La France a accordé, dans le cadre du Contrat de désendettement développement (C2D), un appui budgétaire de plus de 117 milliards FCFA à l’Etat ivoirien sur la période 2013-2015, pour la mise en œuvre de plusieurs projets dans les secteurs de la santé, de l’éducation-formation, de l‘emploi et de la biodiversité.
La France et la Côte d’Ivoire ont conclu un accord hier, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Ledit accord, paraphé par ces deux Etats en décembre 2012, comprend cinq conventions d’affectation de fonds d’un montant global de plus 117 milliards FCFA, à consommer entre2013-2015, dans les secteurs de la santé, de l’éducation-formation, de l’emploi et de la biodiversité. Les objectifs à réaliser dans le cadre de cet appui budgétaire paraissent pour le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, « ambitieux », mais « les études ont montré qu’ils sont parfaitement réalisables ». Ces projets concernent pour la santé, la mise en place de deux importants programmes. A savoir, le Programme d’Intensification de la Politique de la planification familiale (PIPPF) d’un coût prévisionnel de 5 milliards FCFA et le Programme national du renforcement du système de santé (PNRSS) évalué à 40,8 milliards FCFA. Ces programmes, à en croire le chef du gouvernement, visent essentiellement à réduire la mortalité maternelle et infantile, à renforcer le système de santé nationale et à améliorer la qualité de l’accès aux soins et aux services de santé maternelle et infantile. Concernant la partie Education-formation de ladite convention du C2D qui porte sur 50,8 milliards FCFA, elle va, selon le Premier ministre, « concourir à redynamiser les capacités du système éducatif, promouvoir un accès plus équitable de la jeunesse à une éducation et une formation de qualité pour répondre aux besoins de compétences de l’économie en vue d’une meilleure insertion des jeunes ». Le volet emploi de la convention d’un montant de 10,2 milliards FCFA va servir à soutenir et amplifier les dispositifs existants d’accompagnement des jeunes vers l’emploi. Quant à l’aspect biodiversité, relativement à la conservation des ressources naturelles, qui englobe 10,8 milliards FCFA, il vise successivement à restaurer l’autorité de l’Etat dans les forêts classées et les aires protégées, à améliorer le suivi de la gestion et de la protection des écosystèmes à l’aide d’outils performants et à soutenir le développement des filières de production durable de produits ligneux. Par ailleurs, il a indiqué que « ces programmes vont œuvrer pour une meilleure santé de nos populations, à la résorption du chômage des jeunes et aider à la protection de nos forêts classées ». Le C2D signé le 1er décembre 2012 entre les gouvernements français et ivoirien consacre un allègement de la dette contractée par la Côte d’Ivoire auprès de la France au titre de l’Aide publique au développement (APD). Ce contrat s’inscrit dans le prolongement des retombées de l’atteinte du Point d’achèvement de l’initiative PPTE par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Seydou Badian (stg)
La France et la Côte d’Ivoire ont conclu un accord hier, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Ledit accord, paraphé par ces deux Etats en décembre 2012, comprend cinq conventions d’affectation de fonds d’un montant global de plus 117 milliards FCFA, à consommer entre2013-2015, dans les secteurs de la santé, de l’éducation-formation, de l’emploi et de la biodiversité. Les objectifs à réaliser dans le cadre de cet appui budgétaire paraissent pour le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, « ambitieux », mais « les études ont montré qu’ils sont parfaitement réalisables ». Ces projets concernent pour la santé, la mise en place de deux importants programmes. A savoir, le Programme d’Intensification de la Politique de la planification familiale (PIPPF) d’un coût prévisionnel de 5 milliards FCFA et le Programme national du renforcement du système de santé (PNRSS) évalué à 40,8 milliards FCFA. Ces programmes, à en croire le chef du gouvernement, visent essentiellement à réduire la mortalité maternelle et infantile, à renforcer le système de santé nationale et à améliorer la qualité de l’accès aux soins et aux services de santé maternelle et infantile. Concernant la partie Education-formation de ladite convention du C2D qui porte sur 50,8 milliards FCFA, elle va, selon le Premier ministre, « concourir à redynamiser les capacités du système éducatif, promouvoir un accès plus équitable de la jeunesse à une éducation et une formation de qualité pour répondre aux besoins de compétences de l’économie en vue d’une meilleure insertion des jeunes ». Le volet emploi de la convention d’un montant de 10,2 milliards FCFA va servir à soutenir et amplifier les dispositifs existants d’accompagnement des jeunes vers l’emploi. Quant à l’aspect biodiversité, relativement à la conservation des ressources naturelles, qui englobe 10,8 milliards FCFA, il vise successivement à restaurer l’autorité de l’Etat dans les forêts classées et les aires protégées, à améliorer le suivi de la gestion et de la protection des écosystèmes à l’aide d’outils performants et à soutenir le développement des filières de production durable de produits ligneux. Par ailleurs, il a indiqué que « ces programmes vont œuvrer pour une meilleure santé de nos populations, à la résorption du chômage des jeunes et aider à la protection de nos forêts classées ». Le C2D signé le 1er décembre 2012 entre les gouvernements français et ivoirien consacre un allègement de la dette contractée par la Côte d’Ivoire auprès de la France au titre de l’Aide publique au développement (APD). Ce contrat s’inscrit dans le prolongement des retombées de l’atteinte du Point d’achèvement de l’initiative PPTE par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Seydou Badian (stg)