« Le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention de 1954, relative au statut des Apatrides, signée le 28 septembre 1954 à New York, a été votée à l’unanimité des membres de la Commissions des relations extérieures », ainsi s’est exprimé Mme Bobi Assa Emilienne, présidente de ladite commission, qui avait soumis au vote le lundi dernier la loi en question. Les mêmes termes ont été employés pour : « le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridies, signée le 30 août 1961 à New York. En plus d’être présidente de la Commission des affaires extérieures, Mme Bobi Assa est députée PDCI de Dimbokro. Parler d’un vote à l’unanimité, voudrais dire qu’elle a pris elle-même part au vote. D’où vient donc qu’on écrive que la loi a été votée sans le PDC. Si ce n’est que de la manipulation. La vérité est tout autre. Le PDCI a bel et bien voté la loi. De plus, le président du groupe parlementaire PDCI, Gaston Ouassanan Koné, a indiqué au cours des débats houleux qui ont précédé le vote des deux projets de loi que : « la commission paritaire qui est composé des cinq groupes parlementaires, y compris celui du PDCI, avait acquis le principe du vote des lois ». Ajoutant que « La question qui s’est posée était de savoir si la divulgation de l’information devrait se faire avant ou après le vote ». Finalement l’option de voter la loi puis d’aller sur le terrain pour les explications a été acceptée. C’est qui a été fait y compris avec les députés. Le PDCI a donc bel et bien voté contrairement à ce qui a été écrit. Le vote, il faut le rappeler, ne concernant que les membres de la Commission des relations extérieures et non tous les députés qui ont effectué le déplacement.
Thiery Latt
Thiery Latt