Et la résidence du Président Ouattara, Hamed Bakayoko, Mabri, Gnamien…
Or donc, ça fait mal ! Pascal Affi N’Guessan pleure sa belle résidence. Lors de sa tournée chez lui à Bongouanou, le président du FPI est revenu sur le pillage de sa résidence. Avec une voix étreinte par l’émotion, Affi presqu’en pleurs, a relaté dans les moindres détails – comme s’il était là – le sac de sa cossue résidence située à Cocody. L’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, avec des mots choisis, a décrit cette ‘’outrecuidance’’ à la sueur du front des pauvres planteurs de café-cacao. Pour Pascal Affi N’Guessan, cet acte à lui seul est une preuve qui montre suffisamment la nature dictatoriale du régime de Ouattara. Affi N’Guessan est non seulement de mauvaise foi. Mais il a aussi la mémoire courte. Il est de mauvaise foi, parce qu’il sait plus que tout le monde que son parti, le FPI, a été à l’origine de la violence qui a secoué le pays. Pour avoir par ses prises de positions publiques, encouragé toutes les exactions qui ont eu lieu au cours de la crise postélectorale. Affi N’Guessan a été le premier à déclarer sur les ondes de RFI le vote au Nord sera annulé. Pendant que les résidences de tous les cadres du RHDP réfugiés à l’hôtel du Golf étaient pillés et mis à sac, il a poussé le cynisme jusqu’ à aller dire au sommet de l’Union africaine à Addis Abeba en février 2011 que ce sont plutôt les maisons des cadres FPI qui sont détruites par des hommes en arme proches de l’opposition. Devant la délégation ivoirienne médusée devant tant de manquement aux principes moraux les plus élémentaires. Affi N’Guessan à la mémoire courte, parce que le pillage et la destruction des résidences des personnalités refugiées au Golf Hôtel ont été commandités depuis le palais présidentiel. Des jeunes dés?uvrés chauffés à blanc par Blé Goudé, aidés par des miliciens, mercenaires et une partie des FDS se promenaient avec des camions pour pillés les maisons ciblées avant d’y mettre le feu. Les ministres Hamed Bakayoko, Mabri Toikeusse, Diby Charles, Gnamien Konan, Dagobert Banzio, Yaï Constance, Sidiki Konaté, Amadou Koné … sont autant de victimes qui ont fait, à l’époque, les frais de la sauvagerie du clan Gbagbo. Plusieurs autres personnalités étaient inscrites sur la liste des casseurs. A l’intérieur du pays également, de nombreux cadres du RHDP ont vu leur résidence saccagée par les miliciens et mercenaires à la solde du régime FPI. Leur seul tort était leur refus de cautionner le passage en force de Laurent Gbagbo. En outre, en septembre 2002, il faut rappeler à Affi N’Guessan, la résidence d’Alassane Ouattara, située à Cocody Ambassade, avait également subi un pillage systématique avant d’être incendiée par la soldatesque ivre de haine venue pour assassiner l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Après avoir froidement exécuté son aide de camp, le capitaine Dosso, le général Robert Guéi, son épouse, Rose Doudou, son aide de camp, le capitaine Fabien Coulibaly et tous les membres de sa famille. A quoi Affi N’Guessan s’attend-il, après avoir applaudi des dix doigts ses « hauts faits » ? Qui sème le vent, récolte la tempête. Lorsqu’on crache en l’air, il faut s’attendre à recevoir des gouttes de crachat sur le nez. Et Affi N’Guessan qui se croyait à l’abri de tout en a pris à ses dépens. Il doit se réjouir d’être encore en vie. Au lieu de pleurnicher pour les biens matériels qu’il a perdus. Car par sa faute, d’autres qui auraient bien voulu être à sa place, n’ont pas eu cette chance.
JCC
Or donc, ça fait mal ! Pascal Affi N’Guessan pleure sa belle résidence. Lors de sa tournée chez lui à Bongouanou, le président du FPI est revenu sur le pillage de sa résidence. Avec une voix étreinte par l’émotion, Affi presqu’en pleurs, a relaté dans les moindres détails – comme s’il était là – le sac de sa cossue résidence située à Cocody. L’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, avec des mots choisis, a décrit cette ‘’outrecuidance’’ à la sueur du front des pauvres planteurs de café-cacao. Pour Pascal Affi N’Guessan, cet acte à lui seul est une preuve qui montre suffisamment la nature dictatoriale du régime de Ouattara. Affi N’Guessan est non seulement de mauvaise foi. Mais il a aussi la mémoire courte. Il est de mauvaise foi, parce qu’il sait plus que tout le monde que son parti, le FPI, a été à l’origine de la violence qui a secoué le pays. Pour avoir par ses prises de positions publiques, encouragé toutes les exactions qui ont eu lieu au cours de la crise postélectorale. Affi N’Guessan a été le premier à déclarer sur les ondes de RFI le vote au Nord sera annulé. Pendant que les résidences de tous les cadres du RHDP réfugiés à l’hôtel du Golf étaient pillés et mis à sac, il a poussé le cynisme jusqu’ à aller dire au sommet de l’Union africaine à Addis Abeba en février 2011 que ce sont plutôt les maisons des cadres FPI qui sont détruites par des hommes en arme proches de l’opposition. Devant la délégation ivoirienne médusée devant tant de manquement aux principes moraux les plus élémentaires. Affi N’Guessan à la mémoire courte, parce que le pillage et la destruction des résidences des personnalités refugiées au Golf Hôtel ont été commandités depuis le palais présidentiel. Des jeunes dés?uvrés chauffés à blanc par Blé Goudé, aidés par des miliciens, mercenaires et une partie des FDS se promenaient avec des camions pour pillés les maisons ciblées avant d’y mettre le feu. Les ministres Hamed Bakayoko, Mabri Toikeusse, Diby Charles, Gnamien Konan, Dagobert Banzio, Yaï Constance, Sidiki Konaté, Amadou Koné … sont autant de victimes qui ont fait, à l’époque, les frais de la sauvagerie du clan Gbagbo. Plusieurs autres personnalités étaient inscrites sur la liste des casseurs. A l’intérieur du pays également, de nombreux cadres du RHDP ont vu leur résidence saccagée par les miliciens et mercenaires à la solde du régime FPI. Leur seul tort était leur refus de cautionner le passage en force de Laurent Gbagbo. En outre, en septembre 2002, il faut rappeler à Affi N’Guessan, la résidence d’Alassane Ouattara, située à Cocody Ambassade, avait également subi un pillage systématique avant d’être incendiée par la soldatesque ivre de haine venue pour assassiner l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Après avoir froidement exécuté son aide de camp, le capitaine Dosso, le général Robert Guéi, son épouse, Rose Doudou, son aide de camp, le capitaine Fabien Coulibaly et tous les membres de sa famille. A quoi Affi N’Guessan s’attend-il, après avoir applaudi des dix doigts ses « hauts faits » ? Qui sème le vent, récolte la tempête. Lorsqu’on crache en l’air, il faut s’attendre à recevoir des gouttes de crachat sur le nez. Et Affi N’Guessan qui se croyait à l’abri de tout en a pris à ses dépens. Il doit se réjouir d’être encore en vie. Au lieu de pleurnicher pour les biens matériels qu’il a perdus. Car par sa faute, d’autres qui auraient bien voulu être à sa place, n’ont pas eu cette chance.
JCC