Le député Alphonse Tiorna Soro, Président de l’Alliance Pour le Changement, a entrepris une tournée internationale qui l’a conduit du 29 septembre au 12 octobre aux Etats-Unis d’Amérique et en France.
L’objectif de cette importante tournée était d’aller au contact de la diaspora ivoirienne et, à travers meetings et entretiens privés, de recueillir les préoccupations et suggestions des ivoiriens de l’extérieur quant aux problématiques majeures de la vie politique, économique et sociale de la Côte d’Ivoire. La mission visait également à informer et sensibiliser la diaspora sur les grandes avancées de notre pays vers l’émergence et à obtenir sa participation pleine et entière au processus de développement de la Côte d’Ivoire, sous la houlette de SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire (…)
Le présent « APPEL DE PARIS » reprend les principales thématiques abordées au cours des rencontres et constitue l’adresse des ivoiriens de l’extérieur à leurs frères et s?urs restés en Côte d’Ivoire (…)
Sur le processus judiciaire et les réparations
Les Ivoiriens de l’extérieur expriment à nouveau leur solidarité envers toutes les personnes qui ont souffert et continuent de souffrir dans leur chair, les affres de la crise post-électorale ; à ceux qui ont perdu leurs proches et leurs biens, à ceux qui attendent encore justice et réparation pour les terribles préjudices physique, moral, matériel et financier subis.
Les Ivoiriens de l’extérieur considèrent que l’aspiration à la justice et à la réparation constitue un désir légitime et qu’aucun processus de réconciliation ne devrait faire l’impasse sur cette principale revendication.
A ce titre, le procès de l’ex-Président Laurent Gbagbo actuellement à La Haye, constitue un signal fort envoyé à l’Afrique et au monde, pour signifier la fin de l’impunité dans notre continent et particulièrement en Côte d’Ivoire. Ce procès devra donc être poursuivi en toute indépendance par la Cour Pénale Internationale (CPI). Il importe également que la justice ivoirienne traite avec diligence les dossiers qu’elle instruit afin de rassurer sur sa crédibilité et son aptitude à mener des procès justes et équitables.
La diaspora s’engage pour ce faire, à se mobiliser pour faire obstacle aux activistes manipulés par le FPI, qui distillent une propagande mensongère dans l’opinion internationale dans l’espoir que la pression politique qui s’ensuivra fera le deuil des aspirations légitimes des ivoiriens qui, dans leur majorité, savent ce qui s’est réellement passé en Côte d’Ivoire et attendent que justice leur soit faite. La diaspora entend donc se remobiliser pour contrer l’intoxication permanente entretenue sur les réseaux sociaux, dans la presse et dans l’opinion. Sinon, comment soutenir qu’il ne s’est rien passé en Côte d’Ivoire et que les 3000 victimes seraient mortes sans raison ?
Enfin, les Ivoiriens de l’extérieur déplorent la lenteur du processus d’identification et d’indemnisation des victimes, dont certaines vivent dans une grande précarité, dans l’attente de la solidarité nationale. Ils exhortent le gouvernement à en faire une action prioritaire et urgente, afin d’apporter le soulagement aux familles et aux individus qui le méritent.
La diaspora s’engage par conséquent à mobiliser par tous les moyens, les organismes, associations, institutions et organisations caritatives internationales en vue de recueillir des dons pour aider le Président à soulager toutes les victimes de ces années de guerres.
Sur la réconciliation
nationale
La diaspora ivoirienne salue la volonté affirmée du Président Alassane Ouattara de réussir la réconciliation nationale ; volonté qui s’est traduite par la mise en place de structures comme la CDVR et le PNCS mais aussi par le dialogue politique permanent avec l’opposition représentée par le FPI et les partis membres du CPD (Cadre Permanent de Dialogue). Les Ivoiriens de l’extérieur considèrent en outre que le processus de libération des prisonniers de la crise post-électorale constitue également un geste fort appréciable, susceptible de favoriser la réconciliation nationale. Ce processus devra donc se poursuivre, sans pour autant faire l’impasse sur les auteurs de crimes et autres atrocités, les auteurs d’appels à la haine et à la violence.
A ce sujet, les Ivoiriens de l’extérieur considèrent que le discours actuel du Président du FPI, Monsieur Pascal Affi N’Guessan, est porteur de graves menaces pour la paix sociale et que ses appels à l’insurrection doivent être condamnés avec la dernière énergie. Plus généralement, la diaspora appelle la classe politique à faire preuve de responsabilité et à respecter le désir légitime des survivants de leurs turpitudes, à une vie plus tranquille, loin de la violence. Elle invite par conséquent le gouvernement à prendre toute mesure visant à faire appliquer la loi sur les partis politiques, qui doivent contribuer par leurs activités, à l’expression démocratique, gage de paix sociale, loin de tout appel à la haine et de toute défiance aux autorités. Les ivoiriens qui ont encore en mémoire les récurrentes attaques armées et l’activisme de certaines milices hier à la solde d’AFFI et ses compagnons, ne sauraient accepter qu’une fois sortis de prison, ces mêmes responsables menacent à nouveau la paix sociale.
Monsieur Charles Konan Banny, actuel Président de la CDVR, s’est clairement déclaré candidat aux futures élections présidentielles. Cette intention, bien que légitime, le disqualifie désormais pour assurer le leadership de la CDVR et pourrait surement expliquer l’échec apparent de cette institution à donner une orientation cohérente à la réconciliation nationale, deux années après sa mise en place. En effet, ballotée entre les ambitions et calculs politiques de son Président, la CDVR a toujours péché par son immobilisme et par son absence d’anticipation et de vision, finissant par susciter le doute dans l’esprit de tous les ivoiriens. Il convient dès lors de demander à Monsieur Banny, dont le mandat est arrivé à son terme, d'avoir pour une fois, le courage de se démettre ou à défaut, au Président de la République de lui retirer sa confiance pour la suite de la mission de la CDVR.
Enfin, les ivoiriens de l’extérieur signalent qu’ils ne sauraient non plus tolérer l’incivisme et le manque de patriotisme de ceux des leurs qui, cachant mal leur mauvaise éducation sous le manteau d’une liberté d’expression, n’hésitent pas à entreprendre des actes de harcèlement contre le Président et les autorités du pays, lors de leurs passages à l’étranger. Des dispositions vigoureuses seront désormais prises pour faire cesser ces agissements qui jurent avec l’éducation, la culture et l’hospitalité africaine et ivoirienne.
Sur la mobilisation politique autour du Président
Les ivoiriens de l’extérieur estiment que le Président Alassane Ouattara est le porte-flambeau du projet politique inspiré par le RDR et le RHDP. A ce titre, l’immobilisme et l’attentisme de ces structures politiques, qui devraient soutenir plus activement le gouvernement à travers la sensibilisation et la mobilisation politique permanente, sont en tous points condamnables. A moins de deux (2) années de la fin du mandat actuel, il urge de mettre fin à la léthargie.
Par conséquent, les ivoiriens de l’extérieur appellent à un renforcement et à une redynamisation de l’alliance du RHDP, seule à même de garantir une paix durable et un développement soutenu en Côte d’Ivoire. Ils appellent donc les Présidents Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ainsi que leurs pairs du RHDP, à opérer sans délai les réglages nécessaires et à mettre leurs partis respectifs en mission pour l’application effective de la feuille de route sur les perspectives d’unification du RHDP et la préparation des futures échéances électorales. L’apport de la jeunesse RHDP reste déterminant pour la remobilisation des militants.
En ce qui concerne plus particulièrement le RDR, les ivoiriens de la diaspora appellent instamment à la restructuration du parti dans tous ses démembrements, en vue des batailles à venir. Seuls devront compter, dans les choix, le militantisme et l’efficacité. Il importe également que ce parti entreprenne une tournée nationale auprès des victimes de guerre.
L’insertion professionnelle des militants demeure une impérieuse préoccupation. Les nombreuses récriminations et expressions de découragement de la base sont le signe d’un sentiment largement répandu d’avoir été abandonnés dans les nominations et les emplois, au profit de proches dont le militantisme n’est pas forcément avéré. Il conviendrait de tenir une base de données au siège du parti, dans les coordinations départementales et à l’extérieur, et que des rencontres régulières soient initiées avec les militants pour apporter des réponses à leurs préoccupations, réglant ainsi le déficit de communication. Par-dessus tout, les militants ivoiriens de l’extérieur demandent une reconnaissance des efforts qu’ils posent.
Les considérations familiales, ethniques et d’amitié devront, dans les nominations et opportunités d’emploi, être abandonnées au profit de la compétence et de l’engagement militant. La diaspora demande au Chef de l’Etat d’instruire les membres du gouvernement ainsi que les autres cadres, à prendre en compte cette importante préoccupation.
Par ailleurs, les ivoiriens de l’extérieur, toutes tendances politiques et ethniques confondues, prenant en compte l’appel du Président à rentrer au pays en vue d’apporter leur expertise à son développement, notent que plusieurs des leurs, une fois rentrés, se retrouvent sans interlocuteur pour orienter leur réinsertion ou pour les aider dans leurs projets d’investissements. Ils suggèrent pour cela la création d’un office ou d’un bureau d’accueil et d’intégration des ivoiriens de l’extérieur qui aurait pour mission l’information, l’orientation et le suivi de ceux qui reviennent. De même, cet office devra concevoir un kit d’information disponible dans les représentations diplomatiques à l’étranger (…)
Fait à Paris, le 12 octobre 2013
Un collectif d’Ivoiriens de la Diaspora
L’objectif de cette importante tournée était d’aller au contact de la diaspora ivoirienne et, à travers meetings et entretiens privés, de recueillir les préoccupations et suggestions des ivoiriens de l’extérieur quant aux problématiques majeures de la vie politique, économique et sociale de la Côte d’Ivoire. La mission visait également à informer et sensibiliser la diaspora sur les grandes avancées de notre pays vers l’émergence et à obtenir sa participation pleine et entière au processus de développement de la Côte d’Ivoire, sous la houlette de SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire (…)
Le présent « APPEL DE PARIS » reprend les principales thématiques abordées au cours des rencontres et constitue l’adresse des ivoiriens de l’extérieur à leurs frères et s?urs restés en Côte d’Ivoire (…)
Sur le processus judiciaire et les réparations
Les Ivoiriens de l’extérieur expriment à nouveau leur solidarité envers toutes les personnes qui ont souffert et continuent de souffrir dans leur chair, les affres de la crise post-électorale ; à ceux qui ont perdu leurs proches et leurs biens, à ceux qui attendent encore justice et réparation pour les terribles préjudices physique, moral, matériel et financier subis.
Les Ivoiriens de l’extérieur considèrent que l’aspiration à la justice et à la réparation constitue un désir légitime et qu’aucun processus de réconciliation ne devrait faire l’impasse sur cette principale revendication.
A ce titre, le procès de l’ex-Président Laurent Gbagbo actuellement à La Haye, constitue un signal fort envoyé à l’Afrique et au monde, pour signifier la fin de l’impunité dans notre continent et particulièrement en Côte d’Ivoire. Ce procès devra donc être poursuivi en toute indépendance par la Cour Pénale Internationale (CPI). Il importe également que la justice ivoirienne traite avec diligence les dossiers qu’elle instruit afin de rassurer sur sa crédibilité et son aptitude à mener des procès justes et équitables.
La diaspora s’engage pour ce faire, à se mobiliser pour faire obstacle aux activistes manipulés par le FPI, qui distillent une propagande mensongère dans l’opinion internationale dans l’espoir que la pression politique qui s’ensuivra fera le deuil des aspirations légitimes des ivoiriens qui, dans leur majorité, savent ce qui s’est réellement passé en Côte d’Ivoire et attendent que justice leur soit faite. La diaspora entend donc se remobiliser pour contrer l’intoxication permanente entretenue sur les réseaux sociaux, dans la presse et dans l’opinion. Sinon, comment soutenir qu’il ne s’est rien passé en Côte d’Ivoire et que les 3000 victimes seraient mortes sans raison ?
Enfin, les Ivoiriens de l’extérieur déplorent la lenteur du processus d’identification et d’indemnisation des victimes, dont certaines vivent dans une grande précarité, dans l’attente de la solidarité nationale. Ils exhortent le gouvernement à en faire une action prioritaire et urgente, afin d’apporter le soulagement aux familles et aux individus qui le méritent.
La diaspora s’engage par conséquent à mobiliser par tous les moyens, les organismes, associations, institutions et organisations caritatives internationales en vue de recueillir des dons pour aider le Président à soulager toutes les victimes de ces années de guerres.
Sur la réconciliation
nationale
La diaspora ivoirienne salue la volonté affirmée du Président Alassane Ouattara de réussir la réconciliation nationale ; volonté qui s’est traduite par la mise en place de structures comme la CDVR et le PNCS mais aussi par le dialogue politique permanent avec l’opposition représentée par le FPI et les partis membres du CPD (Cadre Permanent de Dialogue). Les Ivoiriens de l’extérieur considèrent en outre que le processus de libération des prisonniers de la crise post-électorale constitue également un geste fort appréciable, susceptible de favoriser la réconciliation nationale. Ce processus devra donc se poursuivre, sans pour autant faire l’impasse sur les auteurs de crimes et autres atrocités, les auteurs d’appels à la haine et à la violence.
A ce sujet, les Ivoiriens de l’extérieur considèrent que le discours actuel du Président du FPI, Monsieur Pascal Affi N’Guessan, est porteur de graves menaces pour la paix sociale et que ses appels à l’insurrection doivent être condamnés avec la dernière énergie. Plus généralement, la diaspora appelle la classe politique à faire preuve de responsabilité et à respecter le désir légitime des survivants de leurs turpitudes, à une vie plus tranquille, loin de la violence. Elle invite par conséquent le gouvernement à prendre toute mesure visant à faire appliquer la loi sur les partis politiques, qui doivent contribuer par leurs activités, à l’expression démocratique, gage de paix sociale, loin de tout appel à la haine et de toute défiance aux autorités. Les ivoiriens qui ont encore en mémoire les récurrentes attaques armées et l’activisme de certaines milices hier à la solde d’AFFI et ses compagnons, ne sauraient accepter qu’une fois sortis de prison, ces mêmes responsables menacent à nouveau la paix sociale.
Monsieur Charles Konan Banny, actuel Président de la CDVR, s’est clairement déclaré candidat aux futures élections présidentielles. Cette intention, bien que légitime, le disqualifie désormais pour assurer le leadership de la CDVR et pourrait surement expliquer l’échec apparent de cette institution à donner une orientation cohérente à la réconciliation nationale, deux années après sa mise en place. En effet, ballotée entre les ambitions et calculs politiques de son Président, la CDVR a toujours péché par son immobilisme et par son absence d’anticipation et de vision, finissant par susciter le doute dans l’esprit de tous les ivoiriens. Il convient dès lors de demander à Monsieur Banny, dont le mandat est arrivé à son terme, d'avoir pour une fois, le courage de se démettre ou à défaut, au Président de la République de lui retirer sa confiance pour la suite de la mission de la CDVR.
Enfin, les ivoiriens de l’extérieur signalent qu’ils ne sauraient non plus tolérer l’incivisme et le manque de patriotisme de ceux des leurs qui, cachant mal leur mauvaise éducation sous le manteau d’une liberté d’expression, n’hésitent pas à entreprendre des actes de harcèlement contre le Président et les autorités du pays, lors de leurs passages à l’étranger. Des dispositions vigoureuses seront désormais prises pour faire cesser ces agissements qui jurent avec l’éducation, la culture et l’hospitalité africaine et ivoirienne.
Sur la mobilisation politique autour du Président
Les ivoiriens de l’extérieur estiment que le Président Alassane Ouattara est le porte-flambeau du projet politique inspiré par le RDR et le RHDP. A ce titre, l’immobilisme et l’attentisme de ces structures politiques, qui devraient soutenir plus activement le gouvernement à travers la sensibilisation et la mobilisation politique permanente, sont en tous points condamnables. A moins de deux (2) années de la fin du mandat actuel, il urge de mettre fin à la léthargie.
Par conséquent, les ivoiriens de l’extérieur appellent à un renforcement et à une redynamisation de l’alliance du RHDP, seule à même de garantir une paix durable et un développement soutenu en Côte d’Ivoire. Ils appellent donc les Présidents Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ainsi que leurs pairs du RHDP, à opérer sans délai les réglages nécessaires et à mettre leurs partis respectifs en mission pour l’application effective de la feuille de route sur les perspectives d’unification du RHDP et la préparation des futures échéances électorales. L’apport de la jeunesse RHDP reste déterminant pour la remobilisation des militants.
En ce qui concerne plus particulièrement le RDR, les ivoiriens de la diaspora appellent instamment à la restructuration du parti dans tous ses démembrements, en vue des batailles à venir. Seuls devront compter, dans les choix, le militantisme et l’efficacité. Il importe également que ce parti entreprenne une tournée nationale auprès des victimes de guerre.
L’insertion professionnelle des militants demeure une impérieuse préoccupation. Les nombreuses récriminations et expressions de découragement de la base sont le signe d’un sentiment largement répandu d’avoir été abandonnés dans les nominations et les emplois, au profit de proches dont le militantisme n’est pas forcément avéré. Il conviendrait de tenir une base de données au siège du parti, dans les coordinations départementales et à l’extérieur, et que des rencontres régulières soient initiées avec les militants pour apporter des réponses à leurs préoccupations, réglant ainsi le déficit de communication. Par-dessus tout, les militants ivoiriens de l’extérieur demandent une reconnaissance des efforts qu’ils posent.
Les considérations familiales, ethniques et d’amitié devront, dans les nominations et opportunités d’emploi, être abandonnées au profit de la compétence et de l’engagement militant. La diaspora demande au Chef de l’Etat d’instruire les membres du gouvernement ainsi que les autres cadres, à prendre en compte cette importante préoccupation.
Par ailleurs, les ivoiriens de l’extérieur, toutes tendances politiques et ethniques confondues, prenant en compte l’appel du Président à rentrer au pays en vue d’apporter leur expertise à son développement, notent que plusieurs des leurs, une fois rentrés, se retrouvent sans interlocuteur pour orienter leur réinsertion ou pour les aider dans leurs projets d’investissements. Ils suggèrent pour cela la création d’un office ou d’un bureau d’accueil et d’intégration des ivoiriens de l’extérieur qui aurait pour mission l’information, l’orientation et le suivi de ceux qui reviennent. De même, cet office devra concevoir un kit d’information disponible dans les représentations diplomatiques à l’étranger (…)
Fait à Paris, le 12 octobre 2013
Un collectif d’Ivoiriens de la Diaspora