Remettre la Banque pour le financement de l’agriculture (Bfa) sur les rails. Tel est le leitmotiv de la nouvelle direction générale de cette banque créée en 2004 et dont l’Etat est actionnaire à 84%. Récemment, aux II-Plateaux, Annette Bakouka, chef de service marketing et communication a expliqué que cette banque qui nourrit de réelles ambitions pour le secteur agricole veut ‘‘toucher davantage les petits planteurs et s’ouvrir au secteur du vivrier, le sortir de l’informel afin de développer l’autosuffisance alimentaire en riz’’. Aussi a-t-elle annoncé l’ouverture d’agences pour mieux se rapprocher de ces différentes cibles. Une extension du réseau qui permettra d’atteindre les zones rurales. Des actions entérinées par le nouveau conseil d’administration, avec à sa tête, le nouveau Pca, Assahoré Konan Jacques (19 août 2013) par ailleurs, Directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique. Justement, lors de cette rencontre avec la presse, Annette Bakouka a levé un coin de voile sur les nouvelles attentes de cette institution bancaire. « Il serait bon d’affecter tous les fonds destinés au développement de l’agriculture à la Bfa qui a été beaucoup touchée par la crise postélectorale. Nous sommes certes une banque à capitaux majoritairement ténus par l’Etat, mais la gestion est de type privée. Nous nous battons au niveau de la mobilisation des fonds mais quand les retombées sont là, nous souhaitons que l’on pense prioritairement à la banque », a-t-elle indiqué. Précisant que la Bfa est aujourd’hui prête à accompagner tous les acteurs de l’économie ivoirienne. Selon elle, les choses se remettent en place autour directeur général, Yebouet Yao Barnabé. « Tous les organes dirigeants et les travailleurs sont conscients que c’est au prix d’un travail rigoureux que des résultats pourront être atteints. Et il y va de la survie de la Bfa qui doit se positionner comme une référence en matière de financement agricole. », a-t-elle ajouté.
JEA
JEA