Le Port autonome d’Abidjan n’en finit pas de poursuivre sa mue. Les nouveaux aménagements dont va bénéficier le quai minéralier vont incontestablement renforcer sa compétitivité en augmentant son rendement.
Le Groupe Sea-invest, spécialisé dans la manutention portuaire de vrac solides, a inauguré courant 2013, au terminal minéralier du port d’Abidjan, la mise en fonction d’une troisième grue de terre de dernière génération. Pour l’occasion, les hauts responsables du groupe, avec à leur tête le président Jean Benaim, ont effectué une visite guidée du quai minéralier. Coût de l’investissement : 2,5 milliards FCFA. Soit une contribution fort significative à la croissance et la compétitivité du terminal minéralier du port d’Abidjan. Selon M. Jean Benaim, l’acquisition de cette grue permettra d’augmenter la cadence du quai minéralier, que son groupe exploite depuis maintenant cinq ans. Ceci avec l’acquisition des deux premières grues. «Cette troisième grue va permettre d’augmenter de manière très significative les cadences sur le terminal minéralier et de réduire énormément le temps d’escale des navires, en particulier les navires destinés aux cimenteries d’Abidjan. Les navires en escale pour une durée de cinq à six jours verront réduire leurs temps d’escale à deux jours», a-t-il expliqué, avant de révéler qu’en 2012 son groupe a traité 2,2 millions de tonnes de vrac.
Une stratégie de développement bien ciblée
Pour l’année 2013, cette entreprise de manutention portuaire, dont le DG pour la Côte d’Ivoire est Sory Diabaté, entend traiter jusqu’à 3 millions de tonnes et réaliser un investissement de 5 milliards FCFA. Par ailleurs, ce groupe a signé récemment un contrat de manutention de zinc avec le Groupe Glencore, pour un objectif de 150 000 tonnes de zinc pour 2013. «Depuis notre implantation, nous avons investi plus de 40 milliards FCFA en Côte d’Ivoire», a dit M. Sory Diabaté. Dans sa stratégie de développement, le groupe compte essentiellement sur le secteur minier. Sea-invest a ainsi noué un partenariat exclusif avec la Société pour le développement minier de la Côte d’Ivoire (Sodemi) afin d’exporter le manganèse du gisement de Lauzoua, à 180 km à l’ouest d’Abidjan. «Nous avons traité 40 000 tonnes de manganèse en quelques semaines. Actuellement 15 000 tonnes attendent à quai», ajoute M. Sory Diabaté. En attendant, le manutentionnaire belge mise sur les pays de l’hinterland comme le Burkina Faso, le Mali ou le Niger. Il est ainsi parvenu, en juin, à signer un accord avec le groupement composé du suisse Glencore, de l’australien Blackthorn Resources et du burkinabè Nantou Mining, qui exploite la mine de zinc de Perkoa (à 120 km à l’ouest de Ouagadougou), entrée en production en janvier prochain. Sea-invest s’est fixé pour objectif d’exporter le minerai via le terminal minéralier du PAA dans les huit prochaines années.
Stéphane d’Avignon
Le Groupe Sea-invest, spécialisé dans la manutention portuaire de vrac solides, a inauguré courant 2013, au terminal minéralier du port d’Abidjan, la mise en fonction d’une troisième grue de terre de dernière génération. Pour l’occasion, les hauts responsables du groupe, avec à leur tête le président Jean Benaim, ont effectué une visite guidée du quai minéralier. Coût de l’investissement : 2,5 milliards FCFA. Soit une contribution fort significative à la croissance et la compétitivité du terminal minéralier du port d’Abidjan. Selon M. Jean Benaim, l’acquisition de cette grue permettra d’augmenter la cadence du quai minéralier, que son groupe exploite depuis maintenant cinq ans. Ceci avec l’acquisition des deux premières grues. «Cette troisième grue va permettre d’augmenter de manière très significative les cadences sur le terminal minéralier et de réduire énormément le temps d’escale des navires, en particulier les navires destinés aux cimenteries d’Abidjan. Les navires en escale pour une durée de cinq à six jours verront réduire leurs temps d’escale à deux jours», a-t-il expliqué, avant de révéler qu’en 2012 son groupe a traité 2,2 millions de tonnes de vrac.
Une stratégie de développement bien ciblée
Pour l’année 2013, cette entreprise de manutention portuaire, dont le DG pour la Côte d’Ivoire est Sory Diabaté, entend traiter jusqu’à 3 millions de tonnes et réaliser un investissement de 5 milliards FCFA. Par ailleurs, ce groupe a signé récemment un contrat de manutention de zinc avec le Groupe Glencore, pour un objectif de 150 000 tonnes de zinc pour 2013. «Depuis notre implantation, nous avons investi plus de 40 milliards FCFA en Côte d’Ivoire», a dit M. Sory Diabaté. Dans sa stratégie de développement, le groupe compte essentiellement sur le secteur minier. Sea-invest a ainsi noué un partenariat exclusif avec la Société pour le développement minier de la Côte d’Ivoire (Sodemi) afin d’exporter le manganèse du gisement de Lauzoua, à 180 km à l’ouest d’Abidjan. «Nous avons traité 40 000 tonnes de manganèse en quelques semaines. Actuellement 15 000 tonnes attendent à quai», ajoute M. Sory Diabaté. En attendant, le manutentionnaire belge mise sur les pays de l’hinterland comme le Burkina Faso, le Mali ou le Niger. Il est ainsi parvenu, en juin, à signer un accord avec le groupement composé du suisse Glencore, de l’australien Blackthorn Resources et du burkinabè Nantou Mining, qui exploite la mine de zinc de Perkoa (à 120 km à l’ouest de Ouagadougou), entrée en production en janvier prochain. Sea-invest s’est fixé pour objectif d’exporter le minerai via le terminal minéralier du PAA dans les huit prochaines années.
Stéphane d’Avignon
