Le cabinet britannique d’intelligence économique et de conseil, Oxford business group (Obg) a estimé jeudi à Abidjan que la reprise de l’économie nationale ivoirienne est "rapide et robuste", soulignant que l’émergence du pays d’ici 2020, passe par l’investissement dans le "capital humain".
"Pour faire de la Côte d’Ivoire, un marché émergent d’ici 2020, il faut investir dans le capital humain pour contribuer à offrir une main d’œuvre compétitive et aussi pour atténuer les inégalités actuelles" a soutenu l’éditeur en chef de Obg pour l’Afrique, Robert Tashima.
Il a défendu cette thèse au cours de la cérémonie de présentation du premier rapport macro économique sur le pays intitulé "le rapport : Côte d’Ivoire 2013", organisée dans un grand hôtel du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
En présence du ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des petites et moyennes entreprises (Pme), Jean-Louis Billon, Robert Tashima qui est journaliste de formation, a ajouté qu’à cet effet, l’éducation revêt une importance capitale en ce sens qu’elle "assure l’employabilité des diplômés".
Présentant le rapport de l’année 2013, il a souligné qu’après la grave crise postélectorale qu’a connue le pays, la reprise de l’économie nationale est "rapide et robuste". Des chiffres proches du gouvernement font état d’une croissance de 9,8% déjà atteinte par la Côte d’Ivoire en deux ans de pouvoir du Président Alassane Ouattara.
Toutefois, a-t-il poursuivi, les infrastructures du pays qui autrefois étaient les meilleures dans la sous-région sont dégradées du fait de la décennie de crise militaro-politique qu’a connue la Côte d’Ivoire.
En dépit de la normalisation et de la croissance qui se signalent à pas de géant, beaucoup d’efforts restent à faire notamment en matière de bonne gouvernance, de libéralisation de la levée des monopoles pour accéder à la libéralisation, les réformes sécuritaires, la réhabilitation des infrastructures et réseaux routiers, et l’amélioration du climat des affaires.
Pour le ministre Jean-Louis Billon, "ces critiques objectives constituent une boussole pour le gouvernement ivoirien pour mieux orienter la politique économique".
"Ce rapport fait une photographie de ce que vivent les Ivoiriens au quotidien" a estimé M. Billon qui a révélé "nous sommes mal classés en terme de destination d’investisseurs", se fondant sur les études réalisées par les agences de notation et autres institutions telles que la Fondation Mo Ibrahim qui place le pays parmi les plus corrompus au monde.
En tant que partenaire du groupe britannique, le directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Emmanuel Esmel Essis, a fait savoir à cette occasion que l’"information économique demeure un outil majeur de l’attraction de l’investissement".
Ecrit entièrement en Anglais, "le rapport : Côte d’Ivoire 2013", avec ses 240 pages est une revue qui parait une fois dans l’année, constituée d’analyses de la situation macroéconomique du pays, en faisant des critiques et suggestions.
L’étude est aussi destinée aux investisseurs du monde anglo-saxon et de la communauté internationale. Le groupe est basé en Grande Bretagne et a pour président-directeur général, Andrew Jeffreys.
JBK/ls/APA
"Pour faire de la Côte d’Ivoire, un marché émergent d’ici 2020, il faut investir dans le capital humain pour contribuer à offrir une main d’œuvre compétitive et aussi pour atténuer les inégalités actuelles" a soutenu l’éditeur en chef de Obg pour l’Afrique, Robert Tashima.
Il a défendu cette thèse au cours de la cérémonie de présentation du premier rapport macro économique sur le pays intitulé "le rapport : Côte d’Ivoire 2013", organisée dans un grand hôtel du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
En présence du ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des petites et moyennes entreprises (Pme), Jean-Louis Billon, Robert Tashima qui est journaliste de formation, a ajouté qu’à cet effet, l’éducation revêt une importance capitale en ce sens qu’elle "assure l’employabilité des diplômés".
Présentant le rapport de l’année 2013, il a souligné qu’après la grave crise postélectorale qu’a connue le pays, la reprise de l’économie nationale est "rapide et robuste". Des chiffres proches du gouvernement font état d’une croissance de 9,8% déjà atteinte par la Côte d’Ivoire en deux ans de pouvoir du Président Alassane Ouattara.
Toutefois, a-t-il poursuivi, les infrastructures du pays qui autrefois étaient les meilleures dans la sous-région sont dégradées du fait de la décennie de crise militaro-politique qu’a connue la Côte d’Ivoire.
En dépit de la normalisation et de la croissance qui se signalent à pas de géant, beaucoup d’efforts restent à faire notamment en matière de bonne gouvernance, de libéralisation de la levée des monopoles pour accéder à la libéralisation, les réformes sécuritaires, la réhabilitation des infrastructures et réseaux routiers, et l’amélioration du climat des affaires.
Pour le ministre Jean-Louis Billon, "ces critiques objectives constituent une boussole pour le gouvernement ivoirien pour mieux orienter la politique économique".
"Ce rapport fait une photographie de ce que vivent les Ivoiriens au quotidien" a estimé M. Billon qui a révélé "nous sommes mal classés en terme de destination d’investisseurs", se fondant sur les études réalisées par les agences de notation et autres institutions telles que la Fondation Mo Ibrahim qui place le pays parmi les plus corrompus au monde.
En tant que partenaire du groupe britannique, le directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Emmanuel Esmel Essis, a fait savoir à cette occasion que l’"information économique demeure un outil majeur de l’attraction de l’investissement".
Ecrit entièrement en Anglais, "le rapport : Côte d’Ivoire 2013", avec ses 240 pages est une revue qui parait une fois dans l’année, constituée d’analyses de la situation macroéconomique du pays, en faisant des critiques et suggestions.
L’étude est aussi destinée aux investisseurs du monde anglo-saxon et de la communauté internationale. Le groupe est basé en Grande Bretagne et a pour président-directeur général, Andrew Jeffreys.
JBK/ls/APA