Bouaké, Les habitants du village de Takikouamékro, à 8 km de Bouaké, ont décidé de fumer, vendredi, le calumet de la paix, grâce à une médiation de l'Ong "Téré".
Longtemps déchirés par des querelles de personne, chefferie traditionnelle, femmes, hommes et jeunes de Takikouamékro ont décidé de s'associer pour la réalisation du projet de développement du village, à l'issue des dialogues intercommunautaires initiés par l'Ong ''Téré'', avec le soutien de la Cellule des affaires civiles de l'Onuci et de l'organisation internationale "Search for Common Ground".
Vendredi, au terme de la série de dialogues intercommunautaires pour la paix et la réconciliation à Takikouamékro, les villageois, avec à leur tête le chef N'Guessan Kouakou, ont pris l'engagement de ne plus se laisser manipuler, mais de se pardonner et d'agir désormais pour une paix durable et une cohésion sociale forte à travers des activités qui rassemblent, en présence du préfet de Djébonoua, Fofana Lénékpoho, représentant le préfet de la région de Gbèkè.
La présidente de l'Ong ''Téré'', Alizata Tapsoba, s'est félicitée du retour à la paix et salué le courage des populations de Takikouamékro qui ont décidé de s'accepter quels que soient les bords politiques, religieux et ethniques des uns et des autres.
Mme Tapsoba a demandé aux habitants de Takikouamékro de tirer les enseignements de la crise en Côte d'Ivoire et de faire de la paix et de la réconciliation, leur sacerdoce, dans l'intérêt du village et de leurs enfants.
''La réconciliation, c'est votre bébé, et aujourd'hui, vous acceptez de voir naître ce bébé. Il devra être donc entretenu, afin qu'il grandisse dans la paix, dans la joie, la vérité, le pardon et dans les valeurs démocratiques", a conseillé la présidente de l'Ong "Téré".
Elle a demandé aux villageois de Takikouamékro d'être des ambassadeurs de la cohésion sociale et de la coexistence pacifique de la région, et de demeurer un exemple pour les autres villages.
(AIP)
nam/kkp/kp
Longtemps déchirés par des querelles de personne, chefferie traditionnelle, femmes, hommes et jeunes de Takikouamékro ont décidé de s'associer pour la réalisation du projet de développement du village, à l'issue des dialogues intercommunautaires initiés par l'Ong ''Téré'', avec le soutien de la Cellule des affaires civiles de l'Onuci et de l'organisation internationale "Search for Common Ground".
Vendredi, au terme de la série de dialogues intercommunautaires pour la paix et la réconciliation à Takikouamékro, les villageois, avec à leur tête le chef N'Guessan Kouakou, ont pris l'engagement de ne plus se laisser manipuler, mais de se pardonner et d'agir désormais pour une paix durable et une cohésion sociale forte à travers des activités qui rassemblent, en présence du préfet de Djébonoua, Fofana Lénékpoho, représentant le préfet de la région de Gbèkè.
La présidente de l'Ong ''Téré'', Alizata Tapsoba, s'est félicitée du retour à la paix et salué le courage des populations de Takikouamékro qui ont décidé de s'accepter quels que soient les bords politiques, religieux et ethniques des uns et des autres.
Mme Tapsoba a demandé aux habitants de Takikouamékro de tirer les enseignements de la crise en Côte d'Ivoire et de faire de la paix et de la réconciliation, leur sacerdoce, dans l'intérêt du village et de leurs enfants.
''La réconciliation, c'est votre bébé, et aujourd'hui, vous acceptez de voir naître ce bébé. Il devra être donc entretenu, afin qu'il grandisse dans la paix, dans la joie, la vérité, le pardon et dans les valeurs démocratiques", a conseillé la présidente de l'Ong "Téré".
Elle a demandé aux villageois de Takikouamékro d'être des ambassadeurs de la cohésion sociale et de la coexistence pacifique de la région, et de demeurer un exemple pour les autres villages.
(AIP)
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