A voir leur mine et leur forme physique, c’est curieux d’entendre que les prisonniers pro-Gbagbo qui viennent d’être libérés ont été tout au long de leur incarcération victimes de torture. Mais, c’est à longueur de journée que les journaux proches du FPI continuent de jouer à fond la carte de la manipulation en voulant à tout prix noircir l’image du pouvoir. En effet, depuis la détention des Affi N’guessan, Aboudramane Sangaré, Michel Gbagbo et autres, les spots de l’ancien parti au pouvoir n’ont pas cessé d’évoquer des cas de torture. Alors que les détenus n’étaient pas dans camps fermés. Ils étaient dans des prisons normales où ils recevaient des visiteurs, notamment des organisations de promotion des droits de l’homme. Et la libération provisoire accordée par la justice ivoirienne aux prisonniers pro-Gbagbo est venue déchirer le voile sur les mensonges qui étaient diffusés. Pendant qu’on soutenait qu’Affi N’guessan, Michel Gbagbo, Aboudramane Sangaré luttaient contre la mort du fait du mauvais traitement dont ils faisaient l’objet dans les prisons, ce sont des prisonniers en bonne santé avec des mines radieuses qui ont été vus par l’opinion nationale et internationale après leur libération provisoire. Le fils de l’ex-chef de l’Etat a coupé court au débat en précisant dans une interview accordée aux confères de BBC qu’à part quelques pompes et des paroles humiliantes lors des premiers moments de la détention, les prisonniers ont été traités dans le respect de leur dignité conformément, il faut le souligner, à la volonté du président de la République, Alassane Ouattara. Embouchant la même trompette que l’ex-première dame qui a expliqué à des visiteurs qu’elle était bien traitée. Le premier citoyen ivoirien s’était, en outre, engagé, à préserver la dignité des prisonniers et à leur assurer toute la protection nécessaire. Dans ce sens, aucun prisonnier malade à un moment donné ne peut dire qu’il a été laissé pour compte. Ils étaient transférés souvent à bord d’avion présidentiel dans les grands centres hospitaliers d’Abidjan pour recevoir des soins. Simone Gbagbo, Michel Gbagbo, Christine Adjobi … qui ont été internés à la PISAM peuvent témoigner de cette réalité et de cet humanisme du chef de l’Etat. Malgré qu’ils soient des acteurs actif de la conspiration orchestrée contre la volonté du peuple de Côte d’Ivoire à l’issue de l’élection présidentielle de 2010, qui a occasionné la mort d’au moins 3000 personnes, les prisonniers pro-Gbagbo ont été détenus selon les règles en la matière. C'est-à-dire, dans de bonnes conditions. La preuve : Affi N’guessan et Aboudramane Sangaré à peine sortis de prison sont déjà sur le terrain politique et surtout débordants d’énergie. Cela atteste qu’ils n’ont pas été torturés. Vouloir faire passer cette idée de prétendues tortures infligées aux prisonniers pro-Gbagbo, c’est faire preuve de mauvaise foi.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
