Cerner le cadre réglementaire et institutionnel de dédouanement du poisson, analyser la procédure, clarifier la définition du faux-thon et diagnostiquer son mode d’évaluation et sa prise en charge. Ce sont autant de réflexions que l’administration des douanes et les opérateurs économiques du secteur du poisson vont faire pendant trois jours. Le séminaire sur le « dédouanement du poisson au Port de pêche, quelles stratégies pour optimiser la procédure », ouvert lundi dernier, à Abidjan, entend apporter des réponses, d’une part, sur l’origine du poisson, les entreprises franches, la nationalité des cargaisons, la non-prise en charge des régimes autres que les mises à la consommation. Et d’autre part, sur les questions de facilitation de la procédure de dédouanement du poisson au port de pêche, de la célérité des échanges ainsi que de la sécurisation des recettes douanières. «Il faut proposer des solutions en vue d’une optimisation de la procédure », a-recommandé le Colonel Kamon Germain Ehivet, représentant le directeur général. Première source de protéines animales en Côte d’Ivoire, le poisson est devenu l’un des principaux produits pourvoyeurs de recettes douanières. En 2012, ces chiffres ont atteint près de 19 milliards Fcfa pour un volume de 281 511 tonnes. Pour sa part, le chef de cabinet du ministre auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie et des finances, Drissa Yao, a salué cette initiative, qui selon lui, cadre avec la vision du ministère. A savoir, hisser les procédures et règles de gestion des régies financières aux normes internationales de référence et garantir ainsi la crédibilité de l’Etat vis-vis de ses partenaires intérieurs et extérieurs.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé