Le secteur minier au Brésil est stratégique et représente plus de la moitié des exportations du pays. Pourtant, le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada, a pu espionner les communications du ministère brésilien des mines, ses appels téléphoniques, ses mails ainsi que la navigation sur Internet de ses fonctionnaires. Les documents rendus publics par un ancien analyste américain de la Nsa, montrent que les agences d’espionnage, américaine et canadienne, ont étroitement collaboré aux dépends du Brésil. Elles envisageaient même de s’introduire illégalement dans le système informatique du ministère pour en copier les données. Une nouvelle affaire d’espionnage à laquelle la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a réagi, en exigeant des « des explications et un changement de comportement de la part des Américains ». Suite au scandale provoqué par l’espionnage de ses propres communications, le mois dernier, la présidente brésilienne avait déjà reporté jusqu’à nouvel ordre sa visite officielle aux Etats-Unis prévue fin octobre.
Source : rfi.fr
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