« Le potentiel minier ivoirien est immense. Des gisements importants ont été découverts dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Ce sont principalement des gisements de fer, de nickel, des gisements du groupe des platines et même de scandium», a révélé le premier ministre à l’ouverture de l’atelier de relecture du projet de code minier de la Côte d’Ivoire, ouvert ce 1er octobre à la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères. Il en veut pour preuve les gisements de fer du mont Klahoyo Tia (1,2 milliard de tonnes) ; du mont Gao (1 milliard de tonnes) le gisement de nickel latérique de Sipilou (205 millions de tonnes) etc. Ce projet de code minier, soumis à relecture, devrait mettre à la disposition du secteur minier un code attrayant en vue de son développement. Le premier ministre a donc exprimé son souhait de voir le secteur minier prendre une place importante dans l’économie ivoirienne. « Le secteur minier doit prendre toute sa part dans le vaste projet visant à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Le secteur minier et pétrolier doit, après l’agriculture, constituer la deuxième mamelle de l’économie Ivoirienne », a-t-il renchérit. Il a fait un état des lieux du secteur qui peine, malgré le fort potentiel, à prendre ses marques. « Le secteur minier est encore insuffisamment développé et ne contribue qu’à hauteur de 1% dans le PIB et très peu aux recettes fiscales avec environ 3000 emplois directs » a-t-il fait remarqué. Daniel Kablan Duncan est également revenu sur la mission de Revue du processus de Kimberley, actuellement en Côte d’Ivoire et s’est dit très optimiste quant à la levée de l’embargo sur le diamant brut ivoirien. « Nous gageons, compte tenu du travail abattu, que cette revue sera un succès » a-t-il laissé entendre. Pour le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, cet atelier de relecture du projet du code minier est d’une grande importance, compte tenu des enjeux de développement. « Il s’avère nécessaire de moderniser et adapter la législation minière pour tenir compte des évolutions technologiques, techniques, sociales, environnementales et des enjeux de développement du moment », a avancé le ministre. Pour Jean-Claude Brou, il est urgent de trouver les voies et moyens pour intensifier l’exploration du sous sol et accélérer les investissements dans l’exploitation des gisements.
DC
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