paix », a-t-il répondu aux personnes qui demandent la libération de tous les prisonniers, y compris Laurent Gbagbo, pour espérer voir la paix en côte d’Ivoire.
COULIBALY Zoumana, Envoyé spécial
Il a déploré le fait que certaines personnes s’attaquent aux chefs traditionnels qui ont reçu sa délégation à bras ouvert. Avant de les exhorter à poursuivre leurs actions dans le sens de la paix et de la réconciliation, seule alternative au développement. Le président de la l’Assemblée nationale a, à nouveau, situé les populations relativement au résultat du scrutin présidentiel. « Les élections présidentielles se sont bien passées. Et celui qui a gagné, s’appelle Alassane Ouattara », a-t-il confirmé. Avant de battre en brèche l’idée tendant à faire croire qu’il a trahi Laurent Gbagbo. « J’ai été loyal à Laurent Gbagbo. Je suis allé trois fois en prison à cause de lui », a clarifié Guillaume Soro, qui dit lui avoir demandé de quitter le pouvoir parce qu’il avait perdu l’élection. Et d’affirmer que ce sont les personnes qui lui faisaient croire à l’époque qu’ils le soutiennent dans la forfaiture qui l’ont trompé. Dans l’optique de la réconciliation, il a invité la chefferie à aller demander pardon à la famille Dacoury pour son fils qui a été abattu parce que son frère avait rallié la cause de la démocratie. « Le moment de demander pardon est arrivé. « Moi, je demande pardon aux Ivoiriens, à la Côte d’Ivoire. Le président Ouattara a demandé pardon», a lancé l’hôte de Gagnoa. Il a rappelé au passage que le peuple Yacouba dont l’illustre fils Guéi Robert a été tué a pardonné, ajoutant que lui-même dont le beau père a été tué a pardonné. Il a demandé aux autres d’imiter cet acte. Car ne pas le faire, c’est selon lui, défier Dieu. Ce qui importe selon Guillaume Soro, c’est le développement. Pour cela, il a déploré que pendant la décennie du pouvoir de Laurent Gbagbo, les infrastructures n’ont pas été réalisées dans le Gôh. « On n’a pas fait de routes, l’aérodrome de Gagnoa n’est pas digne, les écoles n’ont pas été construites », a-t-il déploré.
Dans cette situation, il a présenté l’arrivée au pouvoir du président Ouattara comme un espoir pour le peuple. Après six mois, Alassane Ouattara a commencé à bâtir ce pays », a-t-il affirmé. Dans ce sens, il a expliqué aux populations de la Région qu’elles ont intérêt à ce que le chef de l’Etat s’y rende pour leur apporter le développement. Relativement à la crise qui a secoué le pays, Guillaume Soro a réalisé que tous ont une part de responsabilité dans ce qui est arrivé au pays. C’est pourquoi, il a exhorté les uns et les autres à accepter d’avancer. « Sortons des préalables à la réconciliation, à la paix », a-t-il répondu aux personnes qui demandent la libération de tous les prisonniers, y compris Laurent Gbagbo, pour espérer voir la paix en côte d’Ivoire.
COULIBALY Zoumana, Envoyé spécial