La Cellule d’analyse de politiques économiques du CIRES (CAPEC), un « think tank » destiné à éclairer les décideurs politiques, a réuni d’éminentes personnalités du monde universitaire, de l’Administration publique, du secteur privé, de la Société civile et des partenaires au développement autour du thème: « Analyse de la trajectoire de la Côte d’Ivoire vers l’émergence socio-économique ». C’était le mercredi 9 octobre 2013 dans un hôtel au Plateau. Le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse parrain de la cérémonie, y a livré ses réflexions pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020.
«Certes, des acquis importants ont été obtenus et des progrès ont été constatés ces dernières années en termes de stabilité macro-économique et de croissance économique; il reste toutefois de nombreux défis à relever par la Côte d’Ivoire pour faire le bond qualitatif vers une économie émergente», a dit le ministre. Et d’ajouter qu’il s’agit notamment de la construction d’une intégration économique plus poussée, du défi de l’emploi des jeunes, de la formation de ressources humaines de plus en plus qualifiées pour faire face aux enjeux de l’industrialisation ; de la bonne gouvernance et de l’inévitable industrialisation. « La Côte d’Ivoire en 2020 sera ce que nous en ferons par nos initiatives fortes comme celles de ce matin, par nos engagements », a affirmé Mabri Toikeusse. Pour lui, au-delà des réponses techniques qui sortiront de ce type de réflexions, ces rencontres scientifiques, c’est à un véritable changement de mentalité qu’il a invité l’ensemble des concitoyens. Quatre communications portant chacune sur les sous-thèmes suivants ont été présentées : « fondements théoriques et empiriques de l’émergence des pays », « l’essor du sud : quelles leçons pour l’Afrique », « bilan à mi-parcours de la trajectoire vers l’émergence de la CI », « participation du secteur privé à l’émergence : état des lieux, défis et perspectives ». Ce qu’il faut retenir de ces différentes présentations c’est que, différents critères sont nécessaires pour atteindre l’émergence. Un secteur financier et monétaire performant qui n’est pas miné par les problèmes d’asymétrie de l’information. Une productivité agricole et industrielle capable de subvenir aux besoins locaux et qui puissent projeter ses produits sur les marchés extérieurs. L’accumulation du capital humain avec la nécessité d’investir dans la recherche, le développement et la gouvernance.
Olivier Guédé
«Certes, des acquis importants ont été obtenus et des progrès ont été constatés ces dernières années en termes de stabilité macro-économique et de croissance économique; il reste toutefois de nombreux défis à relever par la Côte d’Ivoire pour faire le bond qualitatif vers une économie émergente», a dit le ministre. Et d’ajouter qu’il s’agit notamment de la construction d’une intégration économique plus poussée, du défi de l’emploi des jeunes, de la formation de ressources humaines de plus en plus qualifiées pour faire face aux enjeux de l’industrialisation ; de la bonne gouvernance et de l’inévitable industrialisation. « La Côte d’Ivoire en 2020 sera ce que nous en ferons par nos initiatives fortes comme celles de ce matin, par nos engagements », a affirmé Mabri Toikeusse. Pour lui, au-delà des réponses techniques qui sortiront de ce type de réflexions, ces rencontres scientifiques, c’est à un véritable changement de mentalité qu’il a invité l’ensemble des concitoyens. Quatre communications portant chacune sur les sous-thèmes suivants ont été présentées : « fondements théoriques et empiriques de l’émergence des pays », « l’essor du sud : quelles leçons pour l’Afrique », « bilan à mi-parcours de la trajectoire vers l’émergence de la CI », « participation du secteur privé à l’émergence : état des lieux, défis et perspectives ». Ce qu’il faut retenir de ces différentes présentations c’est que, différents critères sont nécessaires pour atteindre l’émergence. Un secteur financier et monétaire performant qui n’est pas miné par les problèmes d’asymétrie de l’information. Une productivité agricole et industrielle capable de subvenir aux besoins locaux et qui puissent projeter ses produits sur les marchés extérieurs. L’accumulation du capital humain avec la nécessité d’investir dans la recherche, le développement et la gouvernance.
Olivier Guédé