Une rencontre pour encourager la promotion des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. L’expert indépendant sur la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, Doudou Diène, a rencontré, jeudi soir, au siège de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDH CI), le Bureau Exécutif de cette structure, conduit par sa présidente, Paulette Badjo.
A sa sortie d’audience,, Doudou Diène a déclaré ressortir de cette rencontre avec deux convictions :
« Ma première conviction, c’est que la création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme est un indicateur des progrès institutionnels qui en train d’être faits sur la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. C’est un facteur qui favorisera la réconciliation», a indiqué l’illustre visiteur.
Selon lui, sa 2ème conviction, qui est très forte, c’est que ce progrès doit être conforté, c’est-à-dire faire en sorte que la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) repose sur les principes de Paris, et que non seulement son indépendance soit effective, mais que les moyens nécessaires lui soient donnés pour accomplir sa mission. L’Expert estime en outre que « la Côte d’Ivoire a accompli en trois ans, des progrès extrêmement importants dans la reconstruction démocratique et dans la construction des Droits de l’Homme». Toutefois, a-t-il noté, « toute cette construction démocratique et des Droits de l’Homme n’est pas seulement institutionnelle, mais c’est une culture démocratique et une culture des Droits de l’Homme qui doivent remplacer la culture de la violence». L’expert onusien est, par ailleurs, revenu sur le rôle joué par la Présidente de la CNDHCI dans le renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie. « Il y a un point critique bon à souligner. Madame Badjo a présidé une commission d’enquête dont le rapport et la publication a conforté la crédibilité des avancées démocratiques dans ce pays ; c’est-à-dire en mettant dans ce rapport l’information centrale que des violations des droits de l’Homme ont été commises des deux côtés, Madame Badjo et sa Commission ont fait avancer la démocratie dans ce pays. En soulignant la question de l’Impunité, dans ce rapport, c’est un progrès important. Il appartient à la Commission Nationale des Droits de l’Homme d’être un instrument pour la mise en œuvre de ces recommandations», a t-il fait remarquer. De son côté, la Présidente de la CNDHCI, a souligné que « la situation des Droits de l’Homme est en évolution». Si cela n’est pas perceptible par tous, il y a cependant, à ses yeux, une évolution positive. « Par endroits, il y a encore beaucoup à faire, mais toutes les institutions ont à cœur de faire évoluer la situation dans un sens positif », a-t-elle poursuivi
Y.Sangaré
A sa sortie d’audience,, Doudou Diène a déclaré ressortir de cette rencontre avec deux convictions :
« Ma première conviction, c’est que la création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme est un indicateur des progrès institutionnels qui en train d’être faits sur la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. C’est un facteur qui favorisera la réconciliation», a indiqué l’illustre visiteur.
Selon lui, sa 2ème conviction, qui est très forte, c’est que ce progrès doit être conforté, c’est-à-dire faire en sorte que la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) repose sur les principes de Paris, et que non seulement son indépendance soit effective, mais que les moyens nécessaires lui soient donnés pour accomplir sa mission. L’Expert estime en outre que « la Côte d’Ivoire a accompli en trois ans, des progrès extrêmement importants dans la reconstruction démocratique et dans la construction des Droits de l’Homme». Toutefois, a-t-il noté, « toute cette construction démocratique et des Droits de l’Homme n’est pas seulement institutionnelle, mais c’est une culture démocratique et une culture des Droits de l’Homme qui doivent remplacer la culture de la violence». L’expert onusien est, par ailleurs, revenu sur le rôle joué par la Présidente de la CNDHCI dans le renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie. « Il y a un point critique bon à souligner. Madame Badjo a présidé une commission d’enquête dont le rapport et la publication a conforté la crédibilité des avancées démocratiques dans ce pays ; c’est-à-dire en mettant dans ce rapport l’information centrale que des violations des droits de l’Homme ont été commises des deux côtés, Madame Badjo et sa Commission ont fait avancer la démocratie dans ce pays. En soulignant la question de l’Impunité, dans ce rapport, c’est un progrès important. Il appartient à la Commission Nationale des Droits de l’Homme d’être un instrument pour la mise en œuvre de ces recommandations», a t-il fait remarquer. De son côté, la Présidente de la CNDHCI, a souligné que « la situation des Droits de l’Homme est en évolution». Si cela n’est pas perceptible par tous, il y a cependant, à ses yeux, une évolution positive. « Par endroits, il y a encore beaucoup à faire, mais toutes les institutions ont à cœur de faire évoluer la situation dans un sens positif », a-t-elle poursuivi
Y.Sangaré