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Politique Publié le mercredi 16 octobre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Crise postélectorale / Concertation avec Mamadou Gnenema Coulibaly : Des cadres de l’Ouest négocient le retour de leurs parents en Côte d’Ivoire

© L’intelligent d’Abidjan Par PRISCA
Justice: atelier de sensibilisation et d`information sur la politique sectorielle
Vendredi 19 juillet 2013. Palais de la justice d`Abidjan-Plateau. Un atelier de sensibilisation et d`information sur la politique sectorielle, se tient sous le Présidence du Garde des Sceau, Ministre de la Justice du Gnénéma Coulibaly. Photo : Gnénéma Coulibaly
Une délégation de cadres des régions du Guémon et du Cavally a été reçue en audience par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, le lundi 14 octobre 2013 au 14ème étage de la Tour B. Cette délégation forte de quinze membres, étaient composée de la ministre Mme Anne Désirée Ouloto, les députés Dagobert Banzio, Déhé Paul, Oulaï Madeleine et Sarr Bohé Marius. Au terme de la rencontre qui a duré plus d’une heure et qui a tourné autour du retour des exilés originaires de ces deux régions, le ministre d’Etat Emile Constant Bombet a fait un point à la presse, au nom de la délégation. «Nous avons eu le privilège, les deux régions du Guemon et du Cavally d'être reçus, il y a de cela quelques mois, par le Président de la République Alassane Ouattara. Entres autres sujets évoqués, il y avait la possibilité de réussir le retour de tous nos frères exilés afin que la détente puisse permettre à la Côte d'Ivoire d'amorcer un véritable développement dans la paix et la cohésion retrouvées. Dans quelques jours un conclave va se tenir au Libéria qui aura pour but de gérer le retour de nos frères qui sont en exil dans ce pays frère. Nous sommes venus vers le ministre de la Justice, en charge de ce dossier et qui cumulativement est chargé des droits de l'homme et des libertés, pour harmoniser nos démarches, afin que ce retour puisse se faire sans accrocs», a souligné Emile Constant Bombet. Dans l’optique du retour de ces Ivoiriens dans leur pays, le porte-parole de la délégation a souhaité une «cohérence dans la gestion de ce retour et de leur intégration dans le milieu social d'où ils sont partis». A son tour le ministre Coulibaly Gnénéma qui a apprécié cette démarche des cadres de l’Ouest, a réaffirmé la volonté du chef de l’Etat de mener à bien le processus de réconciliation, avec le retour des tous les exilés. «C'est toute la Côte d'Ivoire qui est concernée par cette démarche, ce ne sont pas seulement ces deux régions spécifiques, parce que ce qu'ils ont demandé concerne les Ivoiriens de toutes les régions qui sont en exil en ce moment. Le Président de la République sera déjà, à la fin de cette semaine au Libéria pour échanger avec son homologue libérien et c'est à l'issue de cet entretien que les choses vont se dessiner davantage», a assuré Coulibaly Gnénéma. Des difficultés existent cependant pour les exilés Ivoiriens au Libéria qui seraient confrontés à des rackets de la part des FRCI. A ce sujet le Garde des Sceaux a fait savoir que le gouvernement lutte de toutes ses forces contre le racket, au niveau du ministère de l’Intérieur et de la Défense. Combien sont ces Ivoiriens concernés par ce retour ? Gnénéma Coulibaly a préféré jouer la carte de la prudence, avant de commenter le dernier rapport de l’ONG Human Rigth Watch. «Je ne saurai donner le chiffre exact de personnes encore en exil, mais lorsque le Président de la République aura fait le tour, nous aurons une photographie exacte de cette population. Il y a des civils, des enfants, des femmes..., il faudrait que tout cela soit mis ensemble pour que nous ne disions pas des choses qui ne sont pas vraies. Nous avons lu le rapport de Human Rigth Watch, nous avons pris bonne note des arguments développés. Comme à notre habitude, nous allons essayer d'apporter les solutions qu'il faut (…) Human Rigth Watch n'a fait que mettre le doigt sur une situation qui concerne toute la Côte d'Ivoire. Il y a quelques années de cela dans la région de Grabo et Tabou, il y a eu des problèmes, puis à Soubré en 2010. C'est un problème récurrent et le gouvernement, en menant tout récemment l'option de faire proroger le délai d'immatriculation des terres envisage trouver une solution à ce problème. Quand on parle de dépossession, je pense qu'avec la procédure d'immatriculation il va apparaitre les vrais propriétaires de ces terres.

Olivier Dion
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