L’atelier de dialogue avec les journalistes de la presse écrite et les bloggeurs sur les changements climatiques et le processus Redd en Côte d’Ivoire s’est tenu, le jeudi 10 octobre 2013, à Cocody. Cette formation organisée par les Ong Jeunes Volontaires pour l’Environnement Côte d’Ivoire et Afhon Côte d’Ivoire avait pour objectif de porter à la connaissance du grand public le tableau sombre et alarmant dépeint par la Banque Mondiale dans son 4ème rapport « Baissons la chaleur » et outiller les journalistes afin de relayer l’information. Selon le président du conseil administratif de Afhon Côte d’Ivoire, Guy Bahou, le rapport indique que le réchauffement climatique qui à ce jour de 0,8°c atteindra le seuil des 2°c en 2080 si aucune mesure n’est prise en faveur de l’atténuation des gaz à effet de serre. « Les scientifiques affirment qu’un monde à plus de 2°c engendrera des pénuries alimentaires, des épidémies, des sécheresses, la disparition de certaines espèces végétales et animales, la perte de nombreux emplois et même des déplacements de populations », a-t-il ajouté. Il a aussi souhaité que : « Les organisations de la société civile intervenant dans le domaine de l’environnement menent des actions en vue d’informer, de sensibiliser les populations sur les défis auxquelles elles sont confrontées. Ils doivent proposer des stratégies innovantes et conduire un plaidoyer audacieux vis-à-vis des parties concernées avec un focus sur l’adaptation aux changements climatiques ». « Les membres de la société civile travaillant sur le climat doivent rappeler que l’adaptation au changement climatique est une nécessité. La priorité pour tous les pays africains y compris la Côte d’Ivoire demande autant d’attention que l’atténuation déployée à travers le mécanisme Redd », a conclu Coulibaly Davy, point focal du bureau changements climatiques de Côte d’Ivoire.
S.Péguy
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