C’est l’événement politique de cette semaine. Le week-end prochain, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, effectuera le déplacement dans la ville libérienne de Zwedru, où avec son homologue libérien, Mme Sirleaf Johnson, ils prendront part à une cérémonie officielle du retour des exilés ivoiriens, de ce pays voisin, au bercail.
Même si le retour au pays des Ivoiriens, qui ont fui les affres de la crise postélectorale voire de la décennie de crise politico-militaire qui a martyrisé la Côte d’Ivoire, n’est pas nouveau, puisque par le passé, plusieurs d’entre eux sont déjà rentrés par vague, la symbolique de la manifestation de ce week-end est forte. D’autant qu’elle traduit, encore si besoin était, la volonté farouche du président Ouattara d’aller à la réconciliation.
Déjà au lendemain de la sanglante crise postélectorale, imposée à la Côte d’Ivoire par le refus incompréhensible de Laurent Gbagbo de reconnaître son revers dans les urnes, Alassane Ouattara avait tendu la main à ses adversaires pour la paix.
Très vite, il a appelé ses partisans, qui ont tout subi dans ce pays où ils ont été beaucoup massacrés, à ne pas se venger, toute chose qui a évité un règlement de compte que tout le monde redoutait. Si Alassane Ouattara l’a fait, c’est parce qu’il est conscient que la Côte d’Ivoire ne peut se développer sans l’apport de tous ses fils. C’est pourquoi, il n’a eu de cesse de multiplier les efforts pour que les Ivoiriens se donnent la main et réapprennent à vivre ensemble. C’est encore pour cet engagement à panser les plaies du passé, qu’il a réaménagé son emploi du temps hyper chargé, afin de pouvoir se rendre au Libéria, pour donner cet autre signal fort pour la réconciliation.
Toutefois, Alassane Ouattara ne doit pas porter seul le flambeau de la réconciliation. C’est d’abord et avant tout aux Ivoiriens de le porter. Si la Côte d’Ivoire redevient le hâvre de paix qu’elle était, il y a quelques années, les premiers à en tirer profit, ce sont les populations. C’est donc le lieu d’inviter les Ivoiriens et tous ceux qui vivent sur le sol de la Côte d’Ivoire à s’inscrire résolument, quel que soit leur bord politique, dans la voire de la paix.
Il ne sert à rien, parce qu’on n’aime pas la tête d’Alassane Ouattara, de rester assis dans son salon tranquillement et de prédire le cataclysme à la Côte d’Ivoire. De souhaiter que le pays rebascule dans la violence. Ou encore d’envoyer des sms à ses parents exilés pour les dissuader de rentrer au pays tout en agitant le chiffon rouge de l’horreur sur la Côte d’Ivoire. A qui profiteront de nouveaux coups de canon ou de crépitements de kalaches ? A personne, même pas à ceux qui se battront sur le terrain. Ce serait, par ailleurs, très absurde dans cette Côte d’Ivoire qui a su, en l’espace de deux années seulement, sortir du gouffre dans lequel les refondateurs l’avaient plongé pendant dix ans. Et force est de constater aujourd’hui que tout va bien. La Côte d’Ivoire a renoué avec la croissance, de grands chantiers ont fleuri et le pays est redevenu fréquentable. Bien plus, elle a repris sa place dans le concert des Nations. Et cerise sur le gâteau, la sécurité est revenue. Une bonne partie des exilés est rentrée. Ceux, qui sont encore dehors, ont tout intérêt à regagner la Côte d’Ivoire pour prendre toute leur place dans le train de la réconciliation qui est en marche. D’autant que le ciel n’est pas tombé sur la tête de leurs frères et sœurs qui sont rentrés et qui vivent tranquillement depuis leur retour dans le pays. Sans qu’une mouche n’ait touché à un de leurs cheveux. Pour alors se faire peur pour rien.
Y. Sangaré
Même si le retour au pays des Ivoiriens, qui ont fui les affres de la crise postélectorale voire de la décennie de crise politico-militaire qui a martyrisé la Côte d’Ivoire, n’est pas nouveau, puisque par le passé, plusieurs d’entre eux sont déjà rentrés par vague, la symbolique de la manifestation de ce week-end est forte. D’autant qu’elle traduit, encore si besoin était, la volonté farouche du président Ouattara d’aller à la réconciliation.
Déjà au lendemain de la sanglante crise postélectorale, imposée à la Côte d’Ivoire par le refus incompréhensible de Laurent Gbagbo de reconnaître son revers dans les urnes, Alassane Ouattara avait tendu la main à ses adversaires pour la paix.
Très vite, il a appelé ses partisans, qui ont tout subi dans ce pays où ils ont été beaucoup massacrés, à ne pas se venger, toute chose qui a évité un règlement de compte que tout le monde redoutait. Si Alassane Ouattara l’a fait, c’est parce qu’il est conscient que la Côte d’Ivoire ne peut se développer sans l’apport de tous ses fils. C’est pourquoi, il n’a eu de cesse de multiplier les efforts pour que les Ivoiriens se donnent la main et réapprennent à vivre ensemble. C’est encore pour cet engagement à panser les plaies du passé, qu’il a réaménagé son emploi du temps hyper chargé, afin de pouvoir se rendre au Libéria, pour donner cet autre signal fort pour la réconciliation.
Toutefois, Alassane Ouattara ne doit pas porter seul le flambeau de la réconciliation. C’est d’abord et avant tout aux Ivoiriens de le porter. Si la Côte d’Ivoire redevient le hâvre de paix qu’elle était, il y a quelques années, les premiers à en tirer profit, ce sont les populations. C’est donc le lieu d’inviter les Ivoiriens et tous ceux qui vivent sur le sol de la Côte d’Ivoire à s’inscrire résolument, quel que soit leur bord politique, dans la voire de la paix.
Il ne sert à rien, parce qu’on n’aime pas la tête d’Alassane Ouattara, de rester assis dans son salon tranquillement et de prédire le cataclysme à la Côte d’Ivoire. De souhaiter que le pays rebascule dans la violence. Ou encore d’envoyer des sms à ses parents exilés pour les dissuader de rentrer au pays tout en agitant le chiffon rouge de l’horreur sur la Côte d’Ivoire. A qui profiteront de nouveaux coups de canon ou de crépitements de kalaches ? A personne, même pas à ceux qui se battront sur le terrain. Ce serait, par ailleurs, très absurde dans cette Côte d’Ivoire qui a su, en l’espace de deux années seulement, sortir du gouffre dans lequel les refondateurs l’avaient plongé pendant dix ans. Et force est de constater aujourd’hui que tout va bien. La Côte d’Ivoire a renoué avec la croissance, de grands chantiers ont fleuri et le pays est redevenu fréquentable. Bien plus, elle a repris sa place dans le concert des Nations. Et cerise sur le gâteau, la sécurité est revenue. Une bonne partie des exilés est rentrée. Ceux, qui sont encore dehors, ont tout intérêt à regagner la Côte d’Ivoire pour prendre toute leur place dans le train de la réconciliation qui est en marche. D’autant que le ciel n’est pas tombé sur la tête de leurs frères et sœurs qui sont rentrés et qui vivent tranquillement depuis leur retour dans le pays. Sans qu’une mouche n’ait touché à un de leurs cheveux. Pour alors se faire peur pour rien.
Y. Sangaré
