Gagnoa – Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a exhorté samedi, lors de son meeting à la place Laurent Gbagbo de Gagnoa, la chefferie à s’organiser pour aller demander pardon à la famille Dacoury-Tabley de Gagnoa dont un des fils a été tué en 2002 pour son soutien et celui de son aîné, Louis André Dacoury-Tabley, à la rébellion du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI).
"Aujourd’hui, il faut qu’on soit juste, que Gagnoa accepte la justice, j’ai été choqué que partout où je suis passé àGagnoa, on ait parlé de tout le monde et qu’on n’ait pas parlé de Benoît Dacoury-Tabley", s’est indigné GuillaumeSoro qui a rappelé que ce cadre de Kpapékou a été refusé d’être enterré, à l’époque à Gagnoa, parce que son frère aîné, Louis André Dacoury-Tabley, venait de déclarer son appartenance à la rébellion du MPCI.
"Benoît n’est-il pas de Gagnoa ?", s’est-il interrogé avant d’inviter, au nom de la réconciliation, que toutes les autorités traditionnelles aillent demander pardon à sa famille.
"Je demande à tous les chefs, organisez-vous, allez demander pardon à la famille Dacoury-Tabley. Le moment de demander pardon les uns aux autres est venu", a insisté le président de l’Assemblée nationale qui a demandé pardon à son tour au peuple ivoirien.
"Je demande pardon aux ivoiriens, à la Côte d’Ivoire, à tout le monde, au nom de l’Assemblée, à mon nom personnel, je suis prêt à pardonner avec humilité avec sincérité ", a-t-il déclaré.
L’hôte du Conseil des chefs de village de Gagnoa a salué l’exemple de pardon donné par le peuple Yacouba de Man qui a accepté de pardonner, après l’assassinat du général Robert Guéi, lors du déclenchement de la rébellion en septembre 2002.
"Aujourd’hui, il faut qu’on soit juste, que Gagnoa accepte la justice, j’ai été choqué que partout où je suis passé àGagnoa, on ait parlé de tout le monde et qu’on n’ait pas parlé de Benoît Dacoury-Tabley", s’est indigné GuillaumeSoro qui a rappelé que ce cadre de Kpapékou a été refusé d’être enterré, à l’époque à Gagnoa, parce que son frère aîné, Louis André Dacoury-Tabley, venait de déclarer son appartenance à la rébellion du MPCI.
"Benoît n’est-il pas de Gagnoa ?", s’est-il interrogé avant d’inviter, au nom de la réconciliation, que toutes les autorités traditionnelles aillent demander pardon à sa famille.
"Je demande à tous les chefs, organisez-vous, allez demander pardon à la famille Dacoury-Tabley. Le moment de demander pardon les uns aux autres est venu", a insisté le président de l’Assemblée nationale qui a demandé pardon à son tour au peuple ivoirien.
"Je demande pardon aux ivoiriens, à la Côte d’Ivoire, à tout le monde, au nom de l’Assemblée, à mon nom personnel, je suis prêt à pardonner avec humilité avec sincérité ", a-t-il déclaré.
L’hôte du Conseil des chefs de village de Gagnoa a salué l’exemple de pardon donné par le peuple Yacouba de Man qui a accepté de pardonner, après l’assassinat du général Robert Guéi, lors du déclenchement de la rébellion en septembre 2002.