ABIDJAN -- Le gouvernement ivoirien a procédé lundi à Abidjan au lancement d’une campagne de sensibilisation sur le recensement général de la population et de l’habitat prévu début novembre sur l’ensemble du territoire national pour un coût de 12 milliards de francs CFA (24 millions USD).
Sur cette somme nécessaire pour l’opération, le gouvernement a déjà mobilisé sept milliards de francs, a indiqué le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Ibrahima Ba, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.
"Très peu de pays ont atteint un tel taux de financement", a relevé M. Ba qui indique que le recensement devrait confirmer les estimations sur la population ivoirienne évaluée à environ 25 millions d’habitants.
Prévu en 2008, le recensement général de la population n’a pu se faire en raison de la crise militaro-politique ouverte en 2002 avec la rébellion armée qui a divisé le pays en deux pendant près de huit ans.
"Chacun de nous compte pour la Côte d’Ivoire, il faut que nous nous fassions tous recenser pour être pris en compte dans l’élaboration des politiques de développement économique et social ", a appelé le Premier ministre Daniel Kablan Duncan avant de procéder à l’installation des comités locaux et au lancement d’une campagne de sensibilisation sur l’opération de recensement.
L’installation des comités locaux va s’étendre sur une dizaine de jours dans les différentes régions du pays.
Le Premier ministre ivoirien a insisté pour que les comités locaux relaient auprès des populations le message pour leur implication effective dans la réalisation du recensement.
"C’est un devoir pour chacun d’entre nous d’ouvrir sa porte aux agents recenseurs, de leur donner des informations vraies et fiables, qui permettront au gouvernement d’avoir une image plus affinée de notre population, de sa réalité et de ses besoins", a-t- il expliqué.
Depuis son accession à l’indépendance en 1960, c’est la quatrième fois, après 1975, 1988 et 1998, que la Côte d’Ivoire procède à un dénombrement de sa population.
Le pays a connu un taux d’accroissement démographique de 2,85 % entre 1998 et 2007.
Sur cette somme nécessaire pour l’opération, le gouvernement a déjà mobilisé sept milliards de francs, a indiqué le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Ibrahima Ba, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.
"Très peu de pays ont atteint un tel taux de financement", a relevé M. Ba qui indique que le recensement devrait confirmer les estimations sur la population ivoirienne évaluée à environ 25 millions d’habitants.
Prévu en 2008, le recensement général de la population n’a pu se faire en raison de la crise militaro-politique ouverte en 2002 avec la rébellion armée qui a divisé le pays en deux pendant près de huit ans.
"Chacun de nous compte pour la Côte d’Ivoire, il faut que nous nous fassions tous recenser pour être pris en compte dans l’élaboration des politiques de développement économique et social ", a appelé le Premier ministre Daniel Kablan Duncan avant de procéder à l’installation des comités locaux et au lancement d’une campagne de sensibilisation sur l’opération de recensement.
L’installation des comités locaux va s’étendre sur une dizaine de jours dans les différentes régions du pays.
Le Premier ministre ivoirien a insisté pour que les comités locaux relaient auprès des populations le message pour leur implication effective dans la réalisation du recensement.
"C’est un devoir pour chacun d’entre nous d’ouvrir sa porte aux agents recenseurs, de leur donner des informations vraies et fiables, qui permettront au gouvernement d’avoir une image plus affinée de notre population, de sa réalité et de ses besoins", a-t- il expliqué.
Depuis son accession à l’indépendance en 1960, c’est la quatrième fois, après 1975, 1988 et 1998, que la Côte d’Ivoire procède à un dénombrement de sa population.
Le pays a connu un taux d’accroissement démographique de 2,85 % entre 1998 et 2007.
